My man has eyes that change color with the seasons.

l'histoire du personnage en une vingtaine de lignes minimum. Le forme de l'histoire est au choix.
Il y avait quelque chose ; comme un goutte à goutte insupportable, le bruit de l'eau qui lui échappait - et ses doigts, ses doigts endoloris d'avoir trop serré, les jointures blanchies par l'obstination - et ça le rendait fou, fou de douleur et de frustration tout à la fois.
Ce matin, il s'était réveillé après une trop courte nuit, trois messages sur le répondeur et les yeux hagards. Il n'avait pas fait attention au miroir au-dessus du lit ; il n'avait pas fait attention à celui en face ; il avait traversé le couloir sans jeter un seul coup d’œil aux murs tapissés par le verre.
Puis la salle de bain l'avait accueilli, froide et immaculée - immaculée, si ce n'était pour le noir qui tapissait la glace au-dessus du lavabo, noir du marqueur abandonné sur le sol, noir comme les pensées qui parasitaient encore son esprit engourdi.
"Te souviens-tu, Winter ?"

Dans un sursaut, il se souvint, oui : il se souvint de son dernier dossier, une histoire d'adultère, et de la pression autour de son poignet, le foulard trop serré qu'il arracha brutalement, brûlé par le contact, brûlé de l'avoir conservé trop longtemps. Une bouffée de haine l'avait fugacement traversé, mais - non, il n'arrivait plus à savoir pourquoi et en un battement de cils il releva les yeux sur le message, les mots répétés en une multitude de fois, assez pour qu'il ne puisse plus discerner son propre reflet.
Te souviens-tu, Winter ? Te souviens-tu, Autumn ?
En un froncement de sourcils, il se remémora la veille. Autant que faire se pouvait, bien entendu ; ses souvenirs s'arrêtaient là où commençaient ceux d'un autre. La veille - et un doute l'empara : quel jour était-il ?

Les messages étaient ceux de son psychiatre.
La veille n'était pas la veille. La veille se transformait en jours, incertains, et Winter jura tout bas, contre ses frère - non, pas ses frères, contre lui-même et ses personnalités multiples, et avec un calme presque olympien il attrapa de quoi nettoyer les miroirs pour s'atteler à la tâche, placide.
Placide, sinon la pointe de détresse qui ne le quittait pas - il n'avait jamais eu à se plaindre de Spring, ou tout du moins de la partie de sa personnalité refoulée qu'il incarnait. Spring qui était l'auteur incontestable de ces messages, Spring et sa mélancolie et les indices qu'il disséminait sans que Winter n'arrive à discerner la raison.

Sa main s'immobilisa et l'épaisse couche de glace qui recouvrait sa sensibilité se brisa pour laisser affluer son désespoir.
"Te souviens-tu, Winter ?"
Non. Non, Winter ne se souvenait pas. Et un sanglot sourd il ferma les yeux, les doigts tremblants et la certitude bousculée.
Lorsqu'il rouvrit les paupières, Autumn faillit perdre l'équilibre, le genou appuyé contre le lavabo et le nez parasité par l'odeur de la javel. Le message se calqua sur ses prunelles et il resta quelques secondes interdit avant de renifler avec mépris pour mieux leur tourner le dos dans un désintérêt dédaigneux.

alors déjà, bienvenue officiellement je le redis une fois, mais ce choix de conte et en plus avec james dean quoi bref c'est la perfection en fait, ce qui est encore plus parfait, c'est ta fiche, l'histoire, l'interprétation que t'en a fait j'adore, je suis fan

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Te voici à présent validé(e)! C'est cool, c'est fun tu vas t'éclater ! Alors à présent tu peux faire des scénarios si besoin ou encore des pré-liens. N'oublie pas de demander un logement parce qu'entre nous dormir dehors c'est pas le top! Et aussi référence ton métier comme ça tout le monde sait ce que tu fais! N'oublie pas non plus de référencer ton personnage de conte. Et enfin, tu peux te faire pleins d'amis ou d'ennemis dans la partie lien.
Amuse-toi, passe un bon moment avec nous