La journée avait commencé comme n'importe quelle autre journée de la semaine. Réveillée aux alentours de sept heures du matin, la brune se dressa pour prendre une douche brûlante avant de se servir un jus de pamplemousse bien amer avec une goutte de citron. C'est tout ce qu'il fallait à Maura pour démarrer sa journée : sa dose d'amertume. Au volant de sa voiture de collection, elle finir par se garer près d'un trottoir en observant son visage dans un miroir de poche. Elle rajouta sur ses lèvres une dernières couche de rouge à lèvres terriblement rouge avant de faire claquer ses talons sur le sol en direction de son entreprise. Dans un pantalon ample et noir comme ses talons, elle se sentait flotter tandis qu'un chemisier blanc aux boutons fermés jusqu'au col retenait un peu trop la respiration de la sorcière. Elle finit par saluer très brièvement ses employés avant de jeter sur un porte manteau son long trench également noir. Elle s'installa dans un grand fauteuil en cuir, derrière son bureau avant de feuilleter quelques papiers et répondre aux questions de employés avant de gérer un mariage à venir. Pour cet événement, le couple avait désiré plusieurs pièces florales. Maura possédait les plans de la salle et devait en quelque sorte faire office de décoratrice, conseiller le couple sur les endroits où poser les bouquets et guirlandes florales. Elle en soupira d'avance, trouvant le couple trop niais et avait impatience d'entendre une rumeur de tromperie ou d'homosexualité refoulée. Elle se décida par sortir une cigarette d'une boîte en argent avant de l'allumer et fumer dans son bureau, retenant plusieurs longues secondes la fumée dans ses poumons avant de la recracher dans l'air. Selon elle, l'époque où l'on pouvait fumer dans les bars, restaurant et bureaux demeurait la meilleure époque. La cigarette était selon elle l'une des meilleures inventions de ce monde sans magie même. Jadis, son addiction demeurait dans l'acte d'exercer la magie noire. Aujourd'hui, elle ne peut plus se passer de Malboro Gold. Elle se mit à tourner sur son fauteuil, la tête en l'air déséspérée de voir le manque d'originalité du couple. Finalement, elle resta dos à son bureau plusieurs minutes, observant le paysage au travers de la baie vitrée qui faisait office de mur derrière elle. Le reste de Portree s'étendait devant elle, elle avait déjà songé à quitter la ville et refaire sa vie dans une grande ville telle que Chicago, New-York ou la Nouvelle-Orléans. Mais refaire sa vie signifiait abandonner son ancienne vie, et elle ne pouvait se résoudre à l'idée d'oublier qui elle était si facilement. Et puis, elle devait s'assurer que Lydia demeure inoffensive pour elle. Si elle restait en partit accrocher à Portree comme la mousse à un arbre c'était surtout pour s'assurer de rester en vie... Si la prophétie des fées s’accomplissait, et bien son destin était de mourir sous la main de la princesse Aurore... Seulement, plusieurs arguments venaient à l'encontre de la prophétie : ici, il n'est plus question de Princesse Aurora mais de Lydia Davies. Et la magie est quasiment inexistante : par quel moyen une prophétie peut se réaliser sans l'aide de magie ? Néanmoins, la sorcière demeurait sur ses gardes prête à riposter...
Son regard fut capturé par un mouvement à travers le verre. Elle se redressa, la cigarette entre ses doigts vernies pour regarder en contre bas. Le salon de thé se trouvait juste à côté et depuis le bureau de Maura on pouvait voir une petite ruelle qui longeait le lieu de détente, dans cette même ruelle se trouvait une employée que la sorcière connaissait bien... La première fois que la sorcière entendu parler de la petite Alice, elle considéra l'enfant comme un prodige : Maléfique avait bien souvent entendu parler de Wonderland, mais malgré sa puissance jamais elle n'avais réussi à atteindre cet autre monde. Elle espérait y trouver un moyen pour détruire une bonne fois pour toutes Aurore et son Prince, et Alice était le passe d'entrée à Wonderland pour Maléfique. Seulement, la fée déchue eu bien vite compris que la présupposée folle n'allait pas l'aider à repartir. C'est là que la malédiction de Merlin frappa et sauva en quelque sorte Maléfique. Ici, Maura conservait tous ses souvenirs tandis qu'Alice se pensait plus folle que jamais... Quelle belle vengeance. Maura décida d'enfiler son manteau pour descendre dans la ruelle et narguer la jeune enfant. Elle jeta au passage sa cigarette dans une flaque d'eau avant de déboucher, silencieusement dans la ruelle sans être remarquée. Mains dans les poches, elle se mit à observer les dessins de la gamine avec un air sournois et intéressé. Elle n'était pas spécialement grande, mais sa façon de se tenir et les quelques centimètres en plus de ses talons lui offraient une certaine prestance. Sans parler de ses cheveux noirs, parfaitement bouclés et de ses pupilles d'un vert fané. Son regard avait perdu de son éclat, de sa vivacité. Maura ignorait si cela provenait du fait qu'elle avait été témoin de la corruption de l'homme, si c'est parce qu'elle vit son cœur brisé ou si c'est parce qu'elle se fichait de tout suite à un puissant sortilège. Mais lorsqu'elle remarqua un dessin en particulier, son regard reprit de sa fougue : Maura aurait pu reconnaître entre milles cette robe d'un noir nuit qui colle aux hanches, ainsi que ces longues manches amples doublées d'un violet étouffant. Alice était en train de la dessiner elle, en Maléfique. L'enfant remontait déjà pour inscrire le visage de la sorcière sur le sol. C'est là que Maura se rapprocha pour se racler la gorge et se faire remarquer « Malgré ton talent je doute que cela fasse plaisir à l’administration. »
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double compte : moïra riddell, la banshee qui s'ennuie à mourir dans sa morgue
ce conte a été posté le Mer 27 Jan - 17:13
life imitates art
feat maura & blythe
Les rêves. Encore et toujours ce stupide rêves. Ou plutôt cauchemar. Cela faisait bien trop longtemps que Blythe n'avait pas fait de vrais rêves, de nuit tranquille. Ce n'est rien. Ce n'est que ton imagination. Il faut que tu fasses le vide, que tu penses à autre chose. C'est le genre de conseil qu'on n'arrêtait pas de lui dire depuis son plus jeune âge, depuis qu'elle avait été admise dans cet asile. Et elle appliquait ces conseils. Faire le vide dans son esprit. Penser au monde des bisounours, avec des licornes et des arcs-en-ciels. Elle essayait de faire tout son possible pour qu'elle puisse avoir une nuit de sommeil tranquille, sans avoir ces images horribles dans son esprit. Mais son cerveau ne voulait pas la laisser tranquille. Lorsque ce n'était pas dans ses rêves, les illusions continuaient lorsqu'elle était éveillée. Effets secondaires des médicaments ? C'est ce qu'elle se disait. Médicaments qui ne semblaient en aucun cas fonctionner. Peut-être qu'il faudrait qu'elle le fasse remarquer. Qu'elle se rendre dans une pharmacie. On ira lui dire d'aller voir un médecin pour ce genre de conseil. Médecin. Hôpitaux. Un frisson parcouru le corps frêle de la jeune femme lorsqu'elle pensa à ses mots. Hors de question. Blythe préférait perdre une bonne fois la tête que d'y retourner. Même si ce n'est que pour des conseils. Ils trouveront bien une bonne raison pour l'enfermer de nouveau. Pour la priver de cette liberté qu'elle appréciait plus que tout.
Mais cette fois-ci, les rêves étaient différents. Pas d'incendie. Pas de cri. Pas de personnes qui crient le nom d'Alice. Cette fois-ci, c'était une impression. Une vague silhouette. En soit ce n'était pas un cauchemar. Il n'y avait rien d'effrayant. Juste cette atmosphère oppressante. En se réveillant, elle avait toujours cette silhouette dans son esprit. Elle voyait les vêtements. Elle semblait se souvenir d'un sourire. Enfin, un semblant de sourire. Le reste, tout était flou. Comme si son cerveau lui interdisait de se souvenir. Peut-être qu'elle devrait faire ça. Arrêter d'essayer de comprendre ce que tout ce que son esprit lui montrait, ce que cela signifiait. Mais Blythe n'était pas comme ça. On lui avait dit que chaque rêve, chaque cauchemar que fabriquait son cerveau arrivait pour une bonne raison. Et à chaque fois qu'elle essayait de trouver une signification, plus elle avait l'impression de mettre un pied dans quelque chose dont elle ne pourrait pas faire demi-tour. Cette silhouette était devenue l'obsession de Blythe. Elle voulait se souvenir de ce visage. De qui pourrait être cette femme qu'elle commençait à voir dans ses rêves. Crayon en main, elle commençait à dessiner de ce qu'elle pouvait se souvenir. Une robe. C'est tout. Mais ce n'est que quelques coups de crayons sur une feuille blanche. Bien sûr que cela n'allait pas l'aider. Peut-être qu'elle devait se mettre en condition. Des couleurs. Un lieu sombre. Et peut-être qu'elle allait se souvenir. Peut-être. Alors, elle commençait à préparer à sortir. S'habillant d'une robe assez flottante, d'un gilet et d'une paire de bottine. Blythe avait pris son sac de craies avant de quitter l'appartement. Dans son rêve, il faisait sombre. Peut-être qu'elle devrait dessiner dans une ruelle. Bonne idée. Si elle faisait ça, Blythe ne dérangerait personne.
Elle n'est pas allée très loin. Juste la ruelle à côté du salon de thé. Comme ça, elle ne serait pas en retard lorsqu'elle commencerait son service. Elle avait déposé son sac sur le sol légèrement mouillé. La jeune femme avait pris son baladeur mp3, les écouteurs dans les oreilles et la musique commençait à résonner. La brune ferma les yeux. Et sans effort, elle commençait à se remémorer de la silhouette. Instinctivement, elle pris les craies de différentes couleurs. Noir. Violet. Une robe. Ou alors une cape. Elle n'en savait rien. Elle dessinait juste de ce qu'elle se souvenait. Et voilà qu'il manquait quelque chose. Le visage. Elle ferma les yeux. Elle voulait se souvenir. Sa craie était posé contre le mur. Légèrement, sa main bougea, commençant à dessiner sur le mur. Et la musique s'était brusquement arrêté. Un autre bruit vint le remplacer. Un raclement de gorge. Et Blythe sursaute, surprise par ce bruit. La jeune femme lâcha la craie avant de se retourner vers cette personne qui était venue la perturber. « Malgré ton talent je doute que cela fasse plaisir à l’administration. » Elle enleva les écouteurs avant de s'avancer d'un pas ou deux. « Désolé. Je ne pensais pas que ça dérangerait quelqu'un. C'est juste de la craie. A la prochaine averse, il n'y aura plus rien. » dit-elle d'une voix un peu timide, comme si on venait de la prendre en train de faire une bêtise. Peut-être que c'était ce qu'elle était en train de faire. Son regard se posèrent sur cette femme. Son allure lui disait quelque chose. Alors elle s'avança encore d'un pas ou deux, pour la dévisager un peu plus. Ou essayer, puisque le contre-jour cachait le visage.
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i walked with you once upon a dream
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ce conte a été posté le Mer 27 Jan - 18:15
life imitates art ft blythe
La jeune fille sursauta lorsqu'elle entendit le son de ma voix. Je ne pus retenir un léger sourire, un peu trop amer. La craie qui tomba au sol se brisa en deux alors que la main frêle de la gosse essayait de se mouvoir pour poser sur le mur de la ruelle. Parfait, au moins j'ai pu stopper l'écoulement d'imagination dans son petit crâne. Tandis qu'elle hôte ses écouteurs, je ne bouge pas, continuant d'observer son dessin avec les mains jointes devant moi. Je me demandais ce que ça pouvait bien faire d'être en proie à des flashs qui vous mettent en scène dans un autre rôle sans que vous puissiez comprendre d'où viennent ces images... Pour cette simple serveuse dans un salon de thé, la solution était là, sous son nez : la folie. Très peu de choses ont changés pour la malheureuse. Je finis par m'avancer aussi, très proche d'elle et passe un doigt sur la couleur violette avant de me frotter l'index contre mon pouce, sans détourner mon regard de mon portrait inachevé « Les cadavres aussi disparaissent avec le temps, se décomposant, mais leurs vues demeure déplaisante. » la métaphore peut-être extrême, c'est vrai mais l'idée demeure la même : je ne veux pas qu'un vieux fantôme du passé resurgisse -celui de Maléfique-, pas tant que je n'aurais pas posé mes griffes sur le grimoire de ce foutu sorcier de campagne. Je prend une profonde inspiration avant de tourner le visage et de jauger la gamine, un peu plus petite que moi « Je peux te fournir de très belles toiles de qualité si tu es d'accord pour me refaire ce dessin sur le support adéquat. » j'esquisse un sourire malicieux sur le coin de mes lèvres avant de frotter ma main sur mon trench, pour enlever l'humidité et la couleur de la craie. Je sens sur moi le mélange entre l'odeur du tabac et d'un parfum hors de prix, un mélange original auquel on s'habitue avec le temps ; je finis par m'accroupir pour ramasser la craie cassée en deux et ouvre la paume de ma main face à la serveuse « Ce violet est beaucoup trop clair si tu veux mon avis, choisi une nuance beaucoup plus... profonde. » je trouvais assez drôle le fait de blaguer sur moi et même sur ceux que je connaissais dans l'Autre Monde, je pouvais lire l'incompréhension dans leurs regards parce qu'ils ne demeuraient pas complètement indifférent lorsque je parlais d'eux, de ce qu'ils ressentent au fond. Et je ne parle pas d'eux ici, mais d'eux de là bas. Je tourne la têt et respire l'air avant de regarder le salon de thé « J'aurais bien besoin d'un thé noir avec un peu de lait... Quelles sont les horaires d'ouverture ? » J'étais curieuse d'en savoir plus sur Blythe. Je savais qu'Alice avait certains problèmes et lorsque je suis arrivée à Portree en même temps que tous le monde, j'étais ravis de voir que cette petite peste était toujours sur le point de perdre son esprit. Du temps où j'étais toujours Maléfique, cette dernière avait essayé de me piéger, de me laisser derrière elle dans un monde où la folie règne... C'est une chance pour moi d'avoir conservé mes mémoires. Et c'est encore plus une grande chances de voir les autres se battre avec eux-mêmes sans pouvoir mettre un doigt sur ce qui se passe. Lorsque moi, j'aurais mis un doigt sur le grimoire de Merlin, je ferais en sorte de gagner et offrirait à mes semblables une chance pour être heureux. Quant aux autres... Ils regretteront l'époque où ils devaient découvrir qui ils étaient « Je me demande pourquoi diable je ne me suis jamais arrêté ici, faut dire je fais partis de ces gens toujours en retard ! C'est à croire que je perd la tête ! » Je pousse un petite rire avant de reprendre progressivement mon sérieux, observant d'un regard intense la serveuse, à la recherche de la moindre réaction comme un serpent prêt à attaquer et déverser son venin.
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double compte : moïra riddell, la banshee qui s'ennuie à mourir dans sa morgue
ce conte a été posté le Jeu 28 Jan - 15:48
life imitates art
feat maura & blythe
Elle se pensait être tranquille. D'habitude, la brune ne dérangeait personne lorsqu'elle se mettait à dessiner sur les murs de certains bâtiments de la ville. Enfin, certains. Surtout ceux du salon de thé. Celui qui est caché, celui de la ruelle. Ce n'était rien. S'il la laissait faire, c'était parce qu'elle en avait quelque sorte le droit. Il aimait bien ses dessins. Certains faisaient la vitrine du salon de thé. Ceux qui pouvaient être montrés. Ceux qui ne représentaient pas ses cauchemars. Alors oui, elle avait été surprise lorsqu'elle entendu ce raclement de gorge, comme si on le venait prendre en train de faire une bêtise, alors qu'elle ne faisait rien de mal. Sans comprendre pourquoi, Blythe se sentait mal à l'aise. Elle tenta alors de se justifier. Elle n'avait fait rien de mal. La serveuse la regarda s'approcher, poser son doigts à l'endroit où il y avait de la craie. Sans comprendre pourquoi, la jeune femme avait l'impression que sa respiration ralentissait petit à petit, quitte à s'arrêter totalement. « Les cadavres aussi disparaissent avec le temps, se décomposant, mais leurs vues demeure déplaisante. » Blythe senti un long frisson parcouru son corps. Elle était mal à l'aise. Ce n'était pas difficile de le voir. Peut-être qu'elle devait simplement reprendre ses affaires et courir à toute vitesse pour rentrer. Mais ses jambes ne voulaient en aucun cas bouger. Et le visage s'était tournée vers elle, la dévisageant. Et Blythe ne bougeait toujours pas. Comme si elle attendait prochaines paroles. Comme si elle attendait des ordres. « Je peux te fournir de très belles toiles de qualité si tu es d'accord pour me refaire ce dessin sur le support adéquat. » Un faible sourire se dessina sur le visage de la brune. Un sourire poli. « Ah .. Euh D'accord. » bafouilla-t-elle rapidement. C'est ce qu'elle devait dire. Pourquoi pas. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle était perdue, se demandant pourquoi Perdue dans cette impression qu'elle la connaissait sans doute. Un sentiment qu'elle avait de plus en plus ces derniers temps. Ce n'était pas bon. Elle secoua légèrement la tête, comme pour reprendre ses esprits. « C'est gentil, mais j'ai tout ce qu'il faut. » Enfin presque. « Je pourrais refaire ce dessin avec mon matériel. » Le faible sourire de la brune s'était légèrement agrandi. Pas besoin qu'on lui prête du matériel. Elle avait le nécessaire. Sans doute le strict minimum, mais cela suffisait à la jeune femme. « Ce violet est beaucoup trop clair si tu veux mon avis, choisi une nuance beaucoup plus... profonde. » Elle acquiesça doucement la tête, alors qu'elle prenait les morceaux de craies qu'elle lui tendait. « D'accord. J'avais seulement ce violet là en craie. » dit-elle timidement, comme pour se justifier. « J'aurais bien besoin d'un thé noir avec un peu de lait... Quelles sont les horaires d'ouverture ? » Elle resta comme bloquée durant une ou deux secondes avant de reprendre la parole. « Il ouvre à 9h. » dit-elle avec un large sourire. Un sourire qui allait rapidement s'effacer de son visage. « Je me demande pourquoi diable je ne me suis jamais arrêté ici, faut dire je fais partis de ces gens toujours en retard ! C'est à croire que je perd la tête ! » Et elle eu un moment d'absence. Perdre la tête. Dans ses rêves, la jeune femme entendait souvent cette expression. Qu'on lui coupe la tête. Cette phrase qui la faisait réveiller en sursaut. Cette phrase qui lui donnait tant de mal pour trouver le sommeil. Mais elle secoua la tête. Essayant d'enlever ce genre de pensées hors de son esprit. « Vous pouvez toujours commander et prendre à emporter. On préparera en avance et vous n'avez qu'à le prendre à l'heure qui vous arrange. » Et le sourire de la brune était réapparu. Elle voulait aider. Sur tout et n'importe quoi, mais elle voulait aider.
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