l'histoire du personnage en une vingtaine de lignes minimum. Le forme de l'histoire est au choix. A Beauty before the Beast
Tout a commencé il y a un an de cela. Moi et mon père venions de quitter le petit village où je suis née pour un patelin pas si loin. Mon paternel, fraîchement veuf suite à une épidémie, ne trouvait plus la force d'habiter dans la même maison où avait périe ma mère. Je ne lui en voulus jamais de déménager. Pour moi, une nouvelle aventure commençait. Je m'imaginais déjà tuer des dragons comme les héros de mes livres préférés et de parcourir le monde à la découverte d'artefacts magiques. Je fus bien déçu en découvrant un endroit des plus banales avec que les commérages des vieilles pies comme divertissement quotidien. Les habitants vivaient principalement de la coupe de bois grâce à la dense forêt entourant le lieu. Rien de bien particulier, sauf ce panneau à l'entrée de ce trou perdu.
« Interdit aux sorcières»
Notre arrivée fit beaucoup de commérage et principalement parce qu'une famille sans mère, ce n'était pas courant. Bien malheureusement, j'eus à faire la rencontre d'un garçon remplit d'orgueil et de préjuger se nommant Gaston. En une semaine, il pouvait me demander en mariage trois fois. Trois fois, je lui dis non avec beaucoup de patience. Je suis beaucoup trop gentille...
First meeting
Octobre, le temps se faisait froid et pluvieux. Gaston devenait de plus en plus collant et insistant. Ce dernier paraissait s'être mis en tête de demander ma main à mon père. Clairvoyant, il savait que je ne voulais pas de cette union. Il l'évitait autant que moi. Je ne pouvais que le remercier. Je l'aidais souvent dans sa petite boutique. Cela lui rendait service puisqu'il avait attrapé une pneumonie. Tellement mauvaise qu'il dut garder le lit. La fin du mois approchait et il se faisait que plus faible. Les médecins étant une denrée rare ainsi que les apothicaires, j'ignorais que faire. J'eus l'idée du siècle lors d'un soir d'orage pendant que je regardais par la fenêtre en direction de la forêt. S'ils disaient vrai, les roses du manoir caché dans a forêt possédaient la capacité de le soigner.
Avec tout mon courage, j'ai franchi la limite entre la clairière et la maison et je suis allé prendre ce dont j'avais besoin, mais on m'a pris la main dans le sac. J'eus à faire à deux hommes. Le premier, un petit vieux ronchon et rondouillard semblait être le garde-chasse. Pour un vieillard, il possédait la force d'un buffle pour me traîner aussi facilement devant son maître. L'autre était évidemment un seigneur vu ses habits sombres de très bonnes qualités. Son visage fin encadré par des cheveux noirs mi-longs laissaient voir des rides trahissant son âge. Ce dernier avait 38 ans et il me paraissait aussi chaleureux qu'une tempête de neige... Pourtant, il m'a laissé partir, à la grande surprise du plus vieux, avec la plante si recherchée. En m'éloignant, je ne croyais jamais revenir.
The force of circumstances...
Pourtant, un mois plus tard, je me suis réveillée dans une chambre qui n'était pas la mienne. D'étranges femmes habillées de robes faites de plumes de corbeaux venaient chacune leur tour s'assurer que j'allais bien. Elles me proposaient gâteaux, tasses de thé et... verres de terre que je refusais évidemment. Puis, vers midi, le propriétaire des lieux me fit l'honneur de venir voir son hôte. Il m'expliqua qu'on m'avait retrouvé évanouie sur ses terres. Je me souvins, alors, de ma fuite de la veille. Les gens avaient remarqué que mon père guérissait trop bien et ils me prirent pour une sorcière. Il était clair que je ne pouvais pas retourner au village, sinon, j'aurais été accueillis à bras ouvert... avec un bûché déjà prêt pour l'exécution. Pour une raison que je ne comprenais pas, on m'offrit un logis sous le toit de cet être austère. Pourquoi se montrait-il si généreux?
Donc, j'acceptais son offre sans vraiment en avoir le choix. J'ai appris à connaitre les personnes qui travaillaient pour ce Théodore Smith. Les trois sœurs se nommaient Tania, Claudia et Lara. Elles se connaissent tellement que chacune finissaient la phrase de l'autre. Parfois, il me paraissait évident qu'elles parlaient trop et m'en révélait plus que l'aurait voulu leur patron. William Glänzend, préférant se faire appeler Lumière, devint rapidement mon meilleur ami dans ce lieu de solitude. Cet adolescent à la peau brune travaillait comme majordome. Il disait allumer les chandelles avec ses simples doigts. Arthur Bulldogge, l'ancien garde-chasse de la famille Smith, s'occupait maintenant des précieuses roses. Enfin, madame Schweinefleisch était la cuisinière. Cette dernière restait toujours dans les cuisines.
De son côté, monsieur Smith me paraissait fort mystérieux. Il ne parlait jamais le premier et je devais commencer la conversation pour qu'il daigne s'intéresser à ma présence. Pourtant, je ne désespérais pas. Je voulais le faire sortir de sa coquille et le forcer à se confier à moi. Il me révéla quelques petites choses de son passé, mais toujours un minimum. Je ne connaissais pas vraiment les grandes lignes jusqu'au jour où...
The beast behind the man.
Où j'entrais dans sa chambre vers minuit. Ayant vu de la lumière sortait de sous sa porte, j'avais voulu savoir si cela allait. Ce que je découvris me décrocha la mâchoire. Face à moi se tenait debout une bête à corps d'homme et à tête de félin. Ses yeux paraissaient injectés de sang, ses crocs dépassaient de ses lèvres et ses griffes ressemblaient aux serres des rapaces. Tel un animal blessé, il tenta de me faire fuir en me disant qu'il pouvait me tuer. Qu'il était un monstre, une bête! Pourtant, je n'eus pas peur. Même, je trouvais plus la force d'avancer vers lui. Je lui dis: «Vous n'êtes pas un monstre pas plus qu'un animal.»
Le lendemain, je sus que j'avais bien fait lorsque je le croisais dans la bibliothèque. Il me faisait confiance, ça se voyait dans son regard. Il voulut bien m'expliquer sa malédiction.
« J'ai été un homme lâche et égoïste. J'avais eu ma chance de changer lorsque qu'une sorcière c'était présenté à ma porte. Portant, je lui refusais cette aide qui aurait sauvé une vie. Juste parce qu'elle pratiquait la magie, j'avais failli à mes devoirs. Elle m'a puni sévèrement grâce à ce sort qui nous enferme tous ici. À minuit jusqu'à l'aube, nous nous transformons tous sous diverse forme. Moi, je prends l'apparence de ce que je suis au plus profond de moi-même. Depuis, j'essai d'être meilleur, mais je n'y arrive pas toujours...»
Il me montra une rose rouge sous une cloche de verre. Il m'indiqua que chaque pétale qui tombait était une journée en moins. Lorsqu'elles auraient toutes tombées, il allait mourir. Je remarquai qu'il ne lui en restait que sept. Je me suis enfermer dans les livres à la recherche d'un moyen de défaire le sortilège, mais rien ne convenait. La sorcière partie, je ne pouvais rien faire. Alors, pendant une semaine, j'ai voulu le divertir. Il me montra à valser, moi, à dessiner. Nous faisions ce que nous pouvions pour oublier sa mort prochaine.
A curse to break
Le dernier pétale tenant sur sa tige, la bête devenait faible. Même la lumière du jour ne lui rendit pas sa forme d'homme. Il allait mourir comme un animal. Cela était tellement inhumain! Je m'occupais de lui avec l'aide de lumière et des trois sœurs corneilles. Chacun notre tour, nous veillions sur lui. D'après Lara, il s'agitait moins dans son sommeil lorsque je me trouvais dans sa chambre. Pourtant, vers onze heures, on me fit quitter son chevet. Quelqu'un souhaitait me voir. Gaston se trouvait dans le hall avec une épée à la main. Il cherchait à me convaincre que Smith était dangereux et qu'il fallait l'achever. J'ai répliqué avec un coup d'épée trouvée après une armure. Malheureusement plus fort que moi, il me désarma. Il m'aurait surement enfermé dans une pièce quelconque si un chien n'était pas arrivé. Monsieur Bulldogge l'empêchait d'avancer, grognant tel un enrager. Trois corneilles virent l'aider pendant qu'une petite boule de feu vint me dire d'emmener leur maître à l'habit.
Comme j'ai pu, je l'ai traîné hors de son lit pour le faire sortir. Malgré mes bonnes intentions, je ne pouvais pas aller plus loin que l'orée du bois. Trop lourd pour moi, je dus l'étendre sur le sol. Le pauvre homme n'avait plus de force... Cela peut paraître étrange, mais je m'étais attaché à lui durant ces mois en sa compagnie. Je ne souhaitais pas qu'il meurt! Je pleurais en tenant sa tête entre mes mains. Ses yeux ne me quittaient pas. Il devait attendre la mort. Alors, sous le coup de l'impulsion, je l'embrassais tendrement... d'un baisé d'amour sincère.
Far from home
Il a survécu et la malédiction était brisée. Grace à une simple preuve d'amour! Fini les transformations à chaque soir, ils pouvaient choisir le bon moment pour changer de forme. Une sorte de cadeau, je suppose. Quelques mois plus tard, j'épousais Théodore, mais nous ne partîmes jamais en lune de miel. Le sort lancé par Merlin nous a envoyé dans un monde si différent du notre. Je devins quelqu'un d'autre, une certaine miss Isabella Tier. Étudiante à l'université de Londres, elle souhaitait devenir professeur. Pourtant, elle sortait du cadre éducatif en fréquentant son enseignant, un certain monsieur "Holmes". Lorsque que je retrouvais la mémoire, je me rendis compte du ridicule de la situation. J'ai arrangé le tout en quittant l'université pour m'installer avec mon mari à Portree pour ouvrir ma propre librairie avec Lumière qui y habitait déjà. Mon Théodore ignore toujours sa réelle identité et se croit toujours maître d'école, mais je lui viens en aide. Je le pousse à avoir des visions de sa vie antérieure, mais ce n'est pas tâche aisée. C'est une vraie tête de mule...