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 (poppy) I just wanna talk.

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London Jensen-Stark
London Jensen-Stark
i walked with you once upon a dream
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ce conte a été posté le Jeu 21 Jan - 14:56

 
I just wanna talk to you
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Gueule de bois. En un seul mot, vomis, en trois, mal de tête. C’est mauvais de se bourrer la gueule tout seul, et tu le sais en plus, t’as juste la crédulité de la jeunesse dans le sang, le plan du « nan je vais m’en sortir je ne gerberais pas sur ton tapis. » Ouais, c’est ça, en attendant t’as la tête dans la cuvette des toilettes et tu vides tout ce que t’as ingurgité depuis tes dix ans environ, et encore. T’es pas très frais, pas préparé à recevoir ta mère dans cet état, pas prêt à accueillir quelqu’un chez toi. Une douche, un jean, un regard sur tes tatouages, une main dans tes cheveux, et soudain le froid mordant te pique la peau et rend ta peau couleur marbré encore plus clair, presque translucide, pauvre enfant. L’essence sur l’asphalte te fait parcourir un chemin coloré que tu suis aveuglément, trop tôt ou trop tard voire trop froid, tu ne sais. Pas un chat dehors, ou même un humain, douleur à tes côtes endolories par une position trop étrange pour être réel, mal de tête que le froid s’efforce de guérir avec une difficulté non moindre, tes yeux sont plissés, le soleil apparaît doucement, tu sens le vent parcourir ton être, tu sens le sang pulser dans ton corps, te tenant chaud, te laissant en vie, il est brûlant, il n’est pas congelé, il ne le sera sans doute jamais, et c’est comme si tu avais une horloge à la place du cœur, parce que c’est millimétré, c’est chronométré. Tu ne sais plus s’il est trop tôt ou trop tard, tu ne sais plus, c’est l’insomnie qui te fait perdre la boule, chaque bruit chez toi te rappel la douloureuse morsure des coups sur ta peau, c’est comme si chaque partie de tout être se rappelait de ce que tu as enduré pendant un an entier. Solitaire, secret, pudique, dans tes yeux se trouve la peur qu’on découvre que c’est toi qui as été un souffre-douleur. Tes pas te guides vers le centre de la ville, vers chez elle, Poppy, ta baby-sitter, ça date de ton enfance, de tes second parents, ceux trop occupés pour s’occuper de toi finalement, t’es resté un an chez eux, pendant cette année-là, ta seule vraie famille c’était elle, Poppy Cartwright, enjouée, dynamique, un rayon de soleil. Tu ne te souviens pas de toute, c’est lointain. Tu grimpes les escaliers de cet immeuble t’arrêtant devant cette porte. T’as besoin d’elle, aujourd’hui, comme d’habitude quand tu sais que ça va revenir. Elle l’a su avant tout le monde, et t’a besoin d’extérioriser. Tu toques, un soupir au bord de tes lèvres quand tu entends du bruit à l’intérieur, tu pries le ciel pour qu’elle soit seule aujourd’hui.
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ce conte a été posté le Ven 22 Jan - 16:38



 
I just wanna talk to you
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Ses doigts caressent lentement, presque tendrement les petits boitiers transparents. Un long soupir se dégage d’entre ses lèvres tandis qu’avec nostalgie Poppy observe les dents collectées auprès de ses patients et emprisonnées dans leur boite plastique. Rien à avoir avec les boites conçues dans un vieux chêne centenaire et peintes de ses mains. C’est de plus en plus souvent, que Poppy elle ouvre le tiroir de son garde-manger (bah oui il ne faudrait pas qu’un visiteur tombe dessus, sinon il ne comprendrait surement pas et la prendrait pour une folle fétichiste des dents) et qu’elle les observe. Un peu comme au bon vieux temps, où elle était encore la fée des dents et que le monde magique était son univers. D’un geste lent et calculé, Poppy sort la dent de son petit boitier, qu’elle pose au creux de sa main. Avec une légère concentration, la voilà qui visualise les souvenirs contenus dans la dent. Les meilleurs souvenirs de l’enfance. Les plus heureux, les plus tendres. Ceux qui ont le pouvoir, instantanément, de vous redonnez le sourire. Elle voit un petit garçon courant dans la neige, pourchassé par ce qui semble être ses parents tandis qu’ils le bombardent de boules de neige. Il a un rire enfantin, un rire gorgé d’innocence. Ainsi, pendant plusieurs minutes, il y a des séries d’images qui défilent devant les yeux pétillants de Poppy. L’histoire d’une vie heureuse. Un résumé du petit garçon qui sommeille en son patient. Si seulement il pouvait voir toutes ces images. Si seulement il pouvait se rappeler ces moments de joie intense… Alors peut-être qu’il arrêterait de fixer son écran de téléphone portable et qu’il enlèverait ses écouteurs avec sa musique agaçante. Peut-être qu’il retournerait faire un bonhomme de neige avec ses amis. Peut-être qu’il retrouverait goût à la vie. Mais ici, ce n’est pas comme là-bas. C’est un endroit où la magie n’existe pas aux yeux des habitants. Ils ne comprendraient pas ce qu’il se passe. En auraient probablement peur, d’ailleurs. Quelqu’un qui frappe à sa porte, et Poppy sursaute. La voilà tirée de sa léthargie. Rapidement, elle range la dent dans sa boite, qu’elle remet ensuite à sa place dans le tiroir. « J’arrive ! » qu’elle hurle. Histoire qu’on pense pas qu’elle n’est pas chez elle. Qui cela peut-il bien être ? Percy ? Une boule d’inquiétude se noue dans son ventre. Que lui est-il encore arrivé ? Précipitamment, la demoiselle fond vers l’entrée de son appartement, d’où elle tire la lourde porte. Alors qu’elle tombe nez à nez avec la personne qui vient de frapper, elle se rend compte que ce n’est pas Percy. Mais cela ne la rassure pas pour autant. Car c’est London, et que y’a qu’à voir son ton blafard et ses yeux tristes pour comprendre qu’il a besoin d’aide. Qu’il a besoin d’elle. « London ? » qu’elle souffle, inquiète de le voir sur le perron de sa porte dans un tel état. « Entre. » qu’elle lui ordonne d’un ton doux en lui ouvrant la voie. Elle lui indique son salon, et plus précisément son canapé. « Tu as l’air frigorifié, tu veux quelque chose pour te réchauffer ? Une couverture, un café ? » Elle gère l’urgence, Poppy, ne veut pas le brusquer en l’interrogeant directement sur la raison de sa visite. Tôt ou tard, il finira bien par parler, elle en est persuadée.
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ce conte a été posté le Ven 22 Jan - 21:42

 
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T’es étrange, tu le sais depuis que t’es enfant, tu le sais depuis que tes parents t’ont abandonné quand t’étais un nourrissant, tu sais que le regard des autres ne changera pas quand tu passes devant eux. T’es le monstre, le gars avec des piercings, le gars tatoué, le gars avec les yeux bleus persans, et les cheveux noir de jais, celui qui fait peur, celui qui est regardé de loin, qui est jugé juste à cause de sa foutue apparence. Pourtant il le cache, il essaie de n’être qu’un humain ordinaire, il essaie de ne pas être jugé, de ne pas être un fantôme trop coloré dans les rues sombres de sa ville. Tu as toujours peur d’avoir une ombre derrière toi, celle qui n’est pas la tienne, celle qui tient un couteau dans sa main droite et qui a un sourire fou peint sur le visage, tu t’imagines cet homme dans tes rêves, dans chaque personne au détour d’une ruelle un peu dangereuse, tu t’imagines, tu imagines trop, la psy le dit, c’est dans ta tête, juste dans ta tête, c’est juste parce que tu es un peu traumatisé par tout ce qu’il s’est passé, c’est normal qu’un sourire doux soit synonyme de violence absurde pour toi, ton cerveau l’a assimilé à ça, pourtant tu t’efforces de vivre, malgré tout ça, malgré la douleur dans ton cœur, malgré cette chose cassée qui essaie de battre tant bien que mal dans ta poitrine. T’es trop pâle, tu n'as pas mangé, tu as froid, ton corps est tremblant, il se rappelle instinctivement qu’avant, tu avais une masse de poils pour te tenir chaud l’hiver. Quand tu arrives devant sa porte, tes yeux commences à s’humidifier, parce qu’elle est la seule avec qui tu pleures, avec qui tu partages tes émotions, une confidente, une amie, un membre d'une ta famille. Si toi, tu te souvenais, de ton passé en tant que chaton, essayant tant bien que mal d’attraper une petite fée qui volait les dents de tes maîtres et plaçais de l’argent ou des friandises sous leurs oreillers, et t’était jaloux, parce que toi, t’avais pas de sous ou de friandises, parce que t’étais un chat, alors à travers les mois, tu pistais les enfants qui perdaient leurs dents pour attraper les petites fées qui voletaient aussi vite que le vent, que les rires des enfants. La petite souris, la fée des dents, peu importe, tu l’as oublié, ton cerveau bloque les souvenirs de ton passé le plus enfoui, un an et demi en vit de chat, vingt-deux ans en tant qu’humain. Elle ouvre la porte, un air inquiet sur le visage, et tes yeux veulent se vider. « Ouais…Salut... » Tu soupirs, l’air frigorifié, le visage fermé. Elle t’ordonne, te commande, et tu entres, ça te rappelle quand tu étais encore un tout petit garçon. « J'suis désolé de venir à l’improviste. » Tu t’excuses, l’air piteux, il faut au moins ça. « Les deux m’iraient, merci Poppy. » Tu sais que tu n'as pas l’air bien, mais les souvenirs te sautent à la gueule, ils semblent être des lions qui te griffes de partout. « J’ai des flashs… Des flashes de lui. J’ai peur Pop'… » Tu énumères, tes peurs, tu redeviens un enfant. Tu t’assois dans ce canapé, fixant tes mains qui jouent à se toucher, ton dos courbé.
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