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 (arthur) the times has come to be a superhero...

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London Jensen-Stark
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ce conte a été posté le Mar 19 Jan - 19:57

the times has come to be a superhero
Il faut porter en soi un chaos, pour donner naissance à une étoile filante
Une cigarette aux lèvres. Un regard bleu, jaugeant les passants qui ne font que ça, passé. Des âmes éphémères, des gens que ton cerveau ne connaît pas, des gens comme les autres, que tu crois. Les rêves, les visions, le vide dans ton cœur. Le chat botté a perdu de sa grandeur n'est-ce pas ? Il a perdu de sa prestance légendaire, pourtant, sa langue d'argent reste toujours bien pendue. Des mensonges, encore des mensonges, rien que ton travail est un mensonge. Vendeur de mascarade pour un mari qui trompe sa femme, pour un amant qui doit tuer le travail plus tôt, pour un adolescent qui veut quitter le lycée plus tôt. Un marchand de traîtrise et de tromperie, c'est comme ça que ta vie se dessine maintenant. La douleur ne disparaît pas du jour au lendemain, n’est-ce pas ? Elle ne s’envole pas comme un oiseau ayant fait son temps. La douleur marque son territoire, elle s’ancre passionnément dans les veines de ses admirateurs, elle ne lâche pas le morceau. Les bleus sur ta peau ont creusé leurs terriers, ils ont pris une place importante, les cicatrices sur ton corps aussi, tout ça te rappelle la bêtise de l’être humain, la violence de la nature humaine, la monstruosité et la pente sinueuse que prend cette espèce. Parfois tu t’imagines que tu ne fais pas partie d’eux, tu n’as pas envie d’en faire partie.

Nombreux sont ceux qui ont essayé de t’approcher après ça. Tu as des réactions disproportionnées, comme si tu avais l’impression que chaque personne veut te faire du mal, un enfant craintif, un chaton dans un environnement hostile. T’es comme ça, à chacun de tes pas dehors, les frôlements t’insupportes, tu t’empêches de partir en courant, de faire une crise, tu t’empêches de péter les plombs encore une fois, de grimper sur les toits et ne plus pouvoir descendre, te faisant perdre le contrôle, te faisant céder à la panique, encore une fois. Tu erres dans un paradis perdu. Et puis, tu n'as eu confiance, en quelqu’un d’autre que Dimitri. Parce que malgré les apparences, tu l’aimes, ce n’est pas un paradis qui est dans ses yeux, ou bien un paradis perdu, mais tu l’apprécies, beaucoup trop. Et puis, une exception. C’est rare avec toi, mais cet homme beaucoup trop curieux à percer ta coque de violence et de doute, même si chaque geste amical te fait fuir comme la peste, tu ne peux qu’adresser un sourire sincère à cet homme. Peut-être qu’il faut que tu le prouves ? Que de lui, tu n’as plus peur. Peut-être qu’il faut que tu essaies d’être une bonne âme, pour une fois dans ta vie, ne pas juste être un fardeau ou une chose trop fragile pour être correctement touchée.

Peut-être qu’un effort ne te tuera pas. N’est-ce pas ? La soirée commence, plongeant doucement la ville dans un manteau couleur encre. T’écrase ta clope au sol, passant dans un même mouvement ta main dans tes cheveux, tic nerveux, tu le sais bien, c’est même une évidence. Tes pas te guident, le quartier nord, « tu peux passer quand tu veux » qu’il a dit l'Arthur, mais il est vingt et une heures, et t’a peur de déranger. Peut-être que tu devrais retourner en arrière ? Non ? Tu ne sais même plus ce que tu es censé faire, montré ton affection, ta confiance, ou ne pas le déranger. Ta respiration se bloque, les vagues, tu peux les entendre d’ici, ça te calme, un peu, racine d’une ville portuaire, celle de ton ancienne vie. « Aller London. Toque. Ça ne va pas te tuer. » Tu te rassures, à haute voix, si ce n’est pas pathétique. Tu prends subitement ton courage à deux mains et ton poing frappe d’un coup sec et puissant cette porte en bois. « Arth’ ? C’est London… » Juste te présenter, enfin, tu ne sais pas si quelqu’un t’entend, mais ce n’est pas la mort, vraiment pas…
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Arthur Grenwood
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ce conte a été posté le Mar 19 Jan - 21:25

the times has come to be a superhero
Il faut porter en soi un chaos, pour donner naissance à une étoile filante
J'avais couru une bonne partie de l'après-midi, non pas par plaisir mais parce que je me sentais observé. J'étais persuadé que c'était Merlin qui me guettait. Il devait se douter de quelque chose ce sale barbu – rasé. J'avais couru dans toute la forêt et à un moment donné j'avais pris une racine dans mes pieds et je m'étais lamentablement écrasé sur le sol mouillé. Je détestais l'hiver pour ça. La terre était souvent boueuse et une simple chute pouvait salir facilement. Je restais sur les fesses en pestant contre Merlin. Pourtant je ne me sentais plus observé. Si ça se trouve je devenais un peu paranoïaque. J'avais des cours à donner en plus. Je n'avais pas le temps de rentrer chez moi. Je me relevais avant de retomber de nouveau sur les fesses. La terre était vraiment glissante. Il fallut que je m'agrippe à un tronc pour m'aider à me relever et à avancer doucement. Je pris la direction de la salle où je donnais mes cours. Mes élèves me riraient sans doute au nez, mais un coup d'épée d'escrime dans le ventre et ils feront moins les malins. Oui, je n'étais plus de très bonne humeur. Je rentrais dans la salle et je pris la direction du vestiaire pour enlever mes vêtements et mettre l'armure. Aujourd'hui, pas de pitié. J'étais vraiment furieux et cela se ressentit sur toute la séance d'escrime. La séance fut intensive et à la fin les élèves étaient un peu exténués. Mauviettes. J'étais retourné me changer et j'avais pris mes affaires pour prendre la direction de mon appartement. J'avais vraiment besoin d'une douche et d'enlever ses fringues répugnantes. Je commençais à avoir froid dedans en plus. Heureusement pour moi, mon appartement n'était qu'à une dizaine de minutes à pied mais à voir ma tête, certains devaient se demander pourquoi j'étais tout boueux. J'entrais dans l'immeuble avant de gravir les étages et de rentrer dans mon appartement. Je jetais ma veste sur la table de salon avant de prendre de suite la direction de ma salle de bains et de me jeter sous une douche bien chaude. Cela faisait du bien. Le temps était tellement froid et humide que rien de ressentir de la chaleur me soulageait. Quel pays à la con. Franchement déjà la Bretagne ce n'était pas fameux niveau humidité mais ici c'était deux fois pire. Je sortis de la salle de bains passant une serviette autour de ma taille et j'entendis un bruit près de la porte d'entrée. En m'approchant j'entendis quelques mots. J'avais reconnu cette voix. En ouvrant, je fis face à London, un type un peu bizarre d'un premier abord qui avait bien du mal à parler et à être avenant. J'avais réussi à lui parler quelques fois, et à force il s’était un peu ouvert. Je l'appréciais beaucoup, il était comme un petit animal craintif. Il fallait juste trouver la bonne façon pour qu'il soit à l'aise. « Entre. » Je poussais la porte pour qu'elle s'ouvre encore plus. « T'excuseras la tenue, j'ai fais une cascade dans la forêt. » Je pris la direction de la salle de bains. « Je reviens, t'as qu'à t'installer. Si tu veux un truc à boire va piocher dans le frigo. »
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ce conte a été posté le Mer 20 Jan - 15:17

the times has come to be a superhero
Il faut porter en soi un chaos, pour donner naissance à une étoile filante
Globalement, qu’est-ce que tu fais de ta vie ? Tu te lèves le matin, t’observes les gens par ta fenêtre, tu te crois naïvement protéger par ta vitre en verre trempé, tu te glisses hors de ton lit, hors de ton mur orné d’étoiles pour enfants, de portraits de gens que tu ne connais pas, de poésie que tu as collée là. Et il y a ce moment, où tu descends par les escaliers de secours, tôt le matin, ouvrant la porte du coffee shop, te prenant un chocolat chaud comme les enfants en bas âge. Et t’admire, dans ton coin, l’afflux impressionnant de gens pressés, tu relis tes cours de droit comme un étudiant sage n’ayant jamais failli au respect de la loi, de la morale. Mais est-ce que c’est moral de donner une échappatoire à un homme infidèle ou à une femme volage ? Est-ce que c’est moral d’aider les gens à mentir sur ce qu’ils font et ce qu’ils sont ? Dans ton esprit, non, mais tu es un grand menteur, tu rends les gens crédules en un sourire ou une parole. Ce sourire-là même que tu arbores quand tu croises les filles qui te reluquent dans la rue, un sourire charmeur, remplis de confiance en soi, un regard qui vrille les sens comme de l’absinthe. Un jour, une fille t’a dit qu’elle sentait que t’avais l’âme comme une peinture écaillée et que tes yeux la reflétait, cette putain de réalité. Toi dans la vie, tu traînes, t’évite, tu joues des coudes pour te fabriquer un chemin, pourtant il reste ce souci, le même que tu traines derrière ta carcasse depuis un an, la psy’ dit que c’est normal et qu’il ne faut pas que tu flippes, mais t’as encore le moment où Arthur a posé sa main sur ton épaule et que tu l’as repoussé trop violemment, tu t’es senti en danger, mais t’as eu peur de lui avoir fait mal ensuite, des yeux de chatons apeurés que tu balades derrière toi à chaque fois que ta peau est effleurée ou touchée, des visions de ce monstre qui bouffe ton cerveau et ton esprit te reviennent inlassablement en mémoire. Tu en viens à te demander si t’es vraiment atteint. Une vision s’offre à toi, t’aurais pu remercier le ciel si ça n'avait pas été Arthur devant toi, ouais, non, faut pas sauter sur un pote, c’est mal, surtout si ce même pote est hétéro, c’est encore pire ça. Il s’explique, une balade dans la forêt, ça sonne bien, mais est-ce qu’en hiver c’est une bonne idée ? Peut-être pas vraiment. « Laisse-moi deviner, tu t’es lamentablement cassé la gueule dans une descente ? » Un sourire à directement prit place sur ton visage, c’est ce qui se rapproche le plus d’un ami pour toi, tu ne sais même pas si tu as déjà eu des amis en fait. Ton caractère ressort bien plus, t’es à l’aise avec lui. Tu t’introduis dans l’appartement sans plus de distinction, faut pas te le dire deux fois. Il part vers la salle de bain et tu trouves juste une grimace à lui faire et une remarque que tu n’aurais pas dû faire, pourtant, c’est un réflexe. « Ça m’aurait pas dérangé que tu restes à moitié à poil plus longtemps t 'sais ! » Tu te diriges vers le frigo, attrapant du soda que tu verses ensuite dans un mug, oui, pas un verre, il faut croire que tu n’es pas normal. Une main occupée avec ta tasse et l’autre dans tes cheveux tu pars t’affaler dans le canapé. « T’as du bol que j'sois pas un prédateur sexuel, t’aurais eu bon sinon. » Tu lâches un rire, toi-même tu n’es pas convaincu par la connerie que tu viens de sortir. Pis, Arthur et sa manie à manipuler des grands couteaux, tu t’en méfis. « Mec, j'déconne, sort pas le katana. » Tu te recroquevilles dans le canapé, à la recherche d’un peu plus de chaleur que ta ridicule veste en cuir, et ouais, tu vires tes pompes, parce que salir un canapé vaut mieux pas, tu ne veux pas être viré à coup de pied aux fesses. « J'voulais te dire un truc…» Tu te lances, enfin presque.
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Arthur Grenwood
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ce conte a été posté le Jeu 21 Jan - 20:47

the times has come to be a superhero
Il s'avérait que quand je me cassais la tronche quelque part je pouvais être de très mauvaise humeur. Je n'étais pas le genre à tomber pour un rien, mais pour moi tomber était un synonyme de faiblesse. Si on tombait lors d'un duel chevaleresque, l'épée nous transpercerait le corps et s'en serait fini de nous. Ma cascade dans la forêt avait eu le dernier mot sur mon postérieur et sur mon coccyx et c'était de mauvaise humeur que j'étais rentré chez moi. Heureusement, la douche chaude m'avait calmé, faisant descendre toutes les tensions. J'étais à peine sorti qu'un bruit se fit entendre près de la porte d'entrée et quand j'avais ouvert, avec pour seul habit une serviette autour de la taille, London me faisait face avec son air de chien battu. Je fronçais les sourcils quand il me disait qu'il pensait que je m'étais lamentablement cassé la figure. Je refermais la porte d'entrée après qu'il soit entré avant commencer à prendre la direction de la salle de bains. « Je ne me suis pas cassé la gueule. Je suis tombé avec panache. » Oui, on pouvait dire ça comme ça. Heureusement que personne n'avait vu ma chute, tout le monde aurait hurlé de rire. Mon ego était en train d'en prendre un coup. Je soupirais un peu avant d'aller chercher mes vêtements et d'aller les enfiler en entrant dans la salle de bains. Je l'entendis dire qu'il n'était pas contre pour que je me balade à moitié à poil dans mon appartement. Ouai, non. Je n'étais pas de ce bord là et il le savait très bien. Non pas que cela me gênait d'être torse nu devant lui mais on allait éviter de le tenter quand même un peu. Je l'écoutais dire ses balivernes en enfilant un jean et un tee-shirt propre avant de sortir de la salle de bains et de le regarder en fronçant les sourcils. « Toi ? Prédateur ? Dès qu'on te touche tu pars en courant alors je ne te vois pas toucher les gens. » Fis-je un avec un sourire taquin. « Enfin, c'est flatteur si tu me trouves sexy. » Je me mis à rire légèrement avant d'aller chopper une bière dans le frigo. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'aller trouver un peu de cidre dans le coin. J'avais décapsulé la bouteille alors que London était parti se recroqueviller dans le canapé comme pour ronronner. Ce mec il était vraiment chelou par moment. C'est alors que je me mis à arquer un sourcil. « Quoi donc ? » Je m'assis par terre sur le parquet en tailleur en l'observant. « Ne vas pas me dire que t'es tombé amoureux de moi. Je sais que je suis sexy, mais non là ca va pas être possible chéri. » Fis-je en appuyant sur le dernier mot en riant légèrement.

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London Jensen-Stark
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ce conte a été posté le Ven 22 Jan - 22:15

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Un sourire plaqué sur tes lèvres, tu l’observes, mauvais perdant, mauvais joueur, trop d’ego, il te ressemble sans doute en çà, le fait de ne pas avouer ses faiblesses, ce qui fait mal, ne pas oser, ne pas vouloir, penser qu’on a une image à respecter. Il ne faut pas être faible, il ne faut pas tomber, il faut être droit, il faut avoir une bonne image, un sourire sur le visage, ne jamais faillir. C’est ça, être un homme et c’est ça que tu dois toi aussi faire ressentir aux gens qui te regardent. Tu en as conscience, c’est pour ça que tu prends parfois exemple sur Arthur, parce que c’est tout, c’est ce que tu veux, être fort, être puissant, être un homme qui sait que rien ne pourra l’abattre, la mort paraît douce comparé à la vie. Tu ris, « avec panache » qu’il dise, bien sûr, t’es presque certain qu’il avait la grâce d’un hippopotame décédé qui glisse dans la boue. Même lui, il sait qu’il n’est pas crédible. « Toujours avec panache mon cher, c’est ton crédo. » Ironie dans ta voix, clairement, mais ça te fait du bien, le poids sur tes épaules se délie petit à petit, tu te sens libéré, un peu plus que tout à l’heure déjà. Tu te poses, dans le canapé, blottit contre un bord, tu lui fais une grimace. « Ne soit pas insolent ! » Ouais, t’as peur, mais plus avec lui, enfin peu. « Je ne vais pas partir en courant si tu me touches. » Tu gonfles les joues, tu ne le feras pas, c’est certain, ça fait longtemps que tu n’as pas touché une peau humaine et c’est ce qui te fait peur, les réactions et tes réactions. « Enfin… Je ne crois pas. » Toi ? Incertain ? Non. Du tout. Il s’assoit, le cul sur le parquet et toi tu le jauges de ta place. Il se fout de ta gueule, le bougre. « J’ai plus de chances de tomber amoureux d’une fille plutôt que de toi bébé ! » La marque d’ironie, pour reprendre le surnom qu’il t’a donné, mais à ta façon. « T’es sexy, j’admets, mais putain mec t’a le caractère d’un chien mouillé qui a la rage. » C’est dit tout en délicatesse, bien sûr. Tu lui tires la langue, enfantinement. « En fait, je voulais te dire que je tiens à toi. Et que je pense que t’es une des seules personnes avec qui je n’aurais pas peur de… Fin… D’accepter les gestes amicaux ? » Tu l’as dit vite, peut-être trop, le regard baisser vers le sol et une grimace sur le bord des lèvres, t’y peut rien si t’as du mal à t’exprimer. « Ne te fout pas de ma gueule je t’en supplie. C’est déjà assez dur comme ça de passer pour le dernier des dépressifs. » Tu remontes la tête et le fixes, attendant une quelconque réaction.
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ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 14:03

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Je savais pertinemment que le lendemain j'aurai d'affreuses douleurs au niveau du coccyx, de bonnes courbatures et que je râlerai toute la journée car c'était ce que je savais faire de mieux. Il faudrait vraiment que je regarde où que je vais en courant au lieu de regarder derrière moi. En tout cas c'était tout dégueulasse que j'étais arrivé et fort heureusement il ne m'avait pas fallu longtemps pour me réchauffer sous une douche bien chaude. J'allais enfiler tranquillement mes vêtements quand quelqu'un vint frapper à ma porte. London. Cela faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu et je lui avais alors dit de s'installer et de prendre ses aises pendant que j'allais m'habiller. Je n'avais pas voulu qu'il me prenne pour ridicule avec cette histoire de chute du coup j'avais bien souligné le fait que j'étais tombé avec panache. Si quelqu'un avait vu la scène, il pourrait dire que c'était loin d'être le cas et que je m'étais écrasé comme une véritable merde. Je sentis le ton sarcastique de London dans ses paroles. « Attention, je parie que tu ne pourras jamais tomber avec autant de panache que moi. » Fis-je avec un sourire au coin des lèvres avant de sortir de la salle de bains, habillé et propre comme un sou neuf. London avait toujours été un peu craintif avec le monde et je le voyais mal devenir un prédateur sexuel d'un coup en sautant sur les gens. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire cette remarque justement et en voyant son air et en train d'argumenter je me mis à rire. A croire qu'il voulait vraiment que je le crois sur parole mais c'était mal barré. Je me rappellerai toujours le premier jour où j'avais tenté de poser une main sur son épaule et où il m'avait repoussé avant de mettre une distance de sécurité entre nous. Sur le coup ça m'avait vexé mais très vite, je fus intrigué. Et voilà, on nous en étions aujourd'hui. J'avais préféré ne pas le relancer sur ça, peut-être qu'en riant j'allais vraiment le vexer. Du coup, je m'étais arrêté et je n'avais pas pu m'empêcher de le taquiner en lui disant que c'était flatteur qu'il me trouve sexy. Faut dire, que je me trouvais bien foutu... Franchement ça valait le coup de passer des heures à se muscler. Je comprenais toujours pas pourquoi Diane ne lâchait pas l'autre crétin qui préférait rester des heures dans son bureau que de faire plaisir à sa copine. Un sourire vint se dessiner de nouveau sur mes lèvres quand London mentionnait le fait qu'il préférait aller avec une fille vu le caractère que j'avais. « Quoi ? Au moins je sais m'affirmer et personne ne me fait chier. » Sûr, à part un vieux mage fou nommé Merlin qui me collait aux fesses et dont j'avais du mal à me débarrasser. Pire que du papier collant pour le coup. J'avais pris ma bière, je l'avais décapsulé et je m'étais posé par terre devant London en attendant ce qu'il avait à me dire, à savoir quelque chose d'important au vue de son air sur le visage. Au vue de sa phrase je fus sur le point de faire une blague mais au vue de son air, limite souffrant, je me tus. Je n'allais quand même pas lui dire que ça devenait un peu bizarre comme atmosphère. « Ah ouai ? » Je me levais, posant ma bière sur la table de salon avant de m'approcher de lui et de le regarder. « Genre... » Je me mis à le faire chier en posant mon index contre sa joue, de l'enlever et de le recommencer à l'infini. « ...Si je fais ça, ça t'énerve pas ? »
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ce conte a été posté le Mar 26 Jan - 21:02

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L’humour mordant d’Arthur tu le connais et tu sais que jamais il n’aura pour but de te blesser, ça tombe bien t’est pas le style de mec à prendre en compte les pics faites par un ami, parce que tu as beau être sensible, tu sais que tu vas réussir à contrôler. Tu souris, ouais, il tombe toujours avec panache. « La différence entre toi et moi, c’est que moi, je sais tenir sur mes deux jambes. » Tu ris faisant apparaître tes fossettes presque invisibles en temps normal. Tu es comme ça, quand tu te sens bien, un petit con, un désespéré, un manipulateur qui réussit à tout avoir facilement et c'est comme enterré trop profondément en toi. Ton regard dérive, un peu partout, sur la télévision, sur le sol, sur Arthur. Tu es posé, tu es dans un endroit que tu connais, ça adoucit ton âme. Tu te souviens, ces époques douces, ces époques où tu souriais, où tu aimais être en compagnie de ce garçon, ton ancien meilleur ami, ton ancien demi-frère. Là où il y avait de l’amour, il y avait aussi de la haine. Tu l’aimes, le déteste, le hais avec une folie étrange et tordue, comme s’il t’avait glacé le cœur. C’est peut-être le cas au final. C’est fou, comme une seule personne peut faire changer une autre, c’est fou comme la folie est contagieuse. Il s’affirme Arthur, et toi tu ris encore, parce que toi t’es pas bourrin, t’es mesquin. « C’est vrai que la diplomatie c’est ton fort Tutur. » Surnom enfantin et phrase ironique, il a un caractère de feu et parfois tu l’envies, parce que pour l’instant t’es bloqué dans un mutisme qui te ronge le cœur. Tu parles, tu dis ce que tu penses de lui, de votre relation amicale, et il se lève se rapproche et toi tu t’assois mieux, tendu, les sourcils froncés et un air de chat apeuré au visage. « Heu… » Tu as un léger mouvement de recul quand il pose son doigt sur ta joue. Puis il recommence, encore et encore, et c’est chiant, mais il te touche, et c’est fun que tu ne prennes pas tes jambes à ton cou. « Nan, j’adore ça voyons. » Tu te détournes de ton coin et te mets à le chatouillé comme un gamin, comme un vrai gamin, ouais. « T’es vraiment un grand merdeux, tu l’sais ? » T’attrape l’oreiller derrière toi et lui balance à la figure, vous êtes vraiment des gosses, clairement.
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