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 And I run, run, run I can't help it. ◊ MXW

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Mia Asløg Madsen
Mia Asløg Madsen
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ce conte a été posté le Lun 29 Fév - 13:34


And I run, run, run I can't help it.
AVEC WILLIAM-JAMES MORRIS ♥

Elle n’arrivait plus à se souvenir à quel moment elle avait couru d’une manière si effrénée. Même une fois à l’abri de tout et surtout du meilleur ami de William, ils avaient continué à courir à travers les rues et avenues de la petite ville de Portree pour atterrir devant l’immensité de la mer. Son souffle est irrégulier, sa main au-dessus de sa poitrine, elle peut y sentir les battements de son cœur battant contre sa cage thoracique avec force. Heureusement que les creepers qu’elle porte aux pieds sont plutôt d’une bonne qualité où elle aurait les jambes déjà tremblantes.
Et puis ses yeux se détournent sur le côté pour y retrouver son compagnon de méfait. Il n’était pas au meilleur de sa forme non plus, sans parler du fait qu’il avait ingéré beaucoup plus d’alcool que la blonde. Elle porte son pouce à ses lèvres comme pour y mordre son pouce avant de rire un peu en voyant dans quel état ils se retrouvent tous les deux. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle est en manque d’énergie. Bien au contraire même. Et puis cette course…

Son sourire était à présent jusqu’à ses oreilles. Elle n’espérait pas une aussi bonne réaction venant de sa part. Mia n’eut pas le temps de se redresser pour le suivre qu’il lui tendait sa main. Une grande main, épaisse. Qui aurait pu certainement briser les doigts de la jeune femme en un claquement de doigt. Des mains usées par le travail, mais surtout à cause des batailles.

« M’lady ? »

Elle ne que sentir son cœur se balancer un peu plus vite dans son cœur. Barbe Noire et le charme. Même si actuellement ce n’était plus du sang, mais du rhum qui parcourait les veines de l’homme, il arrivait encore à jouer sur les mots. Elle n’attend pas plus pour se redresser tout en plongeant sa main dans la sienne en souriant en guise de remerciement. Cependant, ils ne se lâchent pas l’un et l’autre. À peine peut-elle le voir regarder en direction de son ami qu’elle entend sa voix grave venir caresser son oreille avec des mots qui déclenchent en elle un courant électrique. Un courant d’excitation. Rêvait-elle ou était-il entrain de la défier ? Son regard se pose sur le serveur qui semble avoir enfin compris qu’il se passait quelque chose. Ses dents viennent mordre sa lèvre inférieure en démonstration de l’amusement qui l’imprégnait de plus en plus.

« Et toi ? T’es assez rapide pour suivre mon rythme ? »
« Hey ! Will- »

C’était à ce moment-là que Mia avait tiré sa main pour le mener à l’extérieur du bar en se détournant du serveur. Ce n’est qu’une fois dehors et en entendant des pas précipités derrière eux qu’elle avait serré sa main un peu plus fort et commencer à courir pour descendre la rue du bar à vive allure. Ils levèrent leurs bras pour éviter un gamin. Ils se rattrapaient quand l’un pensait continuer tout droit alors qu’il fallait tourner par telle ou telle ruelle pour pouvoir s’échapper plus rapidement et retrouver le port. Le visage de Mia n’était que rire et diverses petites expressions comme « oups ! » ou « attention ! » ou « désolé désolé ! » en passant brusquement devant les gens en manquant de créer une collision. Jusqu’à arrivé dans le quartier du port où leur rythme ralentit petit à petit avec les bruits des vagues pour les accueillir.

Elle pose ses mains sur ses hanches pour pouvoir se tenir plus droite et prendre une grande inspiration et calmer l’adrénaline dans son corps. Face à la mer et aux bateaux amarrés, elle se dit alors que c’était une bien étrange soirée. Se dire qu’elle avait pu le retrouver presque aussi facilement. Et maintenant ils ressemblaient à deux chenapans faisant des blagues aux gens du quartier et courant pour ne pas se faire tirer les oreilles. Mia se retourne finalement vers tout en faisant quelques pas en arrière pour l’inviter à la suivre sur les pontaux, tout en le regardant.

« La bouteille est intacte ? Monsieur ‘ vieux jeu ‘ n’est pas trop fatigué ? »

Elle lui lance un sourire moqueur avec un clin d’œil alors que leurs pas résonnent sur les planches de bois. Jusqu’à finalement en trouvant un complètement libre, où aucun bateau n’était à quai. Elle s’y engagea alors levant les bras au ciel pour les étirer. Elle tendit la main pour attraper la bouteille de ses mains. Une bouteille si durement sauvée pour en boire une gorgée. Elle se laisse un peu tomber en arrière pour poser ses fesses sur le bois et regarder l’océan. Avant de lui redonner.

« Hey. Tu connais une Ondine ? »

Ces mots s’échappèrent de ses lèvres sans qu’elle n’ait pu rien y faire. Pourquoi ne pouvait-elle pas la boucler ? Son taux d’alcoolémie était peut-être assez fort pour laisser son esprit se déverrouiller à un peu plus à la discussion. Elle sourit un peu bêtement à sa propre question. Avant de glisser son regard sur lui. Juste par curiosité maintenant, ce qu’il allait lui répondre. Elle ne savait pas quoi attendre de sa part. Mais… Ça en valait la peine, pas vrai Barbe Noire ?

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William-James Morris
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ce conte a été posté le Mar 1 Mar - 3:27

The Parting Glass
« Of all the comrades that e'er I had,
They're sorry for my going away.
And all the sweethearts that e'er I had
They'd wish me one more day to stay. »
◊ Of all the money that e'er I had,
I spent it in good company. ◊
Des enfantillages. Ce n'était rien de plus. Pas de quoi en faire tout un plat mais, pour deux personnes sous l'effet de l'alcool, cela était plutôt amusant et une très bonne idée. Après tout, demain, ton meilleur ami viendrait te réclamer son argent. Il savait où se trouvait ton voilier et par la même occasion, il ne se gênait pas à rentrer sans ton autorisation pour te tirer de ton sommeil. Te voir courir comme un gamin avec la blonde, avait dû certainement le faire désespérer. "Je sais où tu habites, espèce de con." Tu pouvais l'entendre penser cela alors que tu courrais comme un demeuré main dans la main avec la demoiselle. Depuis combien de temps tu n'avais pas couru ainsi ? Dans tous les cas, les gens qui se trouvaient sur votre chemin devait certainement vous prendre pour des fous ou bien alors, rigoler de votre dégaine. Après tout, voir un homme les cheveux au vent, c'était plutôt rare. Surtout toi. Tu n'étais pas de ce genre. Tu préférais la plupart du temps prendre ton temps et marcher.

Vous ralentissez enfin le rythme une fois arrivé près du ponton en question. Essoufflé comme jamais, tu regrettais tout le tabac que tu avais pu fumer au court de ta vie. Reprenant ton souffle, tu as un rire plutôt nerveux. Tu espérais sincèrement que cette dernière ne prenne pas en compte ton état actuel, tu étais endurant mais, pas pour la course. Alors qu'elle dépose ses mains sur ses hanches tu penches en avant et dépose tes mains sur tes genoux. Même avec ta respiration saccadé tu peux sentir le doux parfum maritime qui vient te taquiner le nez, ainsi que la brise nocturne. De quoi t'aider à te calmer. Puis tu la regardes, s'éloigner pour la voir finalement se retourner et te regarder, comme si elle t'invitait à la suivre. Tu suis naturellement la demoiselle. Elle prend finalement place t'extirpant au passage la bouteille de Rhum que tu avais substitué au bar il y a de ça maintenant cinq minutes. « La bouteille est intacte ? Monsieur ‘ vieux jeu ‘ n’est pas trop fatigué ? » Tu prends place à côté d'elle, ricanant timidement à sa "blague". « La bouteille est intacte et merci de t'inquiéter pour moi, ça me touche. Tu attends patiament qu'elle termine de boire, attendant patiament qu'elle te rende ton amour de toujours. Vient voir papa toi. » Tu parlais à une bouteille, c'est exact mais, au point où tu étais, tu n'avais plus honte de rien. Toi aussi, à ton tour, tu t'abreuves de ce nectar si toxique, venant bousculer son épaule avec la tienne. Puis un silence.
Tu regardes au loin, l'océan, imaginant ce que cette dernière te cachait. Pensif et mélancolique à la fois. Puis tu regrettais tout d'un coup ces rêves que tu avais. Finalement à chaque fois que tu fermais les yeux, malgré les sueurs et les réveils en sursaut, tu partais à l'aventure avec ces derniers. Alors, pourquoi pas tenter de les retrouver en étant réveillé ? Tu tentais ta chance, bercé par le son de timides vagues et l'odeur du sable. « Hey. Tu connais une Ondine ? » Tu souris après avoir entendu la voix de ta compagne de crime, gardant toujours les yeux fermés. Ta tentative de te retrouver avec tes rêves venait de tomber à l'eau et alors, que tu tournes ta tête pour regarder la jeune femme, tu affiches un regard plutôt curieux. « Devrais-je ? Puis finalement tu reprends une gorgée de Rhum, tes yeux quittant ceux de la blonde, retournant se nicher dans l'étendue d'eau qui se trouvait devant toi. Ce prénom ne me dit rien, désolé. Tu avais beau cherché, ton cerveau n'était pas en état de répondre de la manière dont tu souhaitais. Timidement, tu lui offres la bouteille. C'est une amie à toi ? » Finis-tu par dire alors, que tu regardes du coin de l'oeil ton voilier. Heureusement que tu ne te trouvais pas très loin de lui, tu n'étais plus en état de marcher comme il le fallait. Tu pouvais voir de là où tu étais, briller dans la nuit le nom de ce dernier, de couleur or. Queen Anne's Revenge. Tu soupires sans trop savoir pourquoi.
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ce conte a été posté le Mar 1 Mar - 21:55


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Son compagnon est dans un bien mauvais état. Elle ne peut qu'avoir un léger sourire en le voyant presque lui faire une petite crise d’asthme. Ce n'était pas si surprenant au final. Il devait fumer. Et franchement elle n'en menait pas très large. La jeune femme fumait aussi pour sa part. Mais en plus de ça, elle n'avait aucune endurance. En ce qui concernait la terre ferme en tout cas... La nage n'avait aucun secret pour elle. Elle ne pensait même pas une seule seconde – et l'alcool l'y aidait – qu'en rentrant chez elle, après quelques heures de sommeil, elle se réveillerait certainement en mordant son coussin à cause des douleurs fantômes qui pouvaient la prendre. Dans le fond, elle espérait qu'une simple course ne l'épuiserait pas à ce point-là, mais après tout...  Le corps est une bien étrange machine par moments. Aussi fabuleuse que fatale.

Elle passait tout de même pas mal de temps à courir dans tous les sens. À cause du fait qu'elle ne pouvait jamais arriver à l'heure pour son travail. Une vraie plaie. Et même en général, on pouvait la définir comme une fille avec une bonne endurance – il valait mieux, pour rester plusieurs heures pencher sur le dos de quelqu'un - , mais surtout énormément d'énergie. Même si elle ne dansait pas, il n'était pas rare de la voir se trémousser sur ses pieds pour montrer son impatience.De toute manière, elle se considérait comme une mauvaise danseuse. Alors que ce n'était pas vraiment le cas. Cela lui rappelait juste des mauvais souvenirs. Et elle ne savait que danser la valse. Une danse que plus personne ne semble connaître les gens maintenant... Sûrement parce qu'elle est trop vieille.

« Je t'en prie. Je prends toujours soins des gens que j'apprécie. »

Elle lève un sourcil un peu curieux en entendant l’appellation de cette bouteille. Et puis elle ne bouge pas tout en écoutant la mer. Elle peut sentir la chaleur de son cœur tout près du sien. Et même un contact, presque infime, entre leurs épaules. Une bousculade, rien de bien important. L'alcool semblait développer sa sensibilité cutanée avec ça. Parfait se disait-elle, on dirait une jeune fille effaroucher à chaque fois qu'il s'approche un peu plus d'elle. Elle se voyait presque poser sa tête contre son épaule. Juste quelques instants, pour sentir son odeur, sentir sa présence contre la sienne. Mais elle ne fait rien.

Son esprit s’engourdit à la place. Et elle pose une question qu'elle regrette presque immédiatement. Elle est certaine ou presque de sa réponse. Une tendance masochiste peut être sur les bords. Non, dans le fond elle ne veux rien abandonner. Une fille qui pense être plus forte que ça. Pourtant, c'était juste une âme qui avait appris à cacher ses sentiments pour ne pas qu'on ne lui piétine comme un vulgaire parterre de fleurs.

« Devrais-je ? » Boom. « Ce prénom ne me dit rien, désolé. » Boom.

Ses yeux se plongent quelques secondes dans les siens. Cette immensité bleue. Et puis il coupe tout contact avec la tatoueuse. Restant en suspension quelques secondes dans le temps, il lui semble sentir une douleur s'enfonçant un peu plus dans sa poitrine. De plus, il était assez enivré de rhum pour être à la limite de connaître encore son prénom. Et puis sa main tatouée saisit la bouteille de rhum. Elle relève la tête en l'écoutant pour pouvoir ingérer une grosse gorgée de ce nectar parfumé. Mia lui rend sans attendre, grimaçant un peu en se rendant compte que finalement, c'est vraiment trop, mais alors vraiment trop parfumée.

Un rire franc traverse alors ses lèvres. Cette situation devenait de plus en plus cocasse. Voir même, sans aucun sens. Enfin si. Pour ceux qui avaient assisté à leur fuite, à deux adultes ridiculement alcoolisés. Elle penche alors la tête dans sa direction, ses épaules tressautant légèrement à cause de son rire.

« Ondine...C'est une sirène ! Même que... C'est la fille du roi des océans ! Tous les marins connaissent les sirènes...Quand même. »

Elle rigole encore une fois. Lui redonnant la bouteille en sachant pertinemment qu'il allait en réclamer dans quelques secondes. Ses yeux se perdent sur ses jambes à moitié dénudé, avant de se mettre à bouger celles-ci, comme si elles étaient une queue de poisson. Ses doigts remontent son bonnet sur son crâne pour donner une impression de couronne -certes, d'une étrange... forme- avant d'exploser littéralement de rire à cette démonstration de la sirène.

« Toi aussi, t'veux jouer à ''Inventons une vie à une sirène '' ? »

Elle se mordait la lèvre pour ne pas éclater une nouvelle fois de rires devant la stupidité de ce qu'elle venait de faire, même ce qu'elle demandait. Elle avait envie de plaisanter. De se perdre dans une émotion quelconque tant qu'elle est positive. Pour ne pas se laisser sombrer. Partager entre l'espoir et la peur qu'il n'ait oublié celle qui le considère comme la seule chose de bien dans sa vie.

« Tu trouves pas qu'on ressemblait à Bonny et Clyde ? Bon, sans les flingues et avec un petit butin...  » laisse t-elle échapper en riant un peu dans sa barbe.

Tais-toi. Tais-toi. T'es minable. Pauvre fille... Se maudissait-elle.

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William-James Morris
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ce conte a été posté le Mar 1 Mar - 23:43

The Parting Glass
« Of all the comrades that e'er I had,
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They'd wish me one more day to stay. »
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I spent it in good company. ◊
Craint. Il était dit qu'il était l'un des pirates les plus violents. Barbe Noire. Il était l'écume qui s'abattait sur le crâne de ses ennemis, la violence, voir son navire n'était que mauvais augure, l'exécution. Une autre légende des mers, un humain normal mais, défiant les divinités telles que Poséidon ou son fils Triton, quand bien même Davy Jones aussi. A la vue de son navire beaucoup d'hommes déposaient les armes sans même tenter de combattre, ou de défendre leurs biens, espérant repartir avec leurs vies. Tout dépendait de l'humeur du pirate, même s'ils ne résistaient pas, il pouvait très bien briser leurs espérances. Quant à ceux qui souhaitaient quand même se mesurer à lui, ils étaient accueillit dans les bras sombres de Davy Jones, vaincut pour finir noyés. Antipathique et inexprésif, c'était une terreur.

Quant à toi, William-James Morris, eh bien... Tu n'étais que celui qui construisait des voiliers, qui vivait sur son voilier et qui allait se mettre minable dans des bars une fois son travail terminé. Ni plus, ni moins. Tu n'étais personne. Rien. Tu avais peut-être une petite réputation de bagarreur, celui dont on devrait éviter de chercher mais, tu n'étais pas fou, tu savais que les chuchotements à ton égard allaient de bons trains. Alcoolique, homme à femmes, impulsif et malsain. Certes cela t'aidait à ramener des idiotes dans un lit, celles qui étaient soit disant attirés par les "méchants garçons" mais, cela ne faisait pas ton bonheur. Au contraire tu étais un homme plutôt seul, incompris et mélancolique. Un échec en soit. Tu soupires, ton sang et l'alcool montant doucement jusqu'à tes joues, tu as du mal à avaler ta salive aromatisée au Rhum. Si la jeune femme pensait trouver l'aventure avec un homme comme toi, tu allais être une grande déception. Si elle pensait que tu étais un mauvais garçon, elle n'était qu'une idiote de plus. Tu n'es pas mauvais, du moins tu ne l'étais plus. Alors, que tu étais plongé dans tes pensées, le rire de la blonde vient briser le silence. Comme un retour à la réalité, tu la regardes. « Ondine...C'est une sirène ! Même que... C'est la fille du roi des océans ! Tous les marins connaissent les sirènes...Quand même. » Tu arques un sourcil, ne comprenant pas où la jeune femme voulait en venir. Tu penses bêtement que l'alcool qu'elle avait pu boire commençait lui aussi à accomplir son travail. Voilà qu'elle parle de manière saugrenue. Mais ton cerveau malade de ce soir commence enfin à relier les mots de la jeune femme, pour enfin donner un puzzle certainement faux mais, logique quand bien même. « Ah ! Tu veux dire Ariel, la petite sirène ?! Dis-tu en t'exclamant, si quelqu'un dormait comme toi dans son bateau, tu espérais ne pas l'avoir réveillé. Pas besoin d'être un marin pour la connaître, t'as juste à être un gamin. »

Reprenant la bouteille de ta main droite, tu laisses échapper un dernier rire mais, alors que tu t'apprêtais à boire toi aussi, tu fis stopper lorsque la jeune femme se mit à agir bizarrement. La bouteille se trouvant à deux centimètres de ta bouche, tu restes ainsi pendant un petit moment à regarder du coin de l'oeil Mia. « C'est quoi cette connerie que tu m'fais ? » Puis tu entends son rire, un rire franc et honnête. Le ridicule ne tuait pas, et tu aimais ce côté qu'elle avait, d'être si naturelle avec toi. Se dévoilant, ou du moins, dévoilant la part de folie qu'elle avait. Sans en avoir honte ou peut-être que si mais, elle devrait remercier l'alcool alors. Et comme une vieille habitude qui refaisait surface, tu te mets à rigoler toi aussi. La suivant dans son fou rire. De loin, vous étiez deux ivrognes qui rigolaient pour un rien mais, pour toi, tu pouvais sentir ce lien que vous aviez, il était là caché mais, plus tu passais du temps avec la jeune femme, plus tu le savais présent. Elle te disait quelque chose. « Toi aussi, t'veux jouer à ''Inventons une vie à une sirène '' ? » Tu penches la tête sur le côté, intérrogateur. Mia se mordant légèrement la lèvre pour éviter de rire. Si tu aurais eu le temps, tu ne te serais pas gêné pour détailler chaque trait de visage que la belle avait, commençant par sa bouche dont elle aime tellement faire du mal. Mais alors que tu allais lui demander de t'expliquer ce qu'elle voulait dire, elle reprend la parole une nouvelle fois. « Tu trouves pas qu'on ressemblait à Bonny et Clyde ? Bon, sans les flingues et avec un petit butin... » Comme un réflexe tu la regardes, une écume se dessinant sur le coin de tes lèvres. Finalement tu bois une nouvelle gorgée pour finalement lui redonner la bouteille. Hochant les épaules en même temps. « Meh. Il est vrai que ce couple était connu mais, tu ne savais pas trop pourquoi, leurs prénoms et leur histoire ne te faisait pas trembler, ni frissoner. Au contraire, tu les voyais plus comme des amateurs seulement connu car ils s'aimaient. Alors sans trop savoir pourquoi et dans quel but, ton visage s'approchait lentement du sien, vos souffles entrant en contact, tu peux entendre ton coeur battre, ou peut-être serait-ce le sien ? Des amateurs les deux, on a beaucoup plus de charisme qu'eux si tu veux mon avis. » Un soupire, un murmure.

Tu te recules doucement, le regard taquin et amusé de la situation. « Bon explique moi ton jeu là, j'pense être asser bourré pour faire ce genre de gamineries. » Car oui, même si tu t'amusais à tester la jeune femme, tu ne voulais pas conclure ton temps avec elle maintenant alors, pourquoi ne pas jouer ? Après tout, elle l'avait proposée.
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ce conte a été posté le Mer 2 Mar - 1:52


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Des falaises. Des rochers. Un endroit où jamais un bateau ne s'approchait de peur de risquer de s'échouer. Des rochers coupants comme des rasoirs, forgés par le temps et les vagues infatigables de l'océan. Elle se souvenait que, parfois, elle avait des égratignures quand elle replongeait dans la mer. La petite fille qu'elle avait été se réfugier dans sa grotte sous-marine une fois la nuit tombée pour se reposer. Sous le regard parfois excédé, attristé ou juste indifférent de l'un de ses sœurs qui ne savait plus comment prendre Ondine sans risquer de la faire éclater en sanglots. Les chagrins d'amour... Si c'était ça d'être aimé, elle ne comprenait pas le sens de s'infliger une telle souffrance. Et de laisser les autres découvrir, comment vous blesser au plus profond de votre être.

Parfois, elle y pensait à tout cela. Et puis elle posait son regard sur un visage bien connu. Sur un visage dont elle connaissait chaque trait, chaque cicatrice. D'une précision rare. Il lui rendait son regard avec une pointe d'interrogation. Elle secouait simplement la tête à chaque fois. En se disant que le Prince n'était rien. Simplement un enfant avec le cœur frivole comme le veut l'âge. Au final, ce bambin ne savait presque rien sur elle. Mais lui, qui avait quitté sa silhouette des yeux pour regarder quelques cartes ; Ondine se disait qu'il était le meilleur des gardiens. Mais aussi le pire ennemi. Car lui seul détenait ce pouvoir qu'il ignorait peut-être : la détruire complètement. Mais elle n'était pas effrayée de cette possibilité. Une confiance aveugle. C'est tout ce qu'elle demandait.
Quand sa langue claque violemment contre son palet quand il prononce le nom d'Ariel. C'est pour cela qu'elle avait, d'ailleurs, bu une seconde gorgée. Ariel... C'était qui cette rouquine ? Qui avait copié son histoire ? Sa vie ! Elle ne comprenait pas ce monde. Mais elle détestait profondément ce dessin animé. Il n'était qu'un tissu de mensonges. Pillée. Elle se sentait pillée de l'intérieur.

« Tch. J'te parle des vrai sirènes ! Celles qui terrifient les marins. Qui avec leurs chants sont capables de perdre plusieurs navires dans les brumes... Pas une idiote qui se coiffe avec une fourchette. »

Et elle parlait encore, encore et encore... Si lui n'en avait pas l'envie, c'est bien elle qui voulait se frapper la tête contre un mur. Bonny et Clyde ? Sérieusement ? La distribution de gifles allait bon train dans son esprit quand elle s'arrêta alors. Il venait de réagir. William ne semblait pas vraiment convaincu par cette comparaison.
Cette odeur. Tu l'as connais parfaitement, bien qu'il y manque quelques petites choses. Comme l'odeur de la poudre, celle de la peau ayant passé la journée sous un soleil sans pitié, ce mélange subtil de rhum sur les vêtements et du cuir... Il manquait ces quelques éléments, mais Mia pouvait faire sans pour l'instant. Son visage s'était automatiquement tourné vers lui. Un réflexe, sentant une présence, une ombre presque complètement contre son corps. Les regards qui se cherchent une fraction de seconde, sans réellement comprendre ce qui se passe. Un souffle chaud venant rencontré le sien et caresser ses lèvres martyrisées par ses propres dents.

« Des amateurs les deux, on a beaucoup plus de charisme qu'eux si tu veux mon avis. »

Un murmure. Un frémissement qu'ils se donnent l'un et l'autre. Il ne sait vraiment pas à quel point chaque fois qu'il parle, qu'il bouge... Elle commençait à se demander avec un certain sérieux si elle n'avait pas des tendances masochistes. Cette simple pensée la fit sourire. Et elle put répondre à son compagnon de fortune ce qu'en était sa pensée.

« Je n'en doute pas un seul instant William. »

William-James Morris... Cela n'évoquait rien. Absolument rien du terrible Barbe Noire. Mais elle pourrait certainement s'y faire pendant quelque temp. Mia aussi se détourne de lui pour pouvoir reposer ses yeux sur les silhouettes des vagues. La blonde se frotte un peu le haut de la nuque pour réchauffer cette dernière en sentant quelques courants d'air froid s'engouffrer dans son dos.

« C'est simple ! Celui qui trouve les meilleurs détails sur la sirène ou qui fait les meilleurs remarques gagne. C'est un jeu de surenchère... et un peu débile aussi. »

Elle ne savait pas si l'alcool la rendait terriblement stupide ou tout simplement... Aventureuse ? Mais, c'était assez amusant. Ce qui était le plus triste, c'est qu'elle passait d'un sentiment à l'autre aussi vite que si elle était dans des montagnes russes. Mia ramène alors ses jambes contre sa poitrine après sa magnifique interprétation d'une sirène avec un taux d’alcoolémie tout a fait discutable.

« Alors ? Vas'y, qu'est-ce que tu sais sur la sirène ?  Pas besoin d'être marin, suffit juste d'être un peu un gamin dans sa tête tu sais. » Elle fait une pause de quelques instants. « J'ai déjà dis deux trucs moi ! »

De trop. Comme d'habitude.

© EKKINOX
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ce conte a été posté le Sam 5 Mar - 23:55

It's meant to be.
>
« Heaven only knows how much I love you.
Heaven only knows how much I care.
And even if the sky fell from above you,
You know that I'll always be there for you. »
◊ It was love at first sight, I couldn't bear it
One more night without you.◊
Des créatures légendaires, suivant le flot des hommes de la mer. Cette légende toujours bien ancrée dans le coeur des marins pourtant, la modernité avait fait son travail et avait par la même occasion bâché la légitimité de cette légende. Il y avait des contes sur les sirènes mais, aucun croyant si l'on pourrait dire ça. « Tch. J'te parle des vrai sirènes ! Celles qui terrifient les marins. Qui avec leurs chants sont capables de perdre plusieurs navires dans les brumes... Pas une idiote qui se coiffe avec une fourchette. » Tu rigolas à sa dernière phrase et leva la bouteille pendant deux secondes, il est vrai que la petite sirène ne se rapprochait pas des vraies légendes beaucoup plus sombre. Mi-femme, mi-poisson, des créatures superbes, sans aucun défaut, magnifiques. La petite sirène n'était là que pour les enfants. Depuis quand une sirène tomberait amoureuse d'un humain alors, que son boulot est de les noyer ? Mais encore une fois, c'était pour les enfants et en soit, il en valait mieux ainsi. Imaginez la tête de votre enfant lorsque vous lui expliquez qu'en réalité, il était dit que les sirènes étaient des êtres maléfiques qui tuaient les hommes. Ariel en prendrait un coup et deviendrait certainement une princesse beaucoup moins aimé. « C'est vrai que vouloir se coiffer avec une fourchette est plutôt marrant, et en plus, c'est plutôt impossible qu'une sirène tombe amoureuse d'un humain. » Tu bois une gorgée de ton alcool, qui se trouvait maintenant presque terminé. La bouteille n'avait pas fait long feu avec vous deux.

Puis finalement, tu ajustes ta position. Tout en ayant tes jambes se baladant dans le vide et le haut de ton corps faisant partiellement face à la jeune femme. « C'est simple ! Celui qui trouve les meilleurs détails sur la sirène ou qui fait les meilleurs remarques gagne. C'est un jeu de surenchère... et un peu débile aussi. » Tu hoches la tête, silencieusement alors, que tu essaies tant bien que mal d'assimiler les paroles de la jeune femme. L'alcool venant finalement accomplir l'état final de son travail. Te rendant partiellement présent et en même temps tellement loin. « Alors ? Vas'y, qu'est-ce que tu sais sur la sirène ? Pas besoin d'être marin, suffit juste d'être un peu un gamin dans sa tête tu sais. J'ai déjà dis deux trucs moi ! » Tu souris alors que tu fermes tes yeux, te faisant bercé par l'effet bateau que le rhum avait sur toi. A croire que tu étais déjà dans ton voilier. « Une femme prête à tout pour l'amour, naïve en soit mais, attachante. Fais-tu de manière plutôt soudaine, ces mots sortant de ta bouche sans ton consentement. Comme si tu n'avais pas besoin de réfléchir à propos de cette Ondine. Pas si effrayante que ça. Tu rigoles une nouvelle fois, venant terminé la dernière gorgée de ton rhum. Ton regard s'ouvrant légèrement alors que tu regardes la mer du coin de l'oeil. Un regard nostalgique. Mais, elle reste tout de même la créature la plus belle que j'ai p-. Tu n'oses plus parler. Ne souhaitant plus prononcer un mot. Ton visage se tournant avec douceur vers la jeune femme alors. Il était clair que quelque chose te poussait à agir ainsi. Tu voulais une preuve. Un flash. Un bateau. Une sirène. Comme si une éternité venait de s'écouler, tu laisses glisser ta main droite sur la joue de la demoiselle pour finalement venir sceller ses lèvres des tiennes.

Tu revis. Dévorant ce qui restait de proximité entre vous, tu retrouves au court d'un instant ces habitudes que tu avais. Ce baiser était remplit de passion, comme tous les autres que vous aviez pu partager. Tu romps le contact que tu avais précédemment créée mais, cette fois-ci tu venais poser ton front contre le sien. Ma femme. Un chuchotement bref. Ondine était ta femme mais, pour combien de temps allais-tu t'en rappeler ? S'il faut au petit matin tu allais tout oublier. Qui se trouve être plutôt patiente avec son homme si tu veux mon avis. » Un rire plutôt moqueur mais, tu n'imaginais pas comment elle avait pu faire pour rester muette et faire comme ci de rien n'était.
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Mia Asløg Madsen
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ce conte a été posté le Dim 6 Mar - 1:29


And I run, run, run I can't help it.
AVEC WILLIAM-JAMES MORRIS ♥

Le bruit de l’océan berce doucement ses oreilles. Ne pouvant s’empêcher de sentir l’eau l’entourer comme un cocon protecteur autour d’elle. Elle avait envie de se laisser glisser dans la mer et de disparaître sans faire de bruit. Aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, mais au moins elle savait à peu près où se trouvait le chemin jusque son studio. Il  serait certainement très amusant de voir la demoiselle rentrer en évitant de se casser la figure jusqu’à chez elle. Et Dieu sait que la jeune femme passait une partie de son temps à s’occuper des bleus et d’autres petites coupures qu’elle avait sur tout le corps. Mia n’était pas très douée et son équilibre n’était pas ce qui était le plus reconnu chez elle.

« C'est vrai que vouloir se coiffer avec une fourchette est plutôt marrant, et en plus, c'est plutôt impossible qu'une sirène tombe amoureuse d'un humain. »

Notre blonde lève les yeux vers le ciel et son manteau étoilé. Quel idiot. S’il se rendait simplement compte de l’énormité de ce qui il était entrain de dire. Finalement,  celui-ci lui arrache un sourire. Le danger n’était pas pour l’humain ou la sirène de tomber amoureux de l’autre, mais plutôt des répercussions qu’ils risquaient chacun… Avec les gens de leur propre race.  Elle n’a même pas la force de lui voler une nouvelle fois la bouteille de rhum pour se saouler un peu  plus… Mais se ravisa en voyant le peu qu’il en restait. C’était la sienne principalement après tout. Et à deux, elle était persuadée qu’il était triste de ne pas en avoir eu un peu plus.

« Moi, j’y crois. » murmure-t-elle pour elle-même.

Ses jambes toujours contre sa poitrine, enfin Mia détourne son visage et un peu son buste pour pouvoir aussi lui faire face. Et elle écoute, observe son sourire presque rêveur. Cet homme avait un charme fou lorsqu’il esquissait un petit sourire. Cette impression qu’en plus, lorsqu’il vous lancait ce petit regard, il connaissait toutes les réponses à vos attentes et se faisait un petit plaisir de vous voir danser sur un pied et sur l’autre pour voir, comment vous vous sortez. Ou comme si il avait un grand projet pour vous.

Et maintenant, quel est ton projet pour moi Barbe Noire ?

« Une femme prête à tout pour l'amour, naïve en soit mais, attachante. »

Arquant un sourcil, Mia le regarde curieusement. L’impression de se retrouver dans les mots qu’il prononçait. Elle s’attendait à quelque chose de plus excentrique ça. C’était tellement banal… C’était tellement à quoi elle ressemblait dans le fond.

« Pas si effrayante que ça. »
« Hey ! Les sirènes, c’est quand même cens- »
« Mais, elle reste tout de même la créature la plus belle que j’ai p- »

La jeune femme sent son corps se glacer sur place. Son regard est rempli à la fois de curiosité, mais aussi d’une certaine appréhension. Il ne parlait plus lui-même. Et pour en rajouter une couche, il se rapprochait dangereusement. C’était une sorte de blague, c’est ça ? Son taux d’alcool devait actuellement crever le plafond, il se disait que c’était le bon moment de faire son Don Juan. Même en sachant pertinemment cela, Mia n’arriva pas à se reculer. Même pas un léger mouvement pour lui faire comprendre qu’il était hors de question pour elle qu’il la touche. Une fille si amoureuse et faible face à lui, c’est ce qu’elle était.

Et puis ce contact. C’est une bouffée d’air qui pénètre violemment ses poumons quand elle retrouve ses lèvres. À la place de son cœur, ce sont des tambours des guerres qui battent à la place. Ce n’est plus du sang, c’est de l’adrénaline qui parcourt son corps. Une de ses propres mains vient se glisser au niveau de son cou pour redécouvrir quelques instants son épiderme. C’est la passion qui domine ce baiser, pendant quelques secondes elle retrouve l’homme qu’elle aimait. Son langage corporel et sa chaleur. Et puis, ils se séparent. Avec grand regret pour sa part. Dis-le. Dis-le.Dis-le.

« Ma femme. »

Gardant ses yeux fermés contre son front, elle a envie de rire à son nez.

« Bingo Captain. » sa voix est faible, presque inaudible.
«Qui se trouve être plutôt patiente avec son homme si tu veux mon avis. »

Elle ferme son poing et frappe son épaule. Rien de bien violent naturellement et de toute manière, elle n’en n’avait pas la force. Ni physiquement ni moralement. Ses doigts saisissent alors son haut et la jeune femme se met à serrer le tissu entre ses doigts avant de relever finalement son regard vers lui. Il était là. Elle pouvait le voir dans ses yeux. Quelque chose, cette chose venait de se réveiller en lui. Mais même elle craignait qu’elle ne se rendorme de nouveau.

« Pourquoi… Pourquoi je suis celle qui se souvient de toi ? De nous. De tout. Mais toi… Ça t’amuse, c’est ça ? Je mériterai une médaille ou je ne sais quelle récompense pour supporter toutes tes excentricités ! »

Son regard bleu-vert fond dans l’infinité bleutée de celui de Barbe Noire. Finalement, son autre main se pose sur sa joue pour pouvoir l’observer. Comme s’il connaissait la réponse… Soufflant contre ses lèvres, elle ne peut s’empêcher de continuer.

« Cet endroit… il n’est pas pour nous. C’est une cage. Tout est si… ennuyant… »

Mais elle l’avait retrouvé. Un peu. Quelques instants perdus dans le temps. Alors, sa tête se repose aussi un moment contre son cou et sa clavicule. Juste pour sentir sa présence contre son corps. L’alcool, ce n’était vraiment pas son fort. Elle avait envie d’hurler de joie, de danser, de lui hurler dessus, l’embrasser, faire l’amour, de l’insulter pour sa lenteur. Et puis elle rit contre sa peau.

« Tu es un homme cruel... »

© EKKINOX
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