J'suis pas un kangourou l'ami ! // Arsène, alias Bunny, alias Pâques.

l'histoire du personnage en une vingtaine de lignes minimum. Le forme de l'histoire est au choix.. Assis à la table, je laisse tourner cette cuillère dans le doux et chaud nectar chocolaté. Il contraste tellement avec la température de mon appartement... Mais je m'y sens bien. Et puis, je me sens en quelques sortes dans mon élément, en parfaite symbiose. Mon coeur est froid. Glacé. Il a perdu toute cette chaleur que me conférait l'amour. C'est étrange de ressentir cela. Moi qui avait toujours cru que nous filions le parfait amour Popy et moi... C'est dés à présent de l'histoire ancienne. Tout n'était que mascarade, une charmante histoire gravée dans de la glace. Un mauvais sort lancé par un sorcier. Et pourtant, j'y croyais dur comme fer. J'avais l'impression de la connaître par cœur, ses petites manies et habitudes, comme la manière dont elle choisissait son vernis du jour, ou encore ces nombreuses nuits que l'on passa à cuisiner de petit plats végétariens, ou encore devant des films. Ces petites choses me manquaient évidemment. Comment ne pas les oublier ?

J'avais beau avoir ces bribes d'histoires passées, je ne pouvais admettre la vérité. Je me prenais en quelques sortes pour un fou. Celui qui, au contact de cette montre à gousset et de cette œuf peint, recouvre une mémoire perdue dans les abîmes d'un passé lointain et si peu certain. Elle m'a pourtant convaincu. J'ai compris que ce n'était pas moi qu'elle aimait. Que cet autre homme n'était autre que Percy, un homme que j'avais déjà aperçu de nombreuses fois, sans pour autant faire un quelconque rapprochement à mes visions. Poppy m'avait tout expliqué. éclairant cette lanterne qui n'était que plus éteinte jour après jour. Je recouvrais la mémoire, acceptant que le toucher de ces objets était bien plus que de simples visions. Elle m'avait convaincu. Convaincu également que l'autre était l'homme de son passé, et que je ne serais sûrement pas l'homme de son futur, la place étant déjà prise. La retenir ? Comment voulez vous retenir un petit oiseau sans l'enfermer dans une cage, sans une possibilité de bonheur. Je ne suis pas égoïste. Je ne le serais sûrement jamais. Je m'en voudrais.

Ne pas la retenir. Mais mon cœur, lui, s'est comme brisé. L'appartement vidé de sa présence, je peux pourtant encore sentir son parfum sur les draps. Deux trois de ses affaires traînent encore par ci, par là. S'accrocher aux reflets d'une vie parsemée de mensonges, inventée de toute pièce par un sorcier se pensant plus malin qu'un autre. Rien ne fait plus mal. Je le hais. Je le déteste. Je ne sais plus réellement ce que je suis. Suis-je bien ce petit français, animateur de centre pour enfants et adultes ? Ou bien ce lapin ayant constamment peur d'arriver en retard, tout en peignant des œufs plus attrayants que les autres ? Je vous avouerais que je suis totalement perdu.

Mon chocolat est froid désormais. Cela doit bien faire un quart d'heure que je rêvasse. Si je peux nommer cela de la sortes. Il me faut me préparer, je ne voudrais pas arriver en retard aujourd'hui. Une classe d'enfants m'attends avec impatience pour l'atelier théâtre que j'ai préparé. Ah ces enfants.. Ils sont la seule chose qui me rattache encore à la vie. Ce sont eux qui me sortent de ce quotidien que je ne considère plus comme le mien. Et puis, leur innocence m'a toujours fait fondre. Un tour sous la douche froide, vivifiante, habillage, et fignolage, et je suis prêt. Un coup d’œil à ma montre, et je m'aperçois que j'aurais dû partir dix minutes auparavant. Zut ! Je vais être en retard ! Attrapant ma veste, tout en enfilant mes chaussures, je me presse, quittant l'appartement en prenant soin de fermer à clé la porte. Fini les regrets, passes à autre chose Arsène. Et puis, fais le pour les gosses, enfiles ton masque de gentil lapin guilleret !

Le midi, après avoir mangé un morceau avec mes collègues, je ne peux m'empêcher de passer au salon de thé, non loin du centre spécialisé. J'aime beaucoup m'y rendre. J'apprécie tout particulièrement leur petite serveuse. Son visage m'es vaguement familier, mais je ne suis pas le moindre du monde physionomiste. Elle me fait beaucoup rire, et me fait très souvent penser à tout ces enfants dont je m'occupe. Il m'arrive régulièrement de lui payer un thé, tandis qu'elle m'aide à choisir quelle activité les enfants préféreraient. Il s'avère qu'elle m'est d'une aide précieuse, même si, de temps en temps, les jeux ne font pas bon ménage avec sa maladresse. J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre avec elle, c'est vraiment étrange comme sensation. Après ça, je reprends le travail, prenant en compte l'aide précieuse de la petite serveuse. Sa manière d'être me fait sourire, mais m'inquiètent tout de même. Cette impression de déjà-vu ne me tape sur le haricot, l'ais-je déjà rencontrée dans cette vie antérieure ? Pour le moment, je ne suis sûr de rien, mais peut-être qu'avec le temps, toutes les zones d'ombres s'amenuiseront... Du moins, je l'espère...

tu vas voir bunny, la petite serveuse va te réchauffer le coeur avec sa maladresse et ses beaux sourires ta fiche est parfaite  

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Te voici à présent validé(e)! C'est cool, c'est fun tu vas t'éclater ! Alors à présent tu peux faire des scénarios si besoin ou encore des pré-liens. N'oublie pas de demander un logement parce qu'entre nous dormir dehors c'est pas le top! Et aussi référence ton métier comme ça tout le monde sait ce que tu fais! N'oublie pas non plus de référencer ton personnage de conte. Et enfin, tu peux te faire pleins d'amis ou d'ennemis dans la partie lien.
Amuse-toi, passe un bon moment avec nous