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 (Esteriarty) If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes

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Esteban Rosenberg
Esteban Rosenberg
i walked with you once upon a dream
CAN'T GO TO BED WITHOUT A CUP OF TEA
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double compte : Le chat botté, London, le rebelle ténébreux aussi flippé qu'un chaton devant les gens.


(Esteriarty) If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes Empty
ce conte a été posté le Ven 19 Fév - 22:52

it's just the sun in your eyes
“Tu peux être, tour à tour, aussi tendre que brutale. Sans cesse à souffler le chaud et le froid. Moi, à ce rythme-là, je vais finir en glaçon carbonisé…”
Ciel brumeux, gouttelettes perlant sur les vitres du salon de thé comme des perles qui s’écroulent en masse. La saint-valentin, pas question pour lui de mettre sa tenue ne rose aujourd’hui, une chemise blanche et un jean suffisent. Il a le blues, il ne sait pas pourquoi, le temps le rend morose le fait d’être seul aussi. Il observe dans son coin ces amants qui batifolent autour d’un smoothie et d’une part de gâteau, le goût amer de la solitude passe dans sa gorge, le fait qu’on aime ce qu’il prépare réchauffe toujours son cœur, sauf aujourd’hui, aujourd’hui il s’est pris à attendre qu’on vienne le chercher, à ce qu’un sourire doux la sorte de sa rêverie, qu’on l’attrape par les hanches, qu’on l’embrasse et qu’il puisse enfin s’abandonner à quelque chose de plus grand que lui, de plus fort que son cœur brisé et de son âme défaite. Il rêve, lui aussi, parfois à ce qu’il pourrait faire plus tard, au pourquoi du comment chaque soir il cherche une source de chaleur inconnue dans son dos. Il réfléchit sur sa vie, sur le pourquoi du comment, sur le fait que son cœur se chamboule à chaque fois qu’un certain métis entre dans le salon, et comme un réflexe, il se cache, un enfant peureux, il assume d’être un peu étrange, un peu trop peut-être, un enfant perdu entre ce qu’il est et ce qu’il veut être. Il passe la tête à travers l’embrasure de la porte de sa cuisine mais il n’en sort jamais, il ne soupir par quand il sait que l’autre abandonne l’idée de venir le chercher, parce que le chat en a marre de courir après la souris, c’est toujours comme ça, on en a marre d’essayer de l’amadouer, on a marre d’essayer de l’apprivoiser, parce que c’est un enfant fuyard, qui ne veut pas être au centre de l’attention. Pourtant, son cœur bat plus fort quand l’acteur aux yeux de feu se fait présent mais encore il oublie, il fait taire son rythme cardiaque traître et il se plonge dans une pâtisserie qui selon lui le calme. Il ne sait plus vraiment quoi faire, hier un drame est arrivé au salon de thé, Blythe et Lena dans une bataille incluant des gâteaux et du thé, et Esteban, regardant Blythe passer ayant un regard sombre et murmurant des insanités, mieux vaut ne pas se mêler des affaires de filles. Pourtant, une jalousie sans nom tâche le cœur du plus jeune, une tâche, noirâtre lui bouffe les entrailles quand Moriarty regarde Lena, quand Lena regarde Moriarty, et le cœur d’Esteban se brise à chaque fois que l’attention du plus vieux n’est pas sûr lui, il se traite d’idiot quand il se met à penser que l’acteur pourrait venir en ce jour de saint-valentin juste pour le voir lui, juste pour lui offrir des fleurs et pour vouloir le voir. Idiot, crétin, mal dans sa peau et incertain. Puis, si Moriarty vient, ça sera surement pour la demoiselle aux cheveux arc-en-ciel, lui, il est trop compliqué pour être aimé, trop détruit pour être sauvé. Un espoir qui s’envole, encore, un espoir qui se noie dans la faute qu’il a commise en croyant que les choses pouvaient être différentes.  La journée passe, il attend, peut-être qu’il attendra toujours qu’on lui accorde un sourire doux et un baiser et puis elle passe, encore et encore puis le soir montre le bout de son nez. Un rictus apaisant à Blythe et il part, dix-sept heures, pourtant. Rien. Du tout. Il s’assoit dans un parc, sous la plus, son cerveau refusant de comprendre ce qu’il lui arrive, il ne peut plus bouger un muscle de toute façon, puis ça recommence, tout se rallume, comme s’il prenait enfin conscience de son corps, de son âme. Sa chemise blanche est trempée, elle laisse apparaître son torse fin et assez dessiner, peut-être que finalement c’est cela la pureté ? Ses pas les guides, encore une fois, devant le salon de thé, il est vingt et une heures, tout est fermé. Rentrer chez lui ? Non, l’espoir se lit surement encore sur ses traits. Il s’assoit, genoux contre son torse, les bras sur ses genoux et sa tête sur ceux-ci, et il semble regarder le port, regarder l’horizon, peut-être, il semble être un marin en manque de sensations, un gosse qui regarde le ciel qui prend des couleurs plus sombres avec le rose qui berce encore les nuages. « Espoir de merde. » Qu’il jure, un sentiment de trahison l’envahit, pourtant, on ne lui a jamais rien promit.
© Starseed
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(Esteriarty) If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes
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