| | There's a light that never goes out. | |
|
Victor Marx i walked with you once upon a dream Date d'inscription : 24/01/2016 Messages : 21 Points : 0 avatar : Stanley Weber crédit : Lejn double compte : /
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 6:45 |
| Victor Dimitri Marx Prométhée - Mythologie grecque | oblitus nom(s) ; Marx. prénom(s) ; Victor Dimitri. âge ; Trente-trois ans, en apparence, des siècles entiers en réalité. date et lieu de naissance ; Trente août, à Westkapelle aux Pays-bas - si la date est sans doute bonne, le pays, lui, n'est qu'une vaste plaisanterie. nationalité(s) ; Britannique. origine(s) ; Anglo-néerlandaises, disent les papiers, grecques, dans les faits - ou tout du moins ce qui est à présent la Grèce. orientation sexuelle ; ? statut civil ; Célibataire. statut financier ; Moyen. occupation ; Pasteur presbytérien. caractère ; Victor s'appelle Imperfection. C'est un statut, un ensemble de chose, un mélange subtil d'obstination, d'empathie, d'éloquence, de cynisme et d'une trop haute opinion de lui-même. Victor aime les gens, Victor leur souhaite le meilleur, Victor ne sait jamais trop bien si c'est par compassion ou parce qu'il s'aime un peu plus lorsqu'il est bon. crédits ; Lejn. |
une liste d'au moins cinq anecdotes qui sont développées sur le personnage. 01. Victor souffre d'un cancer du foie qui le grignotte à petit feu depuis quelques mois et qu'il garde secret - ou tout du moins, autant que possible.02.Handicapant au possible quand on habite en ville, Victor a la phobie des oiseaux. Il le masque généralement assez bien même si ça lui demande une volonté épuisante. 03. Victor buvait, beaucoup, pour noyer toute sorte de choses, sa foi effilochée et les douleurs qu'ils ressentaient. Depuis le diagnostic de son cancer, il est en abstinence forcée et ça le rend malade - un peu plus. Il fume, pour compenser, même s'il ne devrait pas.04. Quand on le lance sur un sujet, Victor parle, parle, parle sans s'arrêter, parce qu'il aime communiquer, transmettre, dévoiler, apporter quelque chose en plus. 05. À l'inverse, lorsqu'on discute de quelque chose qu'il ne connait pas, Victor se transforme en éponge, cherche à apprendre, pour mieux diffuser.06. Clairement, il souffre du syndrôme du chevalier blanc, a un faible pour les cas, pour les ratés, pour les bizarres, les étranges, les junkies, les malades, les désabusés, en partie parce qu'il a de la compassion pour eux, mais surtout parce qu'il est un peu hypocrite, un peu détestable, qu'il aime paraître meilleur qu'il n'est vraiment. 07. Sa relation au Divin est quelque chose de fragile, de délicat, quelque chose qui vacille comme une flamme de bougie parce qu'il ne sait plus s'il croit, parce qu'il sait qu'il a déjà cru, parce qu'il a été un jour un dieu, un homme, mais que les souvenirs sont fébriles et vagues et flous et qu'il ne sait plus où sont les rebords du fantasme et ceux de la réalité. 09. Dans une foule, Victor se démarque par sa taille, parce que forcément, faire près d'un mètre quatre-vingt-quinze attire l'attention.10. Ces derniers temps, il se nourrit presque exclusivement de pâtes parce que tous les aliments semblent avoir le goût de craie. quel objet qui te relie à ton ancienne vie ; C'est une plume. C'est une plume banale, marron, une plume qui pourrait appartenir à n'importe qui. C'est une plume qu'il a serré dans ses poings durant des décennies, une plume qui s'est détaché, un jour, de l'aile de son bourreau. C'est la plume de l'aigle, la plume de celui qui lui déchirait le corps, qui lui dévorait le foie. Il l'aime autant qu'il la déteste, parce qu'elle représente tout ce qu'il hait, tout ce qu'il veut oublier, tout ce qu'il espère effacer, une plume qui lui permet de lutter contre l'oubli, pourtant, une plume à laquelle il se retrouve obligé de se rattacher. quel est ton dernier souvenir de l'autre monde ; Les chaines d'Hephaistos semblaient se resserrer encore, entaillant les chairs faisant couler le sang. Il avait fermé les yeux, pour fuir un instant la réalité, pour s'imaginer ailleurs, en un autre temps, en un autre lieu, au côté de sa famille, loin des nouveaux dieux de cette ère. Autour de lui, il n'y avait que le vide. Tout était silencieux. Tout était mort. Contre son dos, la pierre chauffait désagréablement ; dans son esprit, il n'y avait plus rien. Un souffle d'air avait caressé ses blessures presque closes. Lorsqu'il avait ouvert les yeux, l'ombre d'un aigle l'avait survolé. raconte moi rapidement ton histoire dans l'autre monde ; Il y avait de l'amertume dans son coeur, quelque chose d'envieux et de révolté, quelque chose d'écoeuré, au pied de la montagne, alors qu'il regardait les flammes éternelles caresser le ciel loin du peuple gelé qui habitait en bas. Il y avait de la volonté dans ses yeux, quelque chose de violent et d'indomptable, alors qu'il grimpait le long des flancs. Il s'appelait Prométhée, n'était plus divin mais n'avait rien d'humain, montait défier les nouveaux dieux sur leur propre sommet. Il y avait de la fierté dans sa voix, quelque chose de terrible et de palpable, lorsqu'il avait jeté la braise dans la paille, enflammant le sol glacé. Il y avait eu la douleur, ensuite, la punition, Prométhée qui défie et qui expie, les Divins qui se rient de lui et une éternité enchainée devant lui, d'aigle qui le dévore, de corps qui se reconstruit, et le temps qui tourne, tourne, tourne, sans jamais s'arrêter. (le résumé du personne pourra ensuite se trouver dans le bottin des contes) pseudo; Lejn. âge ; 22. où as-tu trouvé le forum ; Via Saw. tes impression dessus ; C'est cool ! avatar ; Stanley Weber. une dernière chose à dire ; Pomme de terre. code à remplir ; - Code:
-
<div class="fct1"><t>Stanley Weber ;</t> Victor Marx</div>
Dernière édition par Victor Marx le Dim 24 Jan - 16:29, édité 1 fois |
| | |
Victor Marx i walked with you once upon a dream Date d'inscription : 24/01/2016 Messages : 21 Points : 0 avatar : Stanley Weber crédit : Lejn double compte : /
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 6:46 |
| everyone has a story light me up a cigarette and put it in my mouth Il a le goût du sel sur la langue et les mains posées fermement de part et d'autre de ses cuisses, les jointures blanches à force de s'agripper au siège, le regard rivé sur la mer. Il y a quelque chose d'hypnotisant dans le mouvement des rouleaux, dans le bruit qu'il devine à travers les fenêtres closes, dans le bruit de cliquetis irritant que produit le stylo du docteur qui ne peut s'empêcher d'appuyer sur le bouton poussoir. Il daigne le regarder lorsque l'homme ouvre à nouveau la bouche. Il annone des banalités, le visage contenu dans une expression d'un neutre travaillé. Victor le connaît. Il le voit tous les dimanches lors de l'assemblée paroissiale, a retenu, indexé, catalogué chacune de ses manies, de ses tics nerveux. Il sait. Il sait qu'il ment, il sait qu'il tente de le rassurer, il sait que ça ne mène à rien. D'un geste trop tranquille pour être innocent, il serre la main du médecin, un sourire factice sur le visage et le regard posé sur cet homme qui ne peut rien faire pour lui mais qui pense que lui laisser l'espoir c'est lui sauver la vie. Il s'échappe.
D'un œil absent, il observe la lumière accrocher la poussière dans le temple vide. Il y a les échos des hymnes qui ont été chantées, les murmures des fidèles et sa voix, qui a empli l'espace, un temps, qui s'est projeté sur les murs, partout dans le vide, partout dans la salle. Adossé au mur, il ferme les yeux. Il se sent faible, par moment, impalpable, transparent, des pans entiers de sa mémoire disparaisse, se fondent à d'autre, s'altèrent. Il ne sait plus distinguer le faux du vrai, si les souvenirs épiques, grandioses et douloureux lui appartiennent à lui ou n'existent que dans ses fantasmes. Certaines nuits, il souffre de peines fantômes, rêve de ses entrailles répandues sur ses draps, des étendues écarlates sous les paupières. Ce n'est pas tant un problème de mémoire dans le fond, s'il faut être honnête, s'il faut admettre la cruelle vérité, c'est un problème de flou et de déperdition, de flashs trop intenses et de prise de conscience trop brève. D'une main fébrile, il palpe les contours du briquet dans sa poche. Il est en apnée.
L'odeur du tabac lui pique la gorge. D'un geste déjà machinal, il fait cliqueter le briquet sur la table de son appartement. Il ne fume pas depuis très longtemps. Il fume en cachette, à l'abri du regard des croyants, il fume lorsqu'il va distribuer des couvertures dans les coins miteux, lorsque son regard s'attarde trop sur une bouteille, il fume lorsqu'il n'y a personne autour, il fume la nuit, le matin, le soir, le midi, ne sait plus très bien comment la journée s'arrange, profite du fait que personne ne s'approche jamais assez de lui. Personne ne remarque rien. Personne ne remarque jamais rien, c'est sa grande spécialité. Parce qu'il est trop bruyant, trop sûr de lui, qu'il se cache sous ses dehors clinquants, qu'il attire l'attention sur autre chose, pour que personne ne puisse renifler l'odeur de la mort, pour que personne ne le regarde de la même façon que le docteur. Parfois, il se demande si les dieux l'ont encore abandonné. Il craint le parjure, de penser à de multiples êtres supérieures, repère les débuts d'une foi qui s'étiole, se demande pourquoi « encore », comment cette certitude, cette pensée viscérale qu'il est puni, une nouvelle fois, d'une faute dont il ne se souvient pas. Agacé, il fait crisser son doigt sur la roulette du briquet. Il s'évapore.
Le contact du calamus de la plume lui donne envie d'hurler. Il ne crie pas souvent. Il rit, fort, il parle, fort, il projette sa voix mais ne crie jamais. Il se mord la langue quand il se cogne, serre les dents lorsque son ventre se tord un peu trop fort, s'énerve peu – ou très rarement – parce qu'il n'a pas l'occasion. Il se sent retourné, chamboulé, comme déraciné de lui-même par un contact fugace, par les flashs, les flashs, les flashs incessants qui se bousculent dans son cerveau. Il a la certitude que c'est réel, que c'est la vérité, il a la certitude de s'être appelé Prométhée, celle d'avoir été puni, bafoué, assassiné encore et encore dans un supplice qui jamais ne finissait. Puis, les flashs s'estompent et les certitudes aussi, il regarde ses papiers, les passe en revue, il s'appelle Victor Dimitri Marx, né aux Pays-Bas, domicilié à Portree, il est pasteur, n'a jamais souhaité être plus que ça, il n'a jamais été en Grèce, n'ira peut-être jamais. Il n'a rien de divin, rien de grand, rien de tragique. Il est un parmi tant d'autre, un drame personnel qu'on aimerait voir universel. Ecoeuré, il laisse échapper la plume d'entre ses doigts, priant pour qu'elle disparaisse, incapable de la jeter par lui-même. Une douleur atroce lui transperce le ventre. En silence, il hurle.
|
| | |
London Jensen-Stark i walked with you once upon a dream YOU'RE GONNA HEAR ME ROAR Date d'inscription : 18/01/2016 Messages : 186 Points : 103 avatar : Christopher McCrory crédit : angeldust & okinnel. double compte : C'est quoi la chanson ? Esteban...
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 10:03 |
| BIENVENUE ICI |
| | |
Blythe Nightingale i walked with you once upon a dream where is my mind Date d'inscription : 23/08/2015 Messages : 226 Points : 123 avatar : emily browning crédit : aurélie (avatar), pathos (signature), make-the-red-queen.tumblr (gifs) double compte : moïra riddell, la banshee qui s'ennuie à mourir dans sa morgue
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 10:31 |
| |
| | |
Percy Calloway i walked with you once upon a dream Date d'inscription : 20/08/2015 Messages : 151 Points : 0 avatar : grant gustin crédit : heart attack double compte : arthur grenwood (lancelot) et harper jefferson (absolem)
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 10:32 |
| |
| | |
Invité i walked with you once upon a dream
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 15:11 |
| Prométhée, ça promet ! (et ça rime en plus ) Bienvenue parmi nous et bonne continuation pour la suite de ta fiche. |
| | |
Victor Marx i walked with you once upon a dream Date d'inscription : 24/01/2016 Messages : 21 Points : 0 avatar : Stanley Weber crédit : Lejn double compte : /
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 16:32 |
| Merci tout le monde ! |
| | |
Blythe Nightingale i walked with you once upon a dream where is my mind Date d'inscription : 23/08/2015 Messages : 226 Points : 123 avatar : emily browning crédit : aurélie (avatar), pathos (signature), make-the-red-queen.tumblr (gifs) double compte : moïra riddell, la banshee qui s'ennuie à mourir dans sa morgue
| ce conte a été posté le Dim 24 Jan - 17:08 |
| tu es validée! welcome in our world bon je vais le redire, mais le perso', l'histoire, elle déchire je te valide avec plaisir
Te voici à présent validé(e)! C'est cool, c'est fun tu vas t'éclater ! Alors à présent tu peux faire des scénarios si besoin ou encore des pré-liens. N'oublie pas de demander un logement parce qu'entre nous dormir dehors c'est pas le top! Et aussi référence ton métier comme ça tout le monde sait ce que tu fais! N'oublie pas non plus de référencer ton personnage de conte. Et enfin, tu peux te faire pleins d'amis ou d'ennemis dans la partie lien. Amuse-toi, passe un bon moment avec nous |
| | |
Contenu sponsorisé i walked with you once upon a dream
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |