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 (Alice/Blythe) Getting drunk with the blue caterpillar

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London Jensen-Stark
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(Alice/Blythe) Getting drunk with the blue caterpillar Empty
ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 22:15

Getting drunk with the blue caterpillar
Le néant des géants m'importune; Moi j'admire, ébloui, la grandeur des petits.
Un flash, un flash différent. Une petite fille, au visage adorable, aux grands yeux, aux cheveux foncés. Une petite fille qui semble parler, une petite fille qui ne t’es définitivement pas étrangère. Une petite fille qui bouge les lèvres et qui a à ses pieds un livre avec des images fantastiques. Une petite fille qui caresse un chat, puis qui te caresse toi. Tu ne comprends pas, toi, il y a certains mots que tu distingues, il y a des sons qui te sont pourtant inconnus, ton regard vert se dirige vers l’autre en quête de réponses mais elle a l’air plus perdue que toi. Et c’est le blanc. Tu te redresses, violemment, en sueur, conscient que quelque chose d’étrange viens de se passer, conscient que ce n’était pas normal, que ce rêve n’était jamais apparu dans ta tête avant aujourd’hui. Un prénom en « A » hante à présent ton cerveau. Alicia, Arabelle. Tu ne sais pas, quelque chose bloque, tu ne comprends plus ce qu’il vient de se passer, tu ne sais pas pourquoi ce visage est si familier, pourquoi dans ce rêve tordu tu semblais parler à un chat, mais de ce que tu saches t’es pas un animal. Ton regard s’attarde maladivement sur tes mains, ton torse, ton bras, rien d’anormal. Tu te lèves d’un pas prudent, scrutant ton visage. Et tu recules en voyant deux orbes verts à la place de tes yeux bleus. Tu délires, tu délires complètement, manquerait plus que tes cheveux changent de tu. Tu fermes les yeux, les ré ouvrent. Du bleu. Un bleu turquoise bien plus familier. Tu t’écroules, au sol, contre ton miroir, la respiration hachée menue, tes mains à plat au sol. Ton cerveau va trop vite. C’était quoi « ça » au juste ? Une hallucination, tes médicaments te font avoir des visions, c’est ça. Roi de la connerie, roi de la folie. Tu pars te doucher, l’eau coulant sur ton corps te fait soupirer, tu craques mentalement, c’est sûr, c’est certain, depuis quand tu as ces flashs hein ? Depuis quand tu te crois cingler comme ça ? Tes vêtements sur le dos tu sors, passant le reste de la nuit dehors, passant ta matinée sur un toit à faire une sieste à l’air frais, ça sera de ta faute si tu tombes malade de toute façon. Tu descends, marche vers la mer, vers le port, vers les bateaux, vers le poisson, vers tout ce bordel. Vers le salon de thé également. Tu es curieux, tu n’y es encore jamais allé et là, tu ne sais pas, une force semble te pousser à y entrer. Et ton visage devient pâle quand tu vois la jeune fille, plus vieille que dans ce rêve mais bel et bien là. Jolie jeune fille qui fait tomber son plateau et une tasse remplis de thé au sol, tu te précipites, comme si ce geste était commun, comme si elle était une amie à laquelle tu tenais il y a fort longtemps. « Ne touche pas. Tu vas te couper. » Tu lui ordonnes, tapotant sa main pour qu’elle la range et tu ramasses les morceaux de porcelaines, accroupis comme un idiot, te coupant le doigt que tu portes à ta bouche une fois la besogne terminée. « T’as rien ? » Tu demandes comme si de rien n’était, comme si elle était lamentablement tombée alors que ce stupide plateau lui a juste échappé. « Tu me montres où je dépose ça ? » Tu la dévisages, les bonnes manières sont oubliées parce que c’est naturel. Ce « A » revient encore dans ta tête, comme si c’est toi qui le prononçais.
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ce conte a été posté le Mar 26 Jan - 11:12

Getting drunk with the blue caterpillar
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Les heures de sommeil avaient été encore peu nombreuse. Et pourtant, elle avait essayé une autre technique pour avoir enfin une nuit tranquille. Un échec total. Blythe n'avait cessé de se réveiller durant la nuit, essayant de se rendormir. Elle avait beau essayé de le faire, le sommeil n'arrivait jamais à la trouver. Et comme toujours dans ces moments-là, la jeune femme faisait sa balade nocturne. Cela l'aidait. Enfin, elle pensait que cela allait l'aider. Durant cette marche, elle pouvait faire le vide dans son esprit. Peut-être que ses insomnies n'étaient dûs qu'à ses choses qui se passaient dans son esprit. Trop de questions. Trop de visions. Peut-être qu'elle était en train de redevenir folle. Peut-être qu'elle devrait retourner à l'asile. Pour le bien de tous. Ou tout simplement qu'elle se posait trop de questions. Comme à son habitude, elle errait dans les rues de Portree. Comme à son habitude, elle allait en direction des bois. Elle ne saurait dire pourquoi elle se dirigeait vers cet endroit. C'était instinctif. Comme si elle cherchait quelque chose dans cette partie de la ville. Quelque chose qu'elle n'arrivait jamais à trouver. Blythe arrivait juste à se perdre. Les bois n'étaient pas très grands pourtant. Mais elle arrivait toujours à se perdre. Toujours au même endroit. Avec le temps, elle aurait pu se rappeler du chemin. Ce n'était pas le cas. Une seule solution se présentait pour qu'elle puisse sortir d'ici. Elle avait pris son téléphone, lui avait envoyé un message pour lui dire de venir la chercher. Il allait encore lui faire un sermon. Lui dire qu'il faudrait qu'elle arrête des prendre de chemin qu'elle ne connaissait pas. Comme d'habitude, elle allait acquiescer, comme si elle avait compris. Ce n'était pas le cas. Mais quelque chose était différent. Elle avait réussi à se rendormir. D'un sommeil presque tranquille. Le cauchemar n'était plus là. Du moins, ce n'était plus le même. Cette fois-ci, elle voyait des flammes. Un prénom ne cessait d'être répété. Alice. Qui est Alice ? Pourquoi elle rêvait d'elle. C'était stupide. Et elle s'est réveillée. En sursaut. En criant. Un réveil habituel. Et elle s'était tournée vers son réveil, avant de pousser un léger soupir. Si elle ne se dépêchait pas, elle allait être en retard. Un petit déjeuner rapide avant d'enfiler sa tenue pour aller travailler. Une robe bleue. Un tablier blanc. De temps en temps, lorsqu'elle se regardait dans un miroir, elle avait l'impression de reconnaître cette tenue, mais là non plus, elle ne saurait dire pourquoi. Lorsqu'elle est arrivée au salon, il y avait déjà un peu de monde. Peut-être un peu trop pour la demoiselle qui ne semblait pas être réveillé, qui semblait être encore dans ses rêves. Et ce qui devait arriver, arriva. Le plateau qu'elle portait avait glissé. Les tasses avaient atterri sur le sol. En mille morceaux. Une fois de plus. C'était loin d'être nouveau. La brune s'était baissée pour ramasser les débris. Elle était habituée. Et lorsqu'elle s'apprêtait à nettoyer cette bêtise, quelque chose est venue la déranger. Ça, c'était inhabituelle.  « Ne touche pas. Tu vas te couper. » Une main autre que la sienne vint doucement la frapper. Comme pour l'interdire de faire quoi que ce soit. Alors, sous le choc, elle ne fit rien. Elle regardait cet inconnu qui ramassait les morceaux de tasse brisé. « T'as rien ? » Elle secoua la tête pour lui dire qu'elle n'avait rien. D'ailleurs, il avait porté un de ses doigts à sa bouche. C'était lui qui s'était blessé, alors qu'il aurait pu tout simplement la laisser se débrouiller. « Attends, je vais chercher un pansement. » Et sans attendre un mot de sa part, elle s'était dirigée vers la cuisine, chercher dans la trousse de secours un pansement. Il y avait des tas de paquets. Avec la maladresse de la brune, ce n'était pas étonnant. Et rapidement, elle était de nouveau au côté de cet inconnu, lui prenant sa main pour y mettre le pansement. « Tu n'aurais pas dû faire ça. J'ai l'habitude. Je dois bien casser une dizaine de tasses par semaines. » dit-elle en lâchant un petit rire et un grand sourire. « Tu me montres où je dépose ça ? » Il la dévisageait, mais elle ne remarquait pas. Elle avait toujours ce sourire. Présent sur son visage. « Dans la cuisine. Sur une des tables. » dit-elle avec un sourire. Elle s'était levée en regardant le liquide qui avait atterri sur le sol. Elle devait nettoyer tout ça. Elle s'était dirigée vers la porte de la cuisine, l'ouvrant pour qu'il puisse y accéder et déposer le plateau de débris et pour aussi que la jeune femme puisse prendre tout ce qu'il faut pour nettoyer, regardant avec un sourire cet inconnu qui l'avait aidé. « Au fait, je m'appelle Blythe. » dit-elle avec un sourire et avec l'envie qu'il se présente à son tour.
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ce conte a été posté le Mar 26 Jan - 21:49

Getting drunk with the blue caterpillar
Le néant des géants m'importune; Moi j'admire, ébloui, la grandeur des petits.
Les rêves. Tes rêves. Tu sais que certains sont des souvenirs, des souvenirs d’un passé honteux, d’un passé douloureux, un passé douteux. Et puis, il y a ceux, qui semblent être des rêves, ceux qui semblent faux et montés de toutes pièces par un cerveau démentiel. Un port, de la paille, un chapeau, un sac trop familier, un jardin, une petite maison, une petite fille, un petit garçon. Un prénom en « A » ? Tu ne sais plus, tu ne veux plus savoir, c’est la première fois que tu fais ce rêve, cette petite fille trop sage, trop pure, un chat à côté de toi qui semble ne rien comprendre, le ciel rouge, la lumière disparaissant, des mots, des soupirs à cause du test non concluant. Des presque larmes sur le visage de poupée de la demoiselle, ses yeux dorés, verts, avec des couleurs indéfinissables. Elle fait des efforts, tu lui donneras toi aussi ce que tu peux. Mais, c’est un souvenir, un rêve, tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu aimerais que ça soit juste un rêve, parce que ce genre de souvenir c’est étrange, beaucoup trop pour toi, tu es un humain, pas un chat, pas un animal miaulant. Puis, le réveil, t’es fasciné mais perturbé, c’était étrange, le fait que t’en souvienne aussi te semble bizarre, beaucoup, c’est un sentiment indéfinissable, gênant. Ton regard traîne sur le salon de thé, sur cette fille, sur ce visage de poupée absolument pas étranger à tes yeux scruteurs. Réflexe, tu l’aides avec cette tasse au sol, tu te coupes mais pour toi, pour ton cœur, c’est plus qu’important qu’elle ne se fasse pas mal, qu’elle ne se coupe pas, instinct de protection envers cette demoiselle, il faudrait que tu saches, pourquoi tu ne veux pas qu’elle souffre, pourquoi cette envie folle de la voir sourire. Elle parle, prononçant des mots doux, qu’elle va chercher un pansement, quand tu ouvres la bouche c’est trop tard. « Attends… Bon tant pis. » Tu te redresses, les morceaux de porcelaines dans la main, ton doigt ensanglanté dans la bouche, normalement, la salive permet de purifier un peu le tout. Elle attrape ta main, tu te stoppes, tu n’arrives pas à te retirer et acceptes le pansement malgré ta gêne apparente. « C’était plus fort que moi, j’ai refusé de voir ton sang coulé. » Tu fronces les sourcils, ton sang, il a déjà tellement coulé que ce n’est rien, mais le sien, ça aurait été un affront tel à son innocence et sa beauté que tu aurais pu en pleurer. « Maladroite ? Fait tout de même attention. » Tu soupirs, passant ta main guérissent sur ta nuque, t’humectant les lèvres dans la gêne, tu ne peux pas allumer de clopes ici. Tu vas dans la cuisine, déposant les morceaux de tasse sur une des tables comme la brunette te le guide. Elle prononce son prénom, alors ce n’est pas un A. « J’aurais parié sur Alicia, ou Ariane. Je ne sais pas, un prénom en A. » Tu dis, doucement, alors que tu déposes les débris un sourire au coin des lèvres. « J'suis Sage. Juste Sage. » Tu te présentes à ton tour, oubliant le prénom « London » parce que tu le trouves trop kitsch, trop vieux, un prénom de ville pour un gamin ayant des tatouages et des écarteurs, trop kitsch. « Tu sais dessiner Blythe ? » Son prénom est joli, doux, tu l’aimes beaucoup, il sonne bien à tes oreilles. « Tu aimes travailler ici ? » Tes bras sont croisés sur ton ventre, tu t’appuies sur la table, il ne manque rien, tu es à l’aise.
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Blythe Nightingale
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ce conte a été posté le Mer 27 Jan - 21:02

Getting drunk with the blue caterpillar
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Et la maladresse vint frapper à nouveau Blythe. C'était habituelle. Une routine. La voir faire tomber des tasses, des verres, des assiettes. Ou alors tout simplement glisser bêtement. C'était Blythe. La maladresse faisait d'elle. Et aujourd'hui, les pauvres victimes étaient des tasses se trouvant sur un plateau. Une faiblesse dans ses bras et le plateau a glissé. Les tasses étaient sur le sol. En mille morceaux. Elle aurait pu paniqué, se dire que c'est une catastrophe. Mais non. Elle restait calme, alors que les clients la dévisageaient, se demandant si ce n'était pas une blague d'avoir engagée une personne aussi maladroite. Ceux à qui devait appartenir cette commande devait être désespérer de voir leur thé se retrouver sur le sol du salon, les obligeant à attendre encore un peu plus longtemps. La serveuse était sur le point de ramasser les morceaux brisés sur le sol. Mais on l'avait empêché. Un inconnu ne voulait pas qu'elle ramasse de peur qu'elle se blesse, qu'elle se coupe. Sauf que Blythe était sous le choc. Elle ne s'attendait pas à ça. Et après quelques secondes, les débris étaient ramassé. Certes, la brune n'était pas blessée, mais lui si. A cause d'elle et de sa stupide maladresse. Ca lui faisait de la peine. Alors qu'elle ne le connaissait pas. Elle voulait se faire pardonner. Alors, elle était partie chercher un pansement. Ce n'était pas grand chose. Peut-être même que la blessure n'en avait pas besoin de ça. Mais elle voulait se faire pardonner. « Attends… Bon tant pis. » Elle s'était levée, parti trop rapidement, s'engouffrant dans la cuisine pour aller chercher ce qu'elle avait besoin. Et même si elle avait entendu, elle n'aurait fait qu'à sa tête et aurait quand même été aller le chercher. Ce fut rapide, il n'avait pas à attendre longtemps, qu'elle était déjà revenue vers lui. La brune lui avait pris la main d'une façon douce. Elle ne voyait pas sa gêné. Elle lui avait pris délicatement sa main pour déposer en douceur le pansement. Et en plus de ça, elle lui avait offert un de ses plus beaux sourire. Là aussi, pour se faire pardonner. Ce n'était pas à lui de faire ça. Elle ne comprenait pas son geste. Peut-être parce qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on l'aide. En tout cas, c'était bien la première fois depuis qu'elle travaille dans le salon que ça se passait ainsi. « C’était plus fort que moi, j’ai refusé de voir ton sang coulé. » Blythe fronça les sourcils, essayant de comprendre les paroles qu'il avait prononcé. Refuser de voir son sang couler ? Pourquoi ? Et puis, elle aurait fait attention. Ou du moins essayer de faire attention. Malgré le fait qu'elle soit plus que maladroite. « Maladroite ? Fait tout de même attention. » Ses lèvres s'étaient doucement étirées avant que sa tête acquiesce lentement. « Vingt-trois ans que je fais attention. » Un autre rire s'échappa doucement de la bouche de la jeune femme avant qu'elle ne se dirige vers la cuisine. Qu'ils ne se dirigent vers la cuisine. Elle s'était présentée, donnant son nom avec un large sourire qui illuminait son visage. « J’aurais parié sur Alicia, ou Ariane. Je ne sais pas, un prénom en A. » Son sourire se visage se visage durant de brèves seconde. Alicia. Ca ressemble à Alice. Ce prénom qui hante les rêves de la brune. C'était juste une coïncidence. Rien de plus. Peut-être qu'elle a une tête à s'appeler Alice. « Eh non. C'est Blythe. Pas de prénom de prénom en A.» Quoi que si on remplaçait la première lettre de son prénom, cela pouvait donner une variante d'Alice. Non, c'était juste une simple coïncidence. « J'suis Sage. Juste Sage. » Et elle sortie de ses pensées dès qu'elle entendit sa voix. Immédiatement, un sourire vint se coller sur son visage. « Sage. C'est joli. » lui avait-elle dit sincèrement. Oui, c'était joli Sage. Elle était sur le point de chercher de quoi nettoyer la bêtise qu'elle avait fait quelques minutes plus tard. « Tu sais dessiner Blythe ? » Elle s'arrêta soudainement, avant de se tourner vers Sage. « Je pense. Enfin … Je débrouille. » dit-elle avec un léger sourire. Le dessin. Son échappatoire lorsqu'elle était à l'asile. Elle pouvait dessiner ses rêves. Essayer de mieux les comprendre. « Tu aimes travailler ici ? » Et son sourire s'était agrandi. Un large et beau sourire où on pouvait voir ses dents blanches. « C'est génial. A la fin de journée, on peut prendre les gâteaux rester. Et le thé est presque à volonté. » La gourmandise. Un autre trait pour définir la jeune femme. Oui, elle était bien trop gourmande. Elle ne pouvait pas résister à l'appel du sucre, d'un gâteau. Elle se trouvait au paradis ici.
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ce conte a été posté le Jeu 28 Jan - 20:59

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La vie. Parfois tu te demandes ce que ça signifie d’être en vie. Est-ce que tu es en vie ou est-ce que tu survis ? C’est fou, tu dirais toi-même que tu survis. Tu n’es pas dans un conte, tout n’est pas rose, tout n’est pas noir, mais dans un sens, ce ne serait peut-être pas si dur de vivre là où tout a été écrit par un vieux barbu et ressembler à un de ces bonshommes de papiers mâchés qui ne sont que des ébauches. Selon toi, ta vie est une ébauche, un dessin pas fini, duquel on ne ressent aucun sentiment, un homme incomplet à qui il manque un cœur pour aimer. Jamais de rougissement sur tes joues, t’as peut-être le cœur pété, l’âme écorchée, le cerveau endommagé. T’es une putain de machine, une machine qui ne ressent presque rien de positif, une machine avec un engrenage rouillé, trop pour en faire quelque chose de bien et de beau, une chose détruite n’ayant que des bras et des jambes fracture. Tu l’observes cette fille au visage poupin, cette fille qui semble venir d’un autre espace, d’un autre temps, cette fille avec un visage si doux que les anges en seraient presque jaloux. Elle semble naïve, elle semble douce, elle semble être une enfant ne connaissant que vulgairement le monde comme si on lui parlait d’un conte. Elle est si belle, elle semble être une reine dans son accoutrement bleu ciel, elle semble être une colombe perdue, une colombe blessée, elle semble être presque irréel, intouchable, elle semble être venue d’un autre monde tout simplement. Tu l’admires, lui parle, veux savoir. « Vingt-trois ans ? Je t’en aurais donné seize, au grand maximum, jolie colombe. » Surnom, ça sonne comme si c’était normal, ça sonne comme si tu l’avais toujours appelé comme ça, ça sonne comme une poésie discrète, un mensonge secret. « Blythe. Joyeuse ? » Tu passes nerveusement ta main dans tes cheveux, une cigarette, t’as besoin d’une cigarette. Elle se débrouille en dessin ? Tu ne sais pas pourquoi tu lui as demandé, tu ne sais pas pourquoi ça t’intéresse. « Je suis sûr que tu es modeste. » Tu te grattes la nuque, ouais, une clope, faut que tu sortes… « Tu as de la chance, tout ce qui est ici à l’air très bon. » Tu ris, comme un enfant, la détaillant de ta hauteur avant de t’asseoir sur le plan de travail. « Sage-London, un nom composé que je n’affectionne pas particulièrement, tu as le choix entre Sage et London, décides-toi. » Tu regardes tes pieds. « Tu travailles et casse des tasses ici depuis longtemps ? » Trop de questions, tu veux savoir, ton âme veut savoir, ton être veut la connaître comme celle qui hante tes rêves. Tu ne peux pas lui sortir ça comme ça, tu as déjà assez l’air d’un psychopathe. « Désolé d’être indiscret Blythe. » Ça, c’est fait.
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ce conte a été posté le Ven 29 Jan - 9:50

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« Vingt-trois ans ? Je t’en aurais donné seize, au grand maximum, jolie colombe. » Un léger rire, puis un sourire s'était installée sur le visage de la brune. Ce n'était pas la première fois qu'on lui disait qu'elle faisait plus jeune que son âge, qu'elle devait à peine la vingtaine. Sans doute à cause de son visage enfantin. Un visage de poupée. De son comportement encore enfin. Elle-même ne voulait pas grandir, rentrer dans ce monde d'adultes qui l'angoissait un peu. Mais de là à dire qu'elle avait seize ans. On ne lui avait jamais dit ça. Et ça lui faisait plaisir de penser qu'elle n'était encore adolescente. « Blythe. Joyeuse ? » Son sourire avait légèrement disparu. Elle s'était légèrement mordue les lèvres, baissant le regard avant de plonger à nouveau son regard dans celui du jeune homme. «`Bénie. Enfin, c'est ce qu'on me disait. » L'enfant miracle. L'enfant tant attendu. Oh, elle avait été la bénédiction de ses parents durant quelques années. Puis, elle commençait à penser qu'elle portait un mauvais prénom. Puis, il avait posé une question sur son talent pour le dessin. Une question sortie de nulle part, qui l'avait un peu surprise. Mais elle y avait répondu. Parce que Blythe, elle était comme ça. Elle répondait aux questions naïvement. Elle savait dessiner. Peut-être. Elle se débrouillait en quelque sorte. « Je suis sûr que tu es modeste. » Ses joues se rosirent légèrement. Oui, elle était modeste. Peut-être un peu trop. « Ce que je dessine ne sont pas des œuvres d'arts. Mais ça peut passer. » lui avait-elle dit en montrant un dessin qui était accroché sur un des murs. Un de ses dessins. Une table. Des tasses de thés, des gâteaux. Et des personnes assis autour. Des personnes qui n'avait pas vraiment de visages. Tout simplement parce qu'elle ne se souvient pas. Tous les visages qu'elle pouvait rencontrer dans ses songes étaient flous, voir absent. « Tu as de la chance, tout ce qui est ici à l’air très bon. » Elle s'était mise à rire avec lui. Un rire cristallin. « C'est parce qu'on a un excellent pâtissier. » dit-elle avec un grand sourire. Il n'était pas rare que la demoiselle pique dans les pâtisseries destinées aux clients. Blythe ne pouvait pas résister à l'appel du sucré. Surtout quand ce qu'il y a sous son nez était plus que délicieux. Il était difficile de résister à cette tentation. « Sage-London, un nom composé que je n’affectionne pas particulièrement, tu as le choix entre Sage et London, décides-toi. » Il avait baisé la tête, comme s'il avait honte. Il n'y avait pas de quoi. « Sage. » souffla-t-elle. « Je vais t'appeler Sage. » dit-elle avec un grand sourire. Elle avait une impression bizarre. De déjà vu. Comme si elle venait de nommer un animal. Sauf qu'elle n'en a jamais eu. Elle n'avait jamais eu à faire ça. « Tu travailles et casse des tasses ici depuis longtemps ? » La voix de Sage l'avait fait sortir de ses pensées. Comme un réflexe, les lèvres de la brune s'était étirée pendant qu'elle essayait de se souvenir de la question qu'il avait pu lui poser. « Ca fait environs cinq ans. » Déjà cinq ans. Le temps passait vite. Ce ne devait être que temporaire. Mais, elle s'y plaisait bien. « Désolé d’être indiscret Blythe. » Elle secoua légèrement la tête pour lui faire montrer que cela ne la dérangeait pas. Naïve, elle l'était. Blythe faisait facilement confiance aux autres. Trop facilement. « Je crois qu'on a assez parlé de moi. Je veux tout savoir de toi Sage. » lui demanda-t-elle avec un grand sourire.
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ce conte a été posté le Dim 31 Jan - 23:43

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La voix de Blythe, elle sonne comme une chanson douce à tes oreilles, et t’a l’impression que tu la connais, que tu sais ses réactions, que tu as déjà passé beaucoup de temps avec elle, mais pas du tout, tu ne rappelles de rien, tu as oublié ce qu’elle était censée représentait à tes yeux, parce que tu n’as pas conscience de l’autre vie que tu as eue, de l’apparence que tu avais, de l’histoire qui a traversé tes veines et qui a fait vibrer ton cœur, tu as tout oublié, comme on oublie un prénom ou une histoire trop ancienne qui nous a été contée de vive voix. Tu pourrais parier que sa voix te rappel ton enfance, mais, dans ce monde-là ton enfance était catastrophique, pas de parents, pas d’amis, l’âme en peine et le regard souffrant. « Béni, c’est joli aussi. » Tes yeux se baissent, tu pourrais presque croire que tu la dragues, t’aimerais que ça ne sonne pas comme ça a ses oreilles, tu n’as pas envie de passer pour un gros pervers à ses yeux d’enfant perdue. Quand la voix douce de la jeune fille parvient une nouvelle fois à tes oreilles tu redresses la tête et fixe ce dessin, tu jurerais sur Le dieu qu’elle pourrait faire un livre pour enfants avec ce style-là, même si le visage des personnages est flou. « Tu devrais essayer de faire du dessin pour les livres d’enfants… » Ta bouche travaille toute seule tandis que tu te ravises de toucher les traits du dessin, tu ne voudrais rien abîmer.

Elle est plus vieille que toi Blythe, et pourtant t’as ce besoin détestable de la protégée, comme si elle était trop fragile pour le faire elle-même, pourtant, pourtant tu ressens que quelque chose de fort se dégage de cette petite tête brune, une chose qui pourrait te faire peur, un besoin de liberté qui émane de ce petit corps svelte et frêle. Le pâtissier ? La petite chose avec la touffe de cheveux roux qui est parti quand vous êtes arrivé ? « Le gamin qui était là tout à l’heure ? » Tu soupirs, t’as l’impression d’être le grand méchant loup. Elle fait son choix sur ton prénom et tu fais mine de t’incliner « Comme il vous sierras majesté. » Tu éclates d’un rire rauque et tu te redresses. « Cinq ans à briser des tasses et à manger des cookies, la belle vie. » Encore un rire qui passe tes lèvres, ensuite tu t’excuses, et elle sort une phrase qui te fait te bloquer. « Ma vie n’est pas très intéressant chaton. » Tu passes nerveusement une main dans tes cheveux. « Sage, 22 ans, vendeur d’alibi, étudiant en droit, gamin adopté, sortant d’une relation difficile. C’est un résumé mais c’est la principale je pense. » Pas de passion, pas d’envolé de l’esprit pour toi, tu restes bloqué dans une réalité déplaisante.

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ce conte a été posté le Jeu 4 Fév - 23:09

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« Béni, c’est joli aussi. » Un faible sourire se dessina sur le visage de la brune. Pas que les remarques de Sage lui déplaisait. Ou qu'il la gênait à forcer de parler. Au contraire. Peut-être bien que c'est joli. C'est sans doute même l'une des raisons pourquoi ses parents lui ont donné ce prénom. Il était joli. Avec un petit côté poétique. Une symbolique pour ceux qui n'arrivaient pas à avoir d'enfants après des années de mariage. Elle avait été leur bénédiction. Elle ne dit rien de plus. Juste ce petit sourire. Elle lui avait ensuite montré un de ses dessins. Un de ceux qui sont joyeux, qui ne symbolisent pas ses cauchemars. Un des rares qu'elle ne cache pas au fond d'un placard. « Tu devrais essayer de faire du dessin pour les livres d’enfants… » Blythe haussa légèrement les épaules. On lui avait dit déjà dit que ses dessins étaient jolis, mais peut-être pas à ce pas loin. Elle n'était pas certaines que le reste de ses dessins plaisent pour un album d'enfant. Pas ceux qui représentent les peurs de la jeune femme. A part si le but était de leur faire faire des cauchemars. Alors oui, dans ce cas, elle pourrait faire un album d'enfant. Elle leva son regard vers Sage, toujours en ayant ce léger sourire en coin. Ce sourire timide. « Je sais pas. Je suis pas sûre que ça pourrait plaire à tout le monde. » lui avait-elle dit avec une petite voix. Elle n'était pas sûre d'elle. Quasiment jamais. On va dire qu'elle a eu le droit plus souvent à des réprimandes qu'à des compliments durant une toute partie de sa vie, alors quand on a la chance de lui en faire, la serveuse a dû mal à les accepter. Beaucoup trop de mal. La conversation était portée sur autre chose. Blythe avait de la chance de travailler dans ce salon de thé. De travailler entourée de toute ces bonnes choses. Elle n'allait pas le contredire. Elle se trouvait chanceuse. Même si, cela pouvait être une torture de devoir résister ces pâtisseries qu'elle devait servir au client. De ne pas pouvoir goûter ces petites merveilles. Mais si elle était chanceuse, c'est sans doute peut-être que le salon avait le meilleur pâtissier de la ville. « Le gamin qui était là tout à l’heure ? » Et avec un grand sourire, elle acquiesça. Oui, le gamin c'était leur pâtissier. Oui, il était sans doute tout jeune. Et pourtant, il faisait des merveilles. Un petit paradis lorsqu'on croquait une bouchée. Puis, la jeune femme s'était décidée sur le prénom qu'elle allait lui donner. Une étrange sensation d'ailleurs. Il serait Sage. « Comme il vous sierras majesté. » Et un éclat de rire s'était échappé de la bouche du jeune homme. Le sourire de Blythe c'est, quant à lui, agrandi. « Cinq ans à briser des tasses et à manger des cookies, la belle vie. » « Surtout manger des cookies. » Un léger rire de la part de la brune. Les pâtisseries était sans doute l'objet d'une grande tentation. C'était comme s'il y avait écrit en énorme, mange moi sur ces gâteaux. Oui, c'était la belle vie. Blythe en avait marre qu'on parlait d'elle. C'était à son tour maintenant. « Ma vie n’est pas très intéressant chaton. » Chaton. Elle fronça légèrement les sourcils. Il lui faisait penser à un chaton. Un chaton qu'elle aurait connu. Sauf qu'elle n'en avait eu aucun. « Sage, 22 ans, vendeur d’alibi, étudiant en droit, gamin adopté, sortant d’une relation difficile. C’est un résumé mais c’est la principale je pense. » Les lèvres de la brune s'était doucement étirée pour dessiner un faible sourire. Ils étaient tous les deux des gamins paumés en fin de comptes. « Adopté ? T'es allé à l'orphelinat ? Il est arrivé quoi à tes parents. » demanda-t-elle timidement. Oui, c'était la seule chose qu'elle avait retenu. Peut-être qu'elle était trop curieuse. Mais elle voulait savoir. Peut-être qu'ils se sont croisés lorsqu'elle était là-bas. Court moment. Trop dérangée pour y rester. Elle perturbait trop les autres enfants.
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ce conte a été posté le Mer 10 Fév - 20:11

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Les questions s’enchaînent, ta langue se délit, et pourtant, tu ne sais plus rien de toi, de ta vie avant, de ta vie avant la douleur, de ta vie avant tout. On t’a dit, pourtant, que t’étais un gamin bruyant, que t’étais un gamin souvent malade, un bébé qui demandait trop de soins pour les familles d’accueil, on t’a dit que t’étais impossible à vivre et que c’est pour ça qu’a t’envoyais toujours à l’orphelinat, que c’est pour ça que t’as une croix tatouée dans le dos au fer, parce que ces mégères étaient gravement atteintes au niveau du cerveau, elles étaient toutes plus folles les unes que les autres, surtout la mère supérieure, surtout celle que t’était trop vieux pour qu’on t’adoptes, parce que les gens veulent des bébés par des garçons de dix ans qui s’amusent à grimper sur les toits et à voler dans les magasins, ils ne veulent pas de sales gosses sans éducation, parce qu’ils veulent la donnée cette putain d’éducation à des marmots même pas encore malheureux, parce qu’ils pensent à leur bonheur et pas à celui de l’enfant qui attend depuis dix ans quelqu’un qui l’aimera enfin, quelqu’un qui prendra soin de lui comme les autres y ont droit, pourquoi pas lui ? Pourquoi pas eux ? Pourquoi pas ceux qui n'ont pas eu le droit d’être heureux dans ces dortoirs sales et ces douches crasseuses ? C’est comme hurler contre le vent, il n’y a pas de son, il n’y a pas d’écho, il n’y a plus rien, et on finit par s’y habituer, t’es devenu le gosse qui grimpait sur le toit quand il se sentait mal, celui qui n’arrivait à dormir que lorsque la température avoisinait les dix degrés tandis que les autres mouraient de froids, t’es le chieur qui piquait de la bouffe dans les réserves de la cantine et qui distribuer tout à ces enfants qui crevaient la dalle tellement la nourriture étaient dégueulasses. Mais t’es celui qui ne sait pas vraiment ce que sont devenus ses parents, qui ne sait pas vraiment ce qu’il fout dans ce monde sordide et qui a voulu s’en sortir avec l’amour, sauf que là aussi ça a déconné. Tout fout le camp de toute façon dans ta vie, tout part en couilles, c’est quoi ce délire hein ? Le machin là-haut il se fout bien de ta gueule en ce moment. « Ouais, on m’a adopté quand j’avais seize ans, faut croire que ces gens-là étaient masos’, ou juste intelligent, je ne sais pas trop. » Tu ris, gêné, ouais, c’est dur pour toi de parler d’eux, parce qu’ils ont vu un jeune en difficulté et lui ont donné un toit. « Mon orphelinat, il était tenu par des bonnes sœurs, un peu bizarre, un peu tarées aussi. Elles nous battaient, et elles nous ont tous marqués. » Tu soupirs, te retournent et montent un peu ton t-shirt au niveau du dos, laissant apparaître la marque de brûlure en forme de chapelet, semblable à un tatouage à l’encre blanche. « Pas beau hein. Mes parents, elles m’ont dit qu’ils étaient morts d’une overdose ils se sont jeté dans la mer, un beau suicide. » Tu ris un peu, te retournant vers elle et lui souriant doucement. « Ce n'est pas super-joyeux hein ? »
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ce conte a été posté le Jeu 11 Fév - 11:18

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Et Blythe commençait à poser tout un tas de questions. Cela pouvait certainement étonner le jeune homme qui se trouvait en face d'elle. C'est vrai, pourquoi ça l’intéresserait de savoir ce genre de chose. Pourquoi lui répondre face à toutes ses questions sans doute un peu trop personnel. C'était sa vie. Peut-être qu'il n'avait pas envie de lui répondre. Et elle pourrait le comprendre. Sauf que la brune avait ce besoin de savoir. De le connaître un peu plus. Peut-être à cause du fait qu'il était orphelin. Peut-être se rassurer sur quelque chose. Quoi ? Elle n'en savait rien. Juste qu'il y avait ce besoin, cette curieuse – qui pourrait être presque malsaine – de savoir les détails de la vie de cette personne qu'elle venait de rencontrer. Peut-être parce qu'elle avait l'impression de l'avoir connu. S'il avait été à l'orphelinat. Peut-être que c'était là qu'elle avait pu croiser son visage. « Ouais, on m’a adopté quand j’avais seize ans, faut croire que ces gens-là étaient masos’, ou juste intelligent, je ne sais pas trop. » Il avait donc eu la chance d'avoir eu une famille. Une famille qui avait voulu l'adopter, alors qu'il était adolescent. Ce qui était plutôt rare. Lorsqu'on l'avait placé dans l'orphelinat, Blythe savait qu'elle n'aurait aucune chance. Ce que veulent les personnes dans une adoption, ce sont des bébés. Ou dans le pire des cas, des enfants en bas âges. Pas des enfants, des adolescents, qui ont déjà bien trop vécu, avec qui ils n'auront pas de souvenirs comment des premières expériences. Premiers mots. Premiers pas. Premières rentrées. Premières dents de lait qui tombe. Non, s'ils adoptaient ceux qui faisaient partis des plus vieux, alors ils n'auraient rien de tout ça. Juste des problèmes en plus. « Elle était comment ta famille d'adoption ? Ils étaient sympas ? » demanda-t-elle. Une fois de plus, la curiosité avait pris le dessus. Et elle ne s'excusa pas. Parce que c'était dans la nature de la serveuse. Elle voulait savoir. Est-ce qu'il avait pu connaître au moins un peu d'amour ? Elle l'espérait. « Mon orphelinat, il était tenu par des bonnes sœurs, un peu bizarre, un peu tarées aussi. Elles nous battaient, et elles nous ont tous marqués. » Et la brune se mordait les lèvres. Ils avaient donc bien été dans le même orphelinat. Elle n'y était pas restée longtemps. A l'asile, elle était bien mieux traité. Elle avait même meilleure compagnie. L'orphelinat, elle n'avait pas de bons souvenirs. Les cauchemars qu'elle faisait, les réveils en cris. C'était forcément une possession. La gamine était possédée par le démon. Peut-être bien qu'elle avait fait exprès de jouer sur sa pseudo folie. Question de survie. Et le regard de Blythe s'était posé sur les marques blanches sur la peau de Sage. Des marques qu'elle connaissait que trop bien. Des brûlures. La serveuse en avait aussi. Non pas à cause de l'orphelinat, mais à cause de l'incendie. Des marques qu'elle tentait de cacher avec bien du mal. Les doigts de la jeune femme s'étaient rapprochés, effleurant presque la marque avant de se reculer. « Pas beau hein. Mes parents, elles m’ont dit qu’ils étaient morts d’une overdose ils se sont jeté dans la mer, un beau suicide. » Et la brune levant doucement son regard vers lui, avec un air presque désolé. Peut-être que c'est à cet instant, elle regrettait de lui avoir posé toute ces questions. Peut-être qu'il n'avait pas envie de parler de tout ça. Et pourtant, il avait ri. « Ce n'est pas super-joyeux hein ? » Instinctivement, elle s'était approchée vers lui. Les bras de la brune avait doucement enlacé la taille de Sage. La tête de Blythe posé contre son torse. Elle ne savait pas pourquoi, elle lui donnait ce câlin. Peut-être pour lui prouver quelque chose. Qu'elle sera pour lui. Qu'elle lui donnera de l'attention. Qu'elle ne lui fera pas de mal. Peut-être. C'était étrange comme sensation, pour une personne qu'elle venait à peine de rencontrer. « Désolé. J'aurais pas dû poser ses questions. » dit-elle en se reculant légèrement, la tête baissé. Elle était comme ça. Trop curieuse. Regrettant après coup.
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ce conte a été posté le Mer 17 Fév - 0:06

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C’est tabou, ton enfance. Tu ne sais plus vraiment différencier le vrai du faux, tu n’as jamais vraiment su qui tu étais, un enfant abandonné, un enfant non désiré ou juste un enfant dont les parents étaient tous les deux mentalement déficient ? Tu ne sais pas, tu n’as jamais su ta véritable identité et t’es pas sur de vouloir savoir qui t’es censé être, peut-être que c’est juste le destin ? Être un gosse adopté qui se balade tout seul et qui le sera toujours. T’aime penser que c’est ça qui définit ta vie, que t’es libre, que tu n'as pas un collier autour du cou qui guide tes actions, comme te marier, avoir des gosses, faire une belle cérémonie pour lui ou elle, le ou la faire baptisé. Tu ne veux pas de gosses de toute façon, ça servirait à quoi d’offrir une vie aussi ne pourrit que la tienne à des enfants totalement innocents ? D’autres ont plus besoin d’un foyer et puis, tu serais un bien mauvais père de toute façon. Parce que c’est ça, ton destin est inconnu, il est embrouillé, il est comme un reflet à la surface d’une flaque d’eau, il est comme de l’encre de Chine versée sur un texte de parchemin, il est flou et parsemé de tache, il est totalement désastreux et tu peux seulement suivre ton instinct pour t’en sortir et essayer de prier Dieu pour ne pas trop faire de connerie. Dieu, un sujet tabou dans ta tête, t’y crois ? T'y crois pas ? Il existe juste quand tu en as besoin, tu ne vas pas à la messe, tu ne pries pas le seigneur chaque soir et tu ne t’en sors définitivement pas plus mal, t’assume et c’est un truc que tu kiffes particulièrement. Faut avouer que certaines de tes supplications sont passés à l’attrape, comme avoir enfin un bonheur avec une personne, ouais, le bonhomme là-haut l’a vraiment mal interprété et tu t’es retrouvé avec un psychopathe violent c’est le fun. T’es pas comme l’autre Quasimodo dans le dessin animé qui demande à une putain d’église de lui permettre de sortir, enfin un truc de ce style. Nan, c’est pas du tout comme ça la vie et tu ne résoudras pas ton histoire rien qu’en sifflant comme Blanche-Neige. « Ma famille actuelle est cool, je les vois pas souvent, mais ils le sont, ouais. » Un soupir sort de ta bouche comme si c’était la réponse la plus normale du monde, après tout t’en a bavé, à travers tes tatouages tu racontes une histoire et c’est la même chose à travers ta maudite brûlure. T’aurais aimé que ta peau se répare toute seule, mais malheureusement ce n’est pas le cas, la blessure est là, presque ouverte dans ton âme, elle maudit ton sang. Puis, une chose totalement inconnue pour toi, une forme de douceur que tu n’as jamais reçue, un câlin ? Les bras de Blythe autour de ta taille, une tête sur ton torse et ton corps se raidissant. Pas de peur, juste un mal-être en toi, une envie de la repoussée, mais tu ne le fais pas, parce que t’as l’impression qu’elle en a plus besoin que toi, pour autant, tu ne réponds pas à cette étreinte. « Ça ne me dérange pas d’y répondre… » Tu dis, sincèrement, comme si c’était un secret qui ne voulait pas s’arracher de ta bouche. Puis, subitement, une envie, comme un bondissement dans ta poitrine, ta main passe dans le cou de la demoiselle, tes lèvres se posant sur les siennes, d’un mouvement sec qui ne te ressemble pas. « Ne fait pas cette moue, je vais être triste autrement. » Et tu poses ta main sur sa tête comme si c’était un réflexe. « Tout va bien ? » Tu ris.
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ce conte a été posté le Mer 17 Fév - 15:59

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Et Blythe ne cessait de poser des questions. Encore et encore. Il fallait qu'elle s'arrête, cela n'allait apporter rien de bon. Et pourtant, elle continuait. Alors, elle commençait à connaître cet inconnu qui s'était jeté sur elle pour l'aider lorsqu'elle avait involontairement brisé une tasse de thé. Elle savait son prénom. Elle commençait à savoir son histoire. Lui aussi était orphelin. Lui avait eu la chance de connaître une famille adoptive. Et elle avait besoin de savoir s'il était heureux avec eux. S'il avait vraiment eu de la chance de se faire adopter. « Ma famille actuelle est cool, je les vois pas souvent, mais ils le sont, ouais. » Et malgré le soupir qu'il avait poussé à la fin de sa réponse, la brune avait un léger sourire de dessiner sur son visage enfantin. Un sourire qui s'était effacé lorsque les réponses à ses autres questions arrivèrent. C'est sans doute à ce moment-là qu'elle commençait à regretter d'avoir été trop curieuse. Alors comme pour se faire pardonner. Elle l'avait enlacé. Et à ce moment-là, elle sentit les muscles du jeune homme se raidir petit à petit. Peut-être que c'était déplacé comme geste. Alors, elle s'était reculé pour que cela ne dure pas trop longtemps. Elle voulait juste lui montrer qu'elle était désolée. « Ça ne me dérange pas d’y répondre… » Elle leva doucement la tête. Cela ne le dérangeait pas et pourtant Blythe avait eu l'impression d'aller trop loin avec ses questions. Elle se contenta juste de le regarder, avec cette moue désolée, ses lèvres prisonnières de ses dents. Oui, elle s'en voulait quand même. Pourquoi être trop curieuse. Ce n'était jamais bon, elle devait le savoir pourtant. Et puis, il s'est passé quelque chose. Elle ne se rendit pas compte qu'après coup que c'était bien réel. Tout s'était passé bien trop vite pour que le cerveau de la jeune femme comprenne la situation. Sage avait posé sa main dans le cou de la brune. A ce moment-là, elle senti un léger frisson. Une sensation agréable. Et en moins d'une seconde, elle senti les lèvres du jeune homme sur les siennes. Un baiser rapide. Trop rapide pour comprendre ce qui s'était passé. Peut-être que la serveuse avait halluciné. Peut-être que ce n'était pas sur ses lèvres qu'il l'avait embrassé. Mais sur sa joue. Elle ne savait pas. Elle était perdue. C'était ça. « Ne fait pas cette moue, je vais être triste autrement. » Et la voix l'avait ramener à la réalité. Quelle moue faisait-elle? Alors presque comme un réflexe, un sourire s'était dessiné sur son visage, tandis qu'elle senti l'une des mains de Sage se poser sur le sommet de son crâne. « Tout va bien ? » Un rire s'était échappé de son bouche et le sourire de Blythe s'était agrandi. « Oui, oui ça va. » C'était vague. Oui, elle allait bien. Certes, elle semblait perdue, mais elle allait bien. « Pourquoi t'as fais ça ? » Ce n'était pas un reproche. C'était une question naïve de la jeune femme. Elle voulait savoir pourquoi. Quelle était la raison de ce geste qu'il avait eu envers elle. Une fois de plus, c'était simplement de la curiosité.
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ce conte a été posté le Ven 19 Fév - 0:07

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Ton cerveau travaille, il cherche une chose que t’as probablement perdue depuis longtemps, la réponse à toutes tes questions, tu ne veux pas passer pour une drama-queen, de toute façon t’es un mec, alors bon, ce n’est pas comme si t’avais vraiment le choix. T’es paumé dans ta propre réalité, ton cerveau est un mélange de neurones et de synapse qui ont beaucoup de mal à se connecter en elles, ta zone mémorielle refuse toujours de s’activer quand t’en a besoin, puis, ce n’est pas comme si c’était important, même si le vécu définit les gens, même si être abandonné t’a rendu fier, fort, vicieux, menteur et sans doute un peu plus hypocrite que la moyenne. Tu le clames haut et fort, l’hypocrisie et la mesquinerie font partie de ton caractère, pourquoi le cacher après tout ? Tout le monde s’en rendra compte à un moment donner. Le mensonge fait partie de la vie d’un fabricant d’alibi, pas un trafiquant de drogue, après tout, la plupart de ses salopards caftent à la moindre occasion, un trafiquant avec la langue bien ranger c’est rare, peut-être trop. Les médicaments te tuent petit à petit, tu le sais, mais peu importe, faut que tu dormes, faut que t’aie une putain d’énergie, que t’arrête de t’assassiner à coup d’insomnie et de cauchemars, que t’arrêtes de te croire fou à cause de tes flashs de souvenirs, faut que t’arrête de penser que ta vie est une telle merde, parce que y a pire, toi t’es pas malade, t’es pas mourant, t’es pas un gosse qu’il faut plaindre, t’as juste la belle vie et du fric, faudrait que t’arrêtes de te comporter comme un gosse de la rue; parce que t’en es plus un, t’es un adulte qui s’égare dans son passé qu’il croyait malheureusement inexistant, putain si c’était le cas tu serais ranger et déjà marier à une fille de riches pour renforcer le patrimoine de tes parents. Tu serais tout, sauf ce que t’es maintenant, surtout que tu passes sans doute pour un psychopathe actuellement à embrasser une fille à peine rencontrer, une de ces filles que t’arrives pas à toucher normalement parce que ton cerveau bloque, n'y a pas que la drogue dans la vie, y a aussi l’alcool, et putain tout ça te débloque, sauf que ton cerveau n’est pas sous extasiés à ce moment, il est sous l’influence de Blythe, ce prénom sonne comme une drogue illégale, enfin, il sonne comme ça sans doute seulement pour toi. Ta main sur le haut de sa tête et le sourire sur les lèvres de la jeune fille et tu te demandes si tu n'as pas fait la plus grosse connerie de ta vie, comme si t’avais engrossé ta meilleure amie. « J’avais juste envie. » Tu hausses les épaules, prêt à rendre les armes, à fuir, comme d’habitude, si ça marche pas, ce n’est pas ta faute de toute façon. « Je devrais y aller. » Tu ranges ta main dans ta poche, t’as envie d’une cigarette.
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ce conte a été posté le Ven 19 Fév - 15:14

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Blythe, elle est plutôt du genre à être lente d'esprit. Elle est celle qui met du temps à comprendre ce qui se passe. Elle est celle qui se pose plein de questions avant qu'une information – sans doute pas des plus utiles – arrive à son cerveau. Et c'était ce qui s'était passé avec ce baiser. Elle n'était pas certaine que ça soit réellement passé. Peut-être que ce n'était qu'un simple baiser sur la joue qu'il avait déposé. Un baiser pour la remercier. Ou baiser pour lui montrer que ce n'était pas grave, qu'il ne lui en voulait pas d'avoir posé des questions un peu trop personnel à son égard. Et comme à chaque fois qu'elle était dans ce genre de raisonnement, la brune faisait une tête étrange. Comme si son esprit avait quitté son corps. Et ce n'était que la voix de Sage qui l'avait ramené à la réalité. Est-ce qu'elle allait bien. Oui. Enfin, elle n'était pas mal, donc cela voulait dire qu'elle était bien. Oui, le baiser l'avait surprise, mais cela ne l'avait pas dérangé. Cela ne l'avait pas rendu mal à l'aise. Ses joues avait même légèrement rougi. Puis, elle lui avait demandé pourquoi il avait fait ça. Est-ce qu'il avait une raison particulière pour embrasser une fille qui venait à peine de rencontrer. Ou peut-être tout simplement parce qu'il en avait marre de ses questions. Marre de l'entendre parler. C'était possible aussi. Et si c'était le cas, cela avait fonctionné. Elle n'avait prononcé que quelques mots. Arrêter avec ses nombreuses questions qui se posaient sans arrêt. « J’avais juste envie. » Et elle s'était mise à rire. Un petit rire cristallin. Elle ne se moquait pas. Ce n'était pas le genre de la serveuse. Du moins, normalement ce n'était le genre de comportement qu'elle pourrait avoir. La raison du jeune homme n'était en aucun cas celles qu'elle aurait pu imaginer. Elle arrêtée de rire rapidement, avant de le regarder avec un large sourire. « Désolée, mais je pensais que c'était pour que j'arrête de parler. Parce que je parle trop je sais. Et je suis trop curieuse … Et … Je suis encore en train de parler pour rien dire. Désolée. » A nouveau, un rire s'était échappé de la bouche de la serveuse. Blythe s'était légèrement mordue les lèvres, baissant la tête. Elle devait sans doute arrêter de se comporter de cette manière. Elle devait réfléchir avant de parler, d'agir. Elle devait arrêter d'être assez impulsive dans ses actes ou paroles. « Je devrais y aller. » La brune leva la tête, toujours en ayant sourire sur son visage, acquiesçant légèrement. Peut-être qu'il devrait partir. Après tout, elle doit encore nettoyer la maladresse qu'elle avait commis quelques instants plus tôt. Et puis, elle devait aussi s'occuper des autres clients se trouvant dans le salon. « Attends avant de partir. » Et elle s'était dirigée vers des gâteaux fraîchement fait par Esteban. Elle avait pris une petite boîte pour pouvoir le mettre. Mais elle ne s'était pas contenté de l'emballer. Blythe avait pris un crayon et avait commencé un dessiner quelque chose. Ce n'était pas une œuvre d'art. En à peine cinq minutes, elle ne pouvait pas faire une œuvre d'art. Elle avait simplement dessiné une fillette qui était assise où il y avait eux chats à ses côtés. En tout cas, c'est qu'avec les quelques coups de crayons qu'elle avait pu, on pouvait en déduire. Et lorsqu'elle avait terminé, elle partie en direction de Sage, lui tendant le paquet. « Pourquoi qu'au moins, tu goûtes à nos petites merveilles. C'est un cadeau. » Et un grand sourire s'était affiché et illuminait le visage de la brune.
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