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 (poppy) we keep this love

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Percy Calloway
Percy Calloway
i walked with you once upon a dream
Date d'inscription : 20/08/2015

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ce conte a été posté le Lun 18 Jan - 20:19

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percy & poppy
J'étais tranquillement en train de dormir dans la réserve de la pharmacie. Je manquais énormément de sommeil. Je me sentais affaibli et j'avais profité de ma pause déjeuner pour essayer de dormir une petite heure. Mes clients avaient bien relevé le fait que je semblais épuisé. Et comment. Dès que j'étais chez moi je dormais mal, sans savoir pourquoi. La seule nuit où j'avais bien dormi c'était quand j'avais été chez Poppy. A croire que j'avais quelque chose de néfaste chez moi qui m'empêchait de récupérer. Les cauchemars envahissaient à chaque fois mes esprits. Je dormais paisiblement. Mes rêves étaient envahis de couleur doré. Je m'imaginais flottant dans les airs à répandre le bonheur. Bizarrement, je me sentais comme chez moi dans ce rêve, moi-même. C'était assez déstabilisant. Un collègue vint me secouer pour m'avertir que l'ouverture de l'après-midi était faite. Je me mis à bailler et à cligner des yeux avant de me redresser. Une petite heure n'était décidément pas assez. Je sentais toujours le poids de la fatigue. A croire qu'il faudrait que je consulte à force. En allant aux caisses je me rendis compte que ma montre scintillait du moins les aiguilles, c'était assez bizarre. Je sentis une brûlure me prendre au poignet, comme si c'était chaud. C'était assez étrange. Je secouais la tête, encore mon imagination qui me jouait des tours. J'arrivais dans la pharmacie en souriant. « Bonjour ! » Fis-je à une vieille cliente qui me tendait son ordonnance. Je me mis à la lire mais j'avais bien du mal à me concentrer dessus. « Vous allez bien ? » Cette question me pris au dépourvu, mais je souris. J'avais l'habitude, c'était la question de mes clients ces derniers temps quand ils voyaient mon visage tiré par la fatigue. « Vos yeux... » Quoi mes yeux ? Je fronçais les sourcils. Je ne comprenais pas. J'ignorais la question en allant chercher les médicaments de la cliente. Je ne pus m'empêcher de me regarder un instant dans le miroir et ce fut à ce moment-là que je pris mes paniques. La couleur de mes yeux virait au doré. Cela me déstabilisait et j'en laissais tomber les boîtes de médicaments. Je commençais à paniquer. Je ne comprenais rien. L'effet de la fatigue ? Je devenais fou ? Je ne voulais pas rester là, je ne voulais pas travailler sans y penser. Je passais devant un collègue et je lui donnais les boîtes en lui avertissant que je partais de sitôt. Je ne lui avais même pas laissé le temps de répondre que je pris ma veste et que je sortis en courant de la pharmacie. Je devenais fou, je devenais fou. Je répétais cette phrase en courant pour rejoindre le cabinet dentaire. J'avais couru à en perdre haleine. J'avais mal à la tête. Ce rêve me hantait ce qui était étrange et ma montre pétait un câble. « C'EST UNE URGENCE ! » J'avais limite agressé la secrétaire sans le vouloir. Elle me certifiait qu'actuellement il y avait un patient. Je restais dans le hall à cogiter jusqu'à ce que la porte s'ouvre pour libérer le patient. Avant même qu'elle n'ait eu le temps de dire quoique ce soit je poussais Poppy dans son cabinet avant de fermer la porte. « Je deviens fou, je deviens taré. J'AI LES YEUX QUI SONT DORES ! DORES ! » En voyant son air interrogateur je pris un petit miroir qui traînait et je regardais. Rien. Ils étaient parfaitement normaux. Je devenais vraiment taré. J'avais envie de pleurer sur le coup. Ma montre brûlait mon poignet et les aiguilles scintillaient je l'enlevais la laissant tomber par terre et passait ma main sur ma brûlure. Je virais fou. Officiellement. J'étais complètement apeuré et je n'osais plus regarder Poppy.
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ce conte a été posté le Lun 18 Jan - 22:43

 
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percy & poppy
« Ça va faire mal ? » demande le gamin, hésitant. Il a le regard affolé, à l’image de celui du lapin devant les phares d’une voiture. La peur se lit clairement sur son visage, tandis qu’il porte ses mains devant sa bouche en signe de défense. « Mais non, mais non. » Poppy s’approche, un masque chirurgical lui barrant la moitié de son visage. Elle doit être impressionnante, ainsi vêtue. Mais c’est la tenue réglementaire. Comme si, quand elle était une fée, il fallait qu’elle se soucie de l’hygiène. Elle pousse un soupire silencieux à cette pensée, qu’elle chasse d’un battement de cils. « Je vais compter jusqu’à trois. » L’enfant semble résigné à cette idée. Ou alors ce sont les yeux foudroyants de sa mère qui le font changer d’avis et jeter l’éponge. Le garçon met les bras le long de son corps, prend de grandes inspirations. « Un… » Poppy prend sa pince, la place dans la bouche du garçon. « Deux… » Il n’y aura pas de trois. Car à peine a-t-elle finit de parler que d’un coup sec elle arrache la dent couverte de caries du garçon. « Pas de trois ? » Un rire cristallin siffle d’entre les lèvres de la dentiste. « Non bonhomme, c’est fini. » Le garçon parait surpris, et porte les mains au niveau de sa joue. Triomphante, Poppy lui tend la dent, encore couverte de sang et de morceaux de gencives. « Beurk. » Il détourne le regard, tandis que Poppy reste en admiration devant ce trésor. Contempler des dents, une éternelle satisfaction. L’ancienne fée des dents est tirée de ses rêveries par le gamin qui crache le contenu de son gobelet dans le lavabo, et qui se lève pour rejoindre sa mère. « On peut y aller ? Je veux la glace que tu m’as promis ! » La mère acquiesce, tandis que le garçon semble déjà avoir oublié le petit désagrément du dentiste. « Tu ne prends pas ta dent, pour la déposer sous ton oreiller ? » La surprise se lit sur le regard du garçon et de sa mère. Surement se demandent-t-ils si elle est sérieuse. « C’est des conneries, ces histoires. La fée des dents, elle a jamais existé. » Et c’est comme si un poignard s’enfonçait dans sa maigre poitrine. Poppy accuse le coup, se contente d’avoir un petit rire forcé. « Comme tu voudras, je la garde pour moi dans ce cas. » qu’elle souffle, déposant la dent avec mille et une attentions dans un petit flacon qu’elle referme. Une de plus à ajouter à sa collection. « Passez une bonne journée, et à l’année prochaine. » Elle entend le garçon ronchonner avec un hochement d’épaules. Quels enfants aiment aller chez le dentiste ? La réalité, c’est qu’ils l’évitent, la craignent comme la peste. Comme le croque-mitaine. Elle frémit à cette pensée. À peine a-t-elle ouvert la porte de sa salle de consultation qu’une ombre jaillit à l’intérieur. Poppy va pour l’arrêter, et pour lui demander ce qu’il se passe, mais elle reconnait la silhouette de Percy. Son regard est apeuré, affolé. Il parait en proie à de sombres terreurs. « Qu’est-ce… » Poppy n’a pas le temps de finir sa phrase, déjà Percy vocifère des paroles qu’elle peine à comprendre. Des yeux, dorés ? Elle fronce les sourcils, mime l’incompréhension, tandis que Percy se regarde dans un miroir et qu’il ne remarque rien de particulier. Pas d’éclats dorés dans le regard. « Calme-toi Percy. » qu’elle murmure dans un souffle, posant ses deux mains sur les épaules de son meilleur ami. Elle a sa voix qui se teinte de douceur et de calme, cherchant à se faire apaisante. Elle force Percy à la regarder en plaquant ses mains contre ses joues, et plonge son regard dans le sien. S'y noie, l'espace d'un instant. « Hey. Tout va bien. Raconte-moi ce qu’il s’est passé. » Ses yeux ne peuvent s’empêcher d’accrocher les cernes et le ton blafard de Percy. Un instant ils se teintent de tristesse à cette vue, avant que Poppy ne se reprenne. « Depuis combien de temps tu n’as pas dormi ? » Sa voix trahit cette fois de l’inquiétude. Le sommeil. Un sujet sensible entre eux depuis que ce dernier est en proie à d’horribles cauchemars et qu’il ne ferme pas l’œil de la nuit. L’épuisant toujours un peu plus chaque jour.
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Percy Calloway
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ce conte a été posté le Mar 19 Jan - 19:51

 
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J'étais paniqué, complètement paniqué. De voir cette couleur dans mes yeux m'avait fait perdre le peu de patience qu'il me restait. J'étais épuisé et un rien bizarre me mettait dans des états pas possible. Je savais que mon collègue m'en voudrait que je sois parti en toute hâte mais je ne voulais pas avoir à faire encore à des questions de mes clients et à leur regard un peu trop curieux. Qu'est ce que je pourrais leur dire ? Que je n'arrivais plus à dormir chez moi et que bizarrement c'était quand j'étais autre part que j'arrivais à dormir ? Et encore, je faisais des rêves par moment où je pensais que c'était moi qui faisait tout. Cette fois-ci j'avais l'impression d'avoir volé dans le ciel. Je devenais fou, je pensais que c'était la seule explication possible. Je m'étais alors ruée dans le cabinet dentaire de ma meilleure amie pour trouver une source de réconfort. Je m'étais empressé et je l'avais même bousculé pour rentrer dans son cabinet, le corps tremblant. J'étais épuisé mais je ne voulais pas rester seul, j'étais en train d'avoir des hallucinations, je le savais. Je n’avais même pas eu le temps de lui laisser la parole que j'avais sorti toutes sortes de phrases saugrenues. Pourquoi étais-je venu ? Elle allait me prendre pour un fou. Ma montre m'avait brûlé le poignet et je l'avais enlevé très rapidement. C'est alors que mon prénom sortit de sa douce voix. Je m'étais sur le coup un peu calmé. Je n'avais pas osé la regarder, j'avais un peu honte d'être entré à la va-vitre dans son cabinet en sortant des inepties. Ses mains se posèrent sur mon visage et elle me força à la regarder droit dans les yeux en me demandant de lui expliquer ce qui s'était produit. J'étais muet. Je ne voulais pas lui raconter ce rêve et surtout ces délires. Elle allait croire que j'avais définitivement pété un plomb. Je la regardais droit dans les yeux et je sentis la tension descendre petit à petit. J'arrivais à me calmer. Elle arrivait toujours à me calmer, rien que par un simple regard. Elle me scrutait du regard en me demandant depuis combien de temps je n'avais pas dormi. Il ne fallait pas être sorcier pour comprendre que mon sommeil était agité, j'avais les cernes de plus en plus creusé et surtout le teint de plus en plus pâle. « ...j'ai fais une sieste ce midi dans la réserve de la pharmacie, enfin... j'ai essayé. Sinon j'ai pas dormi de la nuit, enfin, peu. » Je roulais des yeux. Rien que de penser aux cauchemars j'en avais des frissons. Ce sable noir qui s'incrustait par mes narines et par ma bouche et où j'avais la sensation d'étouffer, j'en avais horreur. Je commençais à avoir terriblement peur. « En dormant j'ai rêvé que je volais, tout était doré, tout. » Je me rappelais de tout, même de la sensation sur mon corps, ça me déstabilisait. « … Une cliente m'a dit que mes yeux étaient dorés. DORES. » A croire que c'était le détail qui m'avait réellement choqué. Je me dégageais de sa semi-étreinte pour me baisser et ramasser ma montre. Les aiguilles étaient redevenues normales. Comme si tout était redevenu normal et me faisait passer pour un fou. « Les aiguilles ont scintillé. » Fis-je doucement. « Tu me crois...hein ? » J'essayais de me rattacher à mon amitié avec elle, mais ça se trouve elle me prendrait pour un fou en manque de sommeil qui hallucinerait. C'est ce que je pensais aussi. Mais les maux de tête ne partaient pas depuis que je m'étais réveillé. Il faudrait vraiment que je trouve un moyen de récupérer du sommeil, je ne pouvais pas rester ainsi.
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ce conte a été posté le Jeu 21 Jan - 15:09

 
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percy & poppy
Elle ne sait pas quoi dire, Poppy. Pas quoi faire. Elle observe son meilleur ami, le regard inquiet et le cœur tambourinant dans sa poitrine. Elle a le souffle court, les joues rougies par la surprise. Et puis y’a de la tristesse qui se lit dans le fond de ses yeux, quand on y regarde bien. Il lui fait de la peine. Voir ses cernes, sa douleur, sa détresse. Ça lui brise le cœur. Il ne sait pas ce qui lui arrive, panique, commence à se croire fou. Et Poppy, elle est là, à l’observer, sans trop savoir lui répondre quand il lui parle de ses inquiétudes et de ses craintes. Elle se sent bête. Se sent inutile. Et elle le vit mal. Elle observe Percy défaillir un peu plus chaque jour, ne répond pas quand il lui parle de ses cauchemars incessants. Elle est une piètre amie. Pire, une menteuse. Elle se joue de lui, passe son temps à lui mentir quand en réalité elle connait la solution à tous ses problèmes. Georgie, sa fiancée, et accessoirement le Croque-Mitaine. C’est elle, qui le prive de sommeil et qui le fait mourir à petit feu. Et Poppy, dans tout ça, et bien elle tient le rôle de spectateur. Cruelle réalité qui lui donne la nausée, mais rôle qu’elle ne peut se résoudre à changer. Elle en vient à penser qu’elle devient la partenaire du Croque-Mitaine. Qu’elle est sa complice à taire son secret. De plus en plus, Poppy peine à accepter le reflet qu’elle dégage lorsqu’elle se regarde dans le miroir. De plus en plus grandissent en elle un sentiment de culpabilité et de dégoût. Elle ne sait pas quoi faire, l’ancienne fée. Partagée. Tiraillée. Comment réagirait-il, si elle lui disait la vérité ? Si elle lui racontait qu’ils venaient d’un autre monde, d’un autre univers. Qu’il ne s’appelle pas Percy Calloway mais Sandman. Que sa fiancée n’est autre que le Croque-Mitaine, son ennemi juré, et qu’elle, elle n’est pas sa meilleure amie mais l’amour de sa vie… Il la prendrait pour plus folle que lui, à tous les coups. Et puis comment prendrait-il le fait que pendant l’année qu’ils ont passé à Portree, Tooth n’ait rien dit ? Qu’elle ait fermé les yeux sur le fait que le Croque-Mitaine se rapprochait de lui ? Au point d’être à deux doigts de le tuer ? Il ne le lui pardonnerait jamais. C’est surement ce constat qui pousse aujourd’hui Poppy à ne rien dire. A repousser ce secret qui, elle le sait, finira par courir à sa perte. Tôt ou tard, elle l’espère, Sandman se réveillera. Pourra-t-il lui pardonner son silence ? Elle a un petit sourire discret qui se dessine sur ses lèvres lorsqu’il lui raconte son rêve. Qu’il volait et que tout était doré. Percy se rappelle de qui il est. Ou du moins il se rapproche de plus en plus de la vérité. Elle est à deux doigts de le mettre sur la piste de son identité, mais Percy continue sur sa lancée et ne lui en laisse pas l’occasion. Loupé. Il lui parle de la cliente qui a vu un éclat doré dans son regard. Les yeux de Sandman. Aussitôt qu’il lâche cette révélation, il se dégage d’elle pour ramasser sa montre. Elle le suit du regard, puis pose ses yeux sur les aiguilles qui sont tout à fait normales. Surement ont-elles réellement scintillé, quand le Sandman en Percy a tenté de se réveiller… Il lui demande si elle le croit. Et Poppy, elle peut pas s’empêcher de s’approcher de lui, d’envelopper ses doigts tenant sa montre avec ses propres mains. « Je te crois. » qu’elle lui répond d’une voix douce et sincère. Bien sûr qu’elle le croit. « Un jour tu trouveras une explication à tout ça. » qu’elle souffle dans un murmure, avant de prendre délicatement la montre entre ses doigts  fins. « Et si par hasard tu as encore ce regard doré ou que les aiguilles de ta montre scintillent, ne panique pas. Respire calmement, et analyse la situation. » Elle conclut sa phrase par un sourire, tandis que ses mains reviennent le long de son corps et que la montre est à nouveau au poignet de Percy. « N’ais pas peur de ta différence. » Accepte-la. Et peut-être que la lumière jaillira en toi. « Tu comptes en parler à Georgie ? » Une question qu’elle veut anodine et sans la moindre arrière-pensée. Bien que la réalité soit toute autre.  
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Percy Calloway
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ce conte a été posté le Sam 23 Jan - 13:51

 
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La panique m'avait envahi rapidement comme beaucoup de fois ces derniers temps. La fatigue n'arrangeait rien, j'étais épuisé et tout ce dont je rêvais à présent c'était du sommeil sans cauchemar. Nolan m'avait souvent dit que ça venait de chez moi en laissant ses phrases en suspens. Il insinuait que c'était de la faute de ma fiancée mais je ne voyais pas en quoi, je ne voyais pas comment elle pouvait produire mes cauchemars. Je frissonnais à chaque fois que je repensais à ceux-ci. Je m'étais donc endormi dans la réserve de la pharmacie pensant récupérer des heures de sommeil mais c'était pire. Un rêve avait envahi mes pensées, un rêve qui se dessinait et ressentait comme réel. Le genre de rêve où vous vous trouvez fatigué au réveil. Je m'étais alors réfugié chez Poppy, sans savoir trop pourquoi, dès que je me sentais pris de panique ou que j'avais peur de quelque chose ou encore que je me sentais tellement épuisé, j'allais me retrouver chez elle. Je trouvais en sa compagnie une douceur qui me calmait. Encore cette fois, il m'avait fallu seulement quelques minutes, un regard, ses mains sur mes joues pour que j'arrive de suite à me calmer. Je respirais doucement et mon cœur reprit un rythme cardiaque correct. N'empêche sur le coup elle devait penser que j'étais en train de perdre la boule avec tout ce manque de sommeil. Sauf qu'elle m'avait déclaré ces mots : je te crois. Juste ces mots m'avaient réconforté. Je ne devais pas être fou si elle croyait quelque chose d'aussi extravagant. Je ne lui avais pas mentionné le fait que je me sentais lié à ce rêve, que c'était comme si j'avais vécu réellement quelque chose, quelque chose que j'aurai oublié car voler dans les airs et répandre le bonheur par de légers fils dorés qui se transforment en une forme que je décide, franchement, cela ne pouvait pas être vrai. Personne ne volait dans la réalité. J'avais alors tu ces détails afin qu'elle ne s'inquiète pas de ma santé mentale. Elle avait murmuré quelque chose mais je ne l'avais pas entendu, c'était le reste de ses paroles qui me firent arquer un sourcil. Analyser la situation ? C'était un peu bizarre comme conseil. Ma différence ? Punaise j'avais peut-être du prendre un coup sur la tête au final. Peut-être qu'une tonne de boites de médicaments m'étaient tombés sur la tête dans la pharmacie et que j'étais actuellement sur le sol assommé. Cela expliquerait beaucoup de choses pour le coup. « De...de quoi tu parles ? » Je m'étais légèrement reculé. « Tu parles comme un espèce de mage. C'est assez déstabilisant. » C'était vraiment bizarre et je commençais à me poser des questions. J'avais enfilé de nouveau ma montre qui avait arrêtée de faire des siennes. Elle m'avait alors demandé si j'allais en parler à Georgie. Très bonne question. « Pourquoi ? » Cette question était sortie toute seule de ma bouche. Georgie était toujours derrière mon dos à l'appartement et à force cela m'irritait un peu. « J'sais pas. » Déclarais-je en me laissant tomber sur le siège de consultation. C'était une question que je ne m'étais pas du tout posé pour le coup. « Je parie que tu vas me dire, de ne pas le faire. » Je levais les yeux vers elle pour l'observer.
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