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 "Oh fuck hell, no. NO. Please, no." + Esteban & Lena.

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Lena Wilson
Lena Wilson
i walked with you once upon a dream
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ce conte a été posté le Mar 16 Fév - 16:37


❝ Oooh fuck hell, no. NO. Please, no. ❞
- Esteban & Lena -
“Toute tentative en vue de diviser quoi que se soit par deux devrait, a priori, nous inspirer une extrême méfiance.”
  Il y avait de jours avec, et des jours sans. C'était le principe même de la vie, en réalité. Aujourd'hui devait certainement être un jour sans, du moins Lena en était-elle persuadée. Tout avait très mal commencé pour elle. D'abord, elle s'était réveillée cinq minutes avant que son réveil ne sonne, et cela avait créé en elle une petite frustration qui l'avait fait gémir de dépit dans le fond de ses couvertures. Lorsqu'elle avait vu l'heure, elle avait cru être maudite, comme si quelqu'un avait décidé de lui faire une mauvaise blague. Et, forcément, à peine avait-elle réussi à se rendormir un peu que le réveil avait saturé l'air de sa mélodie bien trop violente au goût de l'arc-en-ciel vivant. Donc, c'était déjà de très mauvaise humeur qu'elle s'était levée de son lit, l'esprit encore embrumé par ses rêves, et qu'elle avait entreprit de se faire un thé. Mauvaise idée, au demeurant, car la demoiselle s'était renversé de l'eau bouillante sur le pied, en criant de douleur et en chouinant jusqu'à sa douche pour mettre sa peau brûlée sous l'eau glacée. Un réveil en fanfare ; cela aurait fait un très beau titre de chanson. Donc, le pied gelé mais brûlé, l'esprit brutalement réveillé, la frustration bien ancrée, son thé pas encore avalé, la jeune femme en avait déduit qu'elle aurait mieux fait de retourner se coucher. Mais, naturellement, elle n'en avait pas du tout la possibilité, puisqu'elle devait aller travailler. Et ce fut de fort mauvaise humeur, après avoir mis de la crème sur son pied et après l'avoir bandé, qu'elle était retournée dans sa cuisine pour se faire ce thé dont elle avait cruellement besoin. Sans autre événements déplorables à déplorer, Lena avait pu tranquillement se préparer pour aller travailler, comme tous les jours, en boitillant légèrement.

Et le reste de la journée aurait pu se passer au mieux. Aurait pu, seulement. Elle avait fait son service, comme d'habitude, en offrant aux clients ses plus beaux sourires malgré la douleur dans son pied. Elle avait chantonné, en se forçant un peu, pour que les habitués du lieu ne la trouvent pas étrangement différente – elle ne l'était pas, d'ailleurs, mais se persuadait de l'être puisque la journée lui semblait horriblement anormale – et elle avait même fini par retrouver une réelle bonne humeur, indépendamment de la présence de Blythe dans la même pièce qu'elle, à grand coup de thé avalé entre deux services. Et puis, il y avait eu cet insignifiant petit événement, cette ridicule petite péripétie qui n'aurait même pas dû en être une. « Lena, il faudrait que tu ailles en cuisine. » lui avait-on dit. Et la pauvre petite Lena avait déglutit, si visiblement qu'un client lui avait demandé si elle allait bien. Alors, elle avait tout simplement acquiescé, tout en ayant envie de dire que non, que ça n'allait pas et que dans cette maudite cuisine se trouvait Esteban. Esteban, le pâtissier. Mais si ! Celui qui changeait d'attitude en fonction des personnes qu'il avait sous le nez. Il avait tout pour être adorable, pourtant, se disait Lena. Il avait l'air gentil, même. Et, indéniablement, la demoiselle avait envie de lui parler. Mais elle avait peur. Peur de lui, peur de ce qu'il pouvait être devant elle. Si bien qu'elle avait prit l'habitude de gentiment longer les murs en sa présence, et de rire nerveusement s'il devait s'adresser à elle. Et là, on lui demandait d'aller dans la cuisine. Dans son repère, à cet homme sur lequel Lena avait des à-priori aussi fournis que la barbe d'un biker. Et elle se figea littéralement, lorsqu'il fut ajouté à cette horrible demande ; « Il faudrait que tu demandes à Esteban de faire encore de ses cupcakes à la framboise ! » Le petit monde de Lena sembla totalement s'écrouler sous elle.

Elle avait l'habitude de trembler, mais la sensation était toujours particulièrement désagréable. Or, en entrant dans cette cuisine, Lena tremblait comme une feuille. Morte de trouille. Peut-être qu'elle aurait dû voir un psychiatre, pour ça ; être aussi anxieux relevait de la psychose. Tout à fait naturellement, elle se retrouva à se cacher à demi dans un coin de la cuisine, rassemblant tout son courage pour pouvoir prendre la parole. Les mots ne sortaient pas. Et elle avait beau se dire « Allez Lena, un petit effort. » rien ne venait. Rien, si ce ne fut un petit couinement, suivi d'un bref ; « Cupcakes aux framboises. » qui lui donna l'air d'avoir des tocs verbaux. Et son regard se figea sur le sol, comme s'il contenait à lui seul la réponse à toutes les questions de l'univers. Et, naturellement, elle ne fut pas du tout capable d'offrir plus de mots à ce pauvre Esteban. Et Lena, elle, essayait tranquillement à cette seconde très précise de faire corps avec le mur contre lequel elle était appuyée. Elle espérait encore y parvenir, même en sachant qu'elle ne pouvait définitivement pas entrer dans le mur. Mais, peut-être que si elle poussait encore un peu plus...  
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Esteban Rosenberg
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ce conte a été posté le Mer 17 Fév - 1:05


❝ Oooh fuck hell, no. NO. Please, no. ❞
- Esteban & Lena -
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  Esteban il a toujours été comme ça, parfois terre à terre, parfois rêveur et la tête dans les nuages, parfois calme et parfois une vraie tornade, Esteban il est aussi changeant qu’un ciel d’octobre, il est aussi libertin que prude et aussi introverti qu’extroverti, il embrasse qui il veut, il recale qui il veut. Esteban c’est un enfant indécis qui sait pourtant ce que la vie veut dire, il le sait comme tout le monde mais peut-être qu’il est loin de l’insouciance des gens de son âge ? Peut-être qu’il est juste comme ça, qu’il faut l’accepter, que le fait que son caractère soit changeant est une particularité qui le rend un peu plus spécial que les autres. Chaque personne qu’il affronte s’en rend compte, avec un homme il sera plus distant qu’avec une femme, il sera plus proche de Blythe que de Lena, il touchera plus le bras des gens qui ont l’air doux que ceux des gros motards flippant. Il est comme ça, il est un ange qui se laisse parfois engloutir vers le fond, un enfant qui empile des gâteaux comme il ferait avec des legos. Il est comme un gosse sous la pluie qui s’amuse avec les flaques et parfois il est la mère qui gronde l’enfant qui fait ça. Il est changeant peut-être un peu trop, les personnes sont toutes différentes après tout ? Il est un caméléon des relations humaines et il l’assume, il l’assume avec tout le monde, avec Blythe surtout, elle le sait qu’il est comme ça et la brune sait qu’il n’y a pas de raisons pour que leur relation change du tout au tout à cause d’un simple écart de comportement, parce qu’ils sont bizarres et qu’ils font étrangement la paire. Esteban c’est un pâtissier un peu trop jeune qui se fera bientôt embauché définitivement, un enfant qui a peut-être grandi trop vite à son goût. Quand certains font la fête, il reste chez lui à concocter des recettes ou bien il se fait de l’argent sur le dos du pervers vieillissant qui de toute façon ne le touche pas et ne le toucheront jamais, il n’a jamais pensé à la possibilité que cela arrive un jour, parce que dans sa tête, ça n’arrivera de toute façon pas. Il est indépendant et en même temps dépendant, il est drogué à ses médicaments et sa maladie le consume à la manière d’une flamme avec la cire d’une bougie, petit à petit. Il est comme ça, un Métamorphe de l’âme, une personnalité changeante et un visage toujours aussi calme, la seule personne capable de l’énerver c’est un certain chat qui ne montre même pas les crocs, et il ne comprend pas Esteban, il ne sait pas pourquoi c’est si important pour ce gars qu’il ne fasse qu’attention qu’a lui et surtout, il ne sait pas pourquoi il se sent vexé quand le métis l’ignore.

C’est pathétique, il le sait, il montre sa jalousie comme une jeune fille essaie de la cacher à son premier amour, une histoire d’adolescent dans sa tête de presque adulte. Il assume, il se bat, ou non, il n’assume pas et il rend les armes. La douleur marque l’âme et l’empêche parfois de se battre, il ne se bat plus pendant ses pauses où il finit finalement par dormir à même une table, il ne prend pas de pauses le midi, il ne mange qu’une fois dans la journée et il a toujours l’air d’un clou, trop maigre trop fragile, trop si, trop ça. Parfois à travers la porte de la cuisine il aperçoit le monde qui l’entoure, un monde beaucoup moins beau que celui de la pâtisserie où un jour il régnera en maître, du moins, il l’espère. Esteban est riche, il gagne de l’argent, il accumule, encore et il ne dépense pas, ses parents le nourrissent et lui donne de l’argent de poche, ils n’ont pas encore assimilé que selon la loi en Écosse leur enfant est adulte, majeur. En Allemagne il était encore un enfant le droit de voter à seize ans et pourtant la majorité à dix-huit et maintenant qu’il a dépassé cet âge ses parents prend en exemple les États-Unis. De toute façon, il sait qu’il est dans sa cage d’argent et qu’il n’en sortira jamais, il sait qu’il vivra toujours dans cette immense maison près des falaises, que ses parents seront toujours aussi absents et qu’ils vieilliront dans un endroit au soleil envoyant toujours plus d’argent à leur fils pas encore assez grand. Peut-être que ça doit se passer comme ça en fait ? Puis, pourquoi il rêve de sa vie alors que c’est encore une journée de travail qui s’annonce aujourd’hui ? Ses mains font le travail seules, son cerveau ne réfléchit même plus, tous les gestes sont incontrôlés et mémoriser, il pourrait même pâtisser dans son sommeil que ça ne l’étonnerait même pas. Puis, un murmure, il n’était pas sûr d’avoir bien entendu, alors ce visage se tourna vers le coin de la cuisine, il avait bien entendu la voix de Lena, il ne l’avait jamais vraiment entendu, la demoiselle étant beaucoup trop timide pour venir lui parler, ou impressionner ? Pourtant il n’était pas bien grand et costaud. « Pardon ? » Qu’il demande, toujours pas sûr d’avoir bien compris, se rapprochant de la licorne souhaitant seulement disparaître. « Tu sais que je ne vais pas te manger ou pas du tout ? » Qu’il murmure en croisant les bras juste devant le lièvre. « Donc… Tu peux répéter sans bégayer ? » Il soupir, l’air blasé, ce n'est pas qu’il n’aime pas la jeune fille, c’est juste qu’il a du mal à la jauger, et pourtant sa voix est douce à ce moment comme s’il voulait juste la rassurée pour qu’elle n’explose pas en plein vol.
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Lena Wilson
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ce conte a été posté le Mer 17 Fév - 23:11


❝ Oooh fuck hell, no. NO. Please, no. ❞
- Esteban & Lena -
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  Elle était un peu bête, parfois, Lena. Ce n'était pas tellement de sa faute ; elle avait peur. De tout. Quasiment tout le temps. Et ce n'était pas si simple que ça à vivre, au quotidien. C'était un peu comme une sorte de malédiction, qui la faisait passer pour une tarée aux yeux d'une bonne partie des habitants de Portree. Il y avait ça, et son style vestimentaire, à vrai dire, mais c'était une autre histoire. Toujours était-il que sa faculté à paniquer pour un rien était épuisante au quotidien. Elle aurait bien voulu, elle, ne pas avoir peur comme ça. Elle aurait bien voulu être de ceux qui sont courageux, qui n'ont peur de rien ; mais elle n'était pas comme ça. Lena avait même peur de son ombre, parfois, si elle n'était pas préparée à la voir apparaître. Alors de quelqu'un qu'elle n'arrivait pas à cerner... C'était compliqué, pour elle. Compliqué de gérer l'incompréhension dans laquelle elle se retrouvait face à Esteban. Elle était sûre qu'elle l'aurait adoré, si elle avait fait un effort. Mais faire des efforts, c'était quelque chose de compliqué pour elle. C'était comme se forcer à être au-dessus d'elle-même ; et elle ne s'en sentait pas capable. Et puis, parfois, elle passait pour une débile à cause de tout ça. Du fait qu'elle ai peur. Comme aujourd'hui. Comme dans cette cuisine, alors qu'elle était à deux doigts de se liquéfier de terreur face à son cadet. Tant et si bien qu'elle n'avait réussi qu'à faire dégouliner de sa bouche des sons à peine articulés qui avaient formé une phrase sans grand sens. Et, naturellement, ça n'avait pas échappé au pâtissier. Naturellement. Est-ce que cette journée pouvait être pire ? Visiblement, oui. Car à la seconde où Esteban prit la parole, Lena sursauta si violemment qu'elle manqua de se cogner contre le meuble le plus proche. Et, assez instinctivement, elle essayait déjà de fuir vers la porte.

Pourtant, il n'avait rien dit de méchant. Un simple « Pardon ? » ; et le voilà qui se rapprochait. Et cette simple action tétanisa littéralement Lena, qui échappa un léger couinement ridiculement pathétique. Suivi d'un rire nerveux, face à la question du plus jeune. Là. Là, il était juste devant elle, et elle tremblait un peu plus. Pourtant, il avait murmuré. Et Lena aimait bien les murmures, parce que c'était doux et calme. Ce n'était jamais agressif, un murmure. Ce n'était jamais effrayant. C'était comme une petite caresse à peine plus lourde qu'une plume. Et Lena était partagée entre la crainte de la proximité physique, et l'apaisement du murmure. Elle essaya d'ouvrir la bouche, mais à nouveau, rien n'en sortit. Comme si elle était maudite, frappée par un puissant sortilège de mutisme. Tout ce qu'elle trouva à faire fut de porter ses doigts à sa bouche, et de se mordiller les ongles jusqu'à en arracher des petits bouts. Elle pouvait le faire si souvent que ses doigts en étaient parfois tous meurtris et bouffis. Il se mit à parler à nouveau, doucement, comme s'il ne voulait pas effrayer l'animal sauvage apeuré qu'elle était à cet instant. Cet égard la toucha un peu, et elle lui fit un sourire désolé, en parlant à peine plus fort qu'un murmure à peine audible. « On m'a demandé de te demander de refaire des cupcakes aux framboises. » Ce n'était pas encore tout à fait ça, mais au moins avait-elle formé une phrase complète, et sans bégayer. Elle se rongea encore un peu les ongles, en essayant de se calmer. Puis elle releva le regard sur Esteban. Elle inspira, expira, profondément, puis elle se lança, en parlant toujours aussi bas, comme si elle avait peur de perdre tous ses moyens si elle avait dû parler plus fort ; « Tu me fais un peu peur. » articula-t-elle, en se sentant totalement stupide. Mais au moins avait-elle réussi à formuler ce qu'elle ressentait.

« T'as pas l'air méchant, en fait. » continua-t-elle, en détournant complètement le regard, en poursuivant dans un murmure presque désolé ; « Mais tu changes tout le temps. Je comprend pas. » Elle se mit à déglutir un peu, en se mordillant la lèvre assez fortement. Elle n'avait pas prévu d'en dire autant, les mots lui étaient venus et avaient franchi ses lèvres sans qu'elle ne le contrôle trop. Alors, comme si elle avait peur de l'avoir froissé, elle ajouta « Pardon. » avec beaucoup plus de sincérité qu'il n'en fallait dans cette situation.  
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Esteban Rosenberg
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ce conte a été posté le Dim 21 Fév - 10:51


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Esteban et la patience, deux choses incompatibles ou du moins l’ayant été pendant longtemps. Pour lui, tout le monde doit comprendre vite et réagir, parce que quand notre cerveau est lent c’est qu’il y a un problème, mais quand il est trop rapide, une migraine éclot. Il va toujours trop vite, toujours au quart de tour, son cerveau comprend et assimile les choses plus vite qu’une carte mémoire, peut-être que sa maladie compense ses excès d’activité ?  Il ne sait pas se calmer, il ne sait pas se modérer, il ne sait pas être comme les autres, être posé, zen, ne plus penser à rien. Non, il réfléchit toujours à quelque chose, et il suffit que son corps lâche pour qu’il s’endorme et que sa mécanique se repose. Il est comme ça, il parle calmement, doucement, mais il analyse, tout, tout le temps. Sauf avec Moriarty, il ne se l’explique pas, tout vient naturellement avec l’acteur, il ne se modère pas, il est lui-même, il ne pourrait même le frapper qu’il ne serait pas choqué. Esteban il est comme ça, esprit libre piéger dans un corps trop étroit, trop fragile, un corps qui le prive de tout ce qu’il a toujours voulu avoir. Trop pâle, trop faible, trop petit, trop imparfait, une petite erreur de la nature qui lui coûte beaucoup. Impossible de courir sans que ses poumons ne se fatiguent, impossible de hurler avant que ses cordes vocales ne fonctionnent plus, impossible de vivre quand il le veut. Esteban est rythmé par les envies démentes de son corps et par les aléas des effets de ses médicaments. Être prisonnier de son existence, ce n'est pas pathétique ? Les critiques le rendent malade parce qu’on ne le connaît pas, il est comme ça, esprit libre qui fait ce qu’il veut quand il veut, enfin, tout ce qu’il peut faire c’est parler comme il le veut. Léna est plus vieille qu’Esteban, beaucoup plus et pourtant, elle semble impressionnée et effrayée par sa présence. Il ne comprend pas, dans un sens ça l’énerve de devoir faire des efforts alors qu’il est là depuis moins longtemps qu’elle, ça l’énerve qu’on l’évite comme s’il avait la peste et qu’on n’arrive pas à être franc et lui dire les choses en face, la sincérité est importante pour ce petit bout d’homme. Là, ça l’agace, parce que depuis qu’il bosse personne n’est jamais venu lui dire, qu’il faisait peur, c’est peut-être lui qui semble être le plus accessible de tout le salon de thé d’ailleurs, jeune, mignon n’ayant pas l’air méchant du tout, une bénédiction pour les clients flippés. La demoiselle se ronge les ongles et Esteban se sent sur le point de craquer, la timidité excessive est une chose difficile à contrôler, il le sait, mais si on ne lui parle pas clairement il ne risque pas de comprendre. « Bien. » Qu’il répond à la demande de l’arc-en-ciel, après tout, il y en a déjà au four de ces cupcakes, ce n’est pas comme s’ils allaient le tuer pour ne pas être allé assez vite. Le regard apeuré de la jeune femme le perturbe, mais, en quoi il fait peur ? « Je ne suis pas méchant. » Enfin, c’est ce qu’il dit, il était méchant, il l’a déjà été, et encore, méchant et un bien grand mot pour le qualifié à cette période, rebelle, perturbé, mais pas méchant. « C’est bien, parfois, de ne pas comprendre. » Parce qu’il ne dira pas pourquoi il est comme ça, qu’il s’adapte à chaque personne avec qui il parle, sauf une, une qui a brisé un morceau de sa coque de verre. Il n’admettra pas que de voir le chat traîner avec le lièvre le tue petit à petit. « Ne t’excuse pas. » Il est face à son plan de travail, sa tête tourne, effet secondaire des médicaments qu’il avale par dizaines pour rester debout une journée entière. « Pourquoi l’acteur s'intéresse tant à toi ? » Qu’il soupir, comme si c’était un problème ? Parce qu'au fond, qu’est-ce qu’il en a à faire ? La jalousie le consume, tout simplement.
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Lena Wilson
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ce conte a été posté le Mer 24 Fév - 10:11


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  Petit à petit, Lena se détendait. Esteban était froid, mais il n'était pas méchant avec elle, elle le sentait bien. Et ça l'aidait un peu à avoir moins peur, et à se décoller un peu du mur. Il assura qu'il n'était pas méchant, et Lena voulait bien le croire. Et elle secoua tout doucement la tête lorsqu'il assura que c'était parfois bien de ne pas comprendre certaines choses. Là, elle n'était pas d'accord. Mais elle garda le silence, pour ne pas le contre-dire, pour ne pas se mettre dans une situation de conflit. Elle aurait bien voulu comprendre, elle, comme en témoignait sa question informulée. Mais elle respectait le désir de ne pas répondre qu'avait visiblement Esteban. « Ne t’excuse pas. » lui dit-il, et elle manqua de s'excuser à nouveau de s'être excusée, s'arrêtant avant que les mots ne glissent de sa bouche. Elle ne voulait pas l'irriter. Elle se décolla du mur, pour avancer un peu et s'asseoir sur un plan de travail inutilisé en balançant un peu ses jambes dans le vide. Et la question du pâtissier tomba, imprévisible. Lena ne s'y attendait pas, à cette question. A ce qu'Esteban veuille parler de Moriarty avec elle. Pourquoi est-ce qu'il voulait parler de l'acteur avec elle ? Et elle ne comprenait pas la question. « Il ne s'intéresse pas à moi. » répondit-elle naturellement. Parce qu'elle n'en avait pas conscience, elle, qu'il pouvait s'intéresser à elle. « Pourquoi tu dis ça ? » ajouta-t-elle, dans un soucis de compréhension. Non, elle ne saisissait pas. Elle se mordilla un peu la lèvre, sans cesser de balancer ses jambes. « On est amis, je crois. Alors s'il s'intéresse à moi, c'est parce que je suis son amie. Et peut-être qu'il m'aime bien. Je ne sais pas quoi te répondre, moi. » Et puis, même si elle aimait beaucoup Moriarty, il ne fallait pas être sur-diplômé pour comprendre que la seule personne de laquelle elle était amoureuse n'était pas acteur, mais gérant d'un salon de thé. Gérant de CE salon de thé.

Elle regarda Esteban, avec un peu moins de peur dans le regard. Plus de la curiosité, maintenant. La curiosité faisait un peu briller ses yeux. « Vous êtes amoureux, avec Moriarty ? C'est pour ça que tu veux savoir s'il s'intéresse à moi ? » C'était l'explication la plus simple qu'elle eut trouvé. Celle qui lui semblait la plus logique. Mais peut-être que poser la question ne se faisait pas. Elle n'y avait pas songé une seule seconde avant de prendre la parole, mais commençait à le réaliser en baissant les yeux. Cela ne la regardait pas, et elle en avait conscience. « Non, pardon. T'es pas obligé de répondre. Je n'aurais pas dû demander. » murmura-t-elle, avant de soupirer. « On est pas obligés de parler de ça, non ? C'est pas trop mon truc, de parler de ça. » Et ça la mettait particulièrement mal à l'aise, parce qu'elle avait toujours du mal à comprendre les relations humaines. Ce qui pouvait lier sentimentalement les Hommes les uns aux autres lui semblait maladroit, et tout ceci la rendait socialement maladroite. C'était même un peu frustrant pour elle, elle avait presque tout le temps l'impression d'être en décalage avec le reste du monde. « Et puis, si t'es amoureux de lui, je te le volerai pas, tu sais ? Il faut pas que tu ai peur. » Des bouts de sa réflexion s'échappaient de sa bouche, sans qu'elle ne le contrôle, rendant contradictoire sa demande de changer de sujet en y revenant dessus au fil de ses pensées. Mais ça la tracassait, tout ça, cette idée qu'il lui ai demandé ça. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'est-ce qu'il pensait ? Pourquoi il lui avait demandé ça ? Est-ce que Moriarty lui avait dit des choses, sur elle ? La curiosité et la panique se mêlèrent doucement, sournoisement. Peut-être qu'il y avait un problème dont elle n'avait pas conscience. Peut-être qu'elle devait arrêter de fréquenter l'acteur. Peut-être. Elle n'en savait rien, elle. Et c'était le problème.  
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Esteban Rosenberg
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ce conte a été posté le Ven 26 Fév - 18:39


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  Esteban il n'a jamais été très proche des gens, le genre de mec qui reste dans son coin et qui ferme sa gueule la plupart du temps, c’est le mec qui regarde les gens de haut mais qui est là pour les aider en cas de besoin, il ne sait pas pourquoi il est comme ça, peut-être que se vient de son passé un peu trop étrange ? Peut-être que c’est parce qu’il sait que c’est douloureux de perdre quelqu’un que l’on aime, que ça fait mal de s’attacher et donc que ça ne sert à rien de continuer à espérer quelque chose qui ne viendra pas. C’est presque la même chose ici, il évitera de se lier d’amitié avec d’autres que Blythe parce que pour lui, c’est inimaginable de tenir encore à quelqu’un, parce que la déception fait trop mal au cœur et à l’âme. Il s’est attaché à Moriarty, de loin, il s’est attaché à une personne trop libre, une personne libre qui l’emmènera sans doute au fond du lac de solitude qu’il a devant lui. Moriarty il l’aime, il ne l’avouera pas, mais sa jalousie le montre, sa jalousie le tue petit à petit, parce qu’il ne supporte pas d’être loin même s’il s’éloigne, même s’il sort les griffes et les crocs. « Si. Il s’intéresse à toi. » Même un peu trop, qu’il aurait envie de rajouter, un peu trop proche, un peu trop coller l’un à l’autre, il déteste ça. « Il t’aime plus que bien ! Il ne regarde que toi, ne s’approche que de toi, ne passe son temps qu’avec toi... » Sa voix se brise, son destin est dans des mains autres que les siennes et il déteste cette sensation de se perdre dans un monde qu’il ne connaît pas, il déteste avoir une autre personne dans la tête que sa sœur et son meilleur ami, les défunts sont ceux qui compte le plus pour lui, pas les vivants. Il se bloque quand elle demande si Moriarty et lui sont ensemble, quelque chose se brise en lui, il n’a pas le droit de se désigner comme celui qu’il aime alors qu’il est amoureux d’elle. « Non. Il est amoureux de toi. » Son visage se décompose comme s'il avait encore en tête la mort de sa petite sœur, seul, toujours, il sera toujours seul parce qu’il le cherche et parce que son âme refuse d’admettre qu’il pourrait ressentir une forme d’amour. « J’ai toujours peur, j’aurais toujours peur ! Ça se voit dans ses yeux qu’il s’en fiche de moi, ça se voit dans ses yeux que je ne suis rien de plus qu’un idiot qui espère et qu’il se fiche bien de moi. » Les sanglots dans sa voix, il les ressent comme des piquets qui te déchirent l’âme. « C’est Levi qui t’a demandé des cupcakes ? » Qu’il rajoute, assez audiblement. « Désolé, tu devrais partir. Je ramène ça en salle quand je peux. » Et son regard tombe sur le four, il faudrait.
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ce conte a été posté le Dim 28 Fév - 1:25


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- Esteban & Lena -
“Toute tentative en vue de diviser quoi que se soit par deux devrait, a priori, nous inspirer une extrême méfiance.”
  La situation qui glissait déjà des mains de Lena lui échappait totalement. Parce que ce n'était pas le genre de situations auxquelles elle était habituée. Et qu'elle n'avait pas très envie de s'habituer à ce genre là. Les histoires d'amour, c'était toujours compliqué. Il y avait de la jalousie, et de la rivalité. De l'amertume. De la douleur. Parfois, il y avait un peu de bonheur. Quand, par miracle, deux personnes arrivaient à se retrouver. Cela ne lui était jamais arrivé, encore. Elle n'avait jamais réussi à se retrouver avec une personne qui ressentait la même chose qu'elle. Elle ne s'était jamais retrouvée à être aimée de Levi. Pas comme elle le voulait. Et voilà que, des lèvres d'Esteban, elle apprenait qu'elle était aimée de Moriarty. Et tout ceci lui semblait parfaitement saugrenu. Elle ouvrit et referma la bouche, plusieurs fois. A plusieurs moments, elle sentait la situation devenir aussi ridicule que les films un peu surjoués qu'elle regardait parfois lorsqu'il n'y avait rien d'autre à la télévision. Elle avait un peu de mal à comprendre ce que lui disait Esteban. Pas par stupidité, non, mais parce que tout cela lui semblait totalement absurde. Et puis, il lui annonça qu'elle devrait partir. Mais elle n'avait pas envie de partir. Elle avait envie de rester dans cette cuisine, pour une fois. Et elle n'avait plus envie de changer de conversation, non plus. Elle commençait à avoir besoin de comprendre celle-ci. Alors, elle secoua doucement la tête, pour exprimer son refus. Peu importait si Esteban le voyait ou non, c'était à elle-même qu'elle se donnait l'ordre de ne pas sortir de cet endroit. Elle répondit, d'une voix un peu lointaine ; « Oui, c'est Levi qui m'a demandé. » même si elle n'était plus à cette conversation sur les cupcakes. Et puis, elle laissa passer un moment de silence. Lourd, pesant, un peu gênant. Et, enfin, elle soupira.

« Mais moi, je suis pas amoureuse de Moriarty. » finit-elle par dire. « Tu sais, je ne suis pas amoureuse de lui. C'est vrai. Et il finira bien par en avoir assez, d'être amoureux de moi. Mais je ne suis même pas sûre qu'il soit amoureux de moi. Il me l'aurait dit, sinon, non ? » Elle se mordilla un peu la lèvre, en essayant de jauger les effets de ses paroles sur Esteban sans trop de succès. « Je n'ai pas envie que tu ai peur. Tu as l'air gentil, en fait, et de toute façon, je t'aime bien. Et tu fais de bons gâteaux. Et les gens qui font de bons gâteaux ne devraient jamais avoir peur. Si tu veux, je peux dire à Moriarty d'être moins avec moi. Je peux le faire. Je peux lui dire que je suis un peu plus occupée, ou que j'ai besoin qu'on se voit moins souvent. Si ça peut t'aider à avoir moins peur. » Elle porta sa main à sa bouche, se rongeant un peu les ongles. « Et je peux lui demander s'il s'en fiche de toi, et te dire ce qu'il en est vraiment. Si ça se trouve, tu crois ça juste parce que c'est pas toujours facile de savoir quand quelqu'un a de l'intérêt pour nous. » Elle posa son regard sur lui. « Je te connais pas, mais je crois que tu me rappelles quelqu'un. Et tu me fais penser à un petit loir, c'est mignon les loirs. Je n'ai pas envie que tu sois malheureux, ou triste. Je suis désolée que ça arrive à cause de moi. » Et un petit sourire triste lui étira les lèvres. Elle pensait ce qu'elle disait et elle espérait qu'Esteban s'en rende compte.  
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i walked with you once upon a dream

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